mardi 10.05.2011 La Voix du Nord    
 Devant Gérard Dalongeville, son média de  communication principal, avec lequel il gère, négocie, vilipende, donne  ses ordres...
     Devant Gérard Dalongeville, son média de  communication principal, avec lequel il gère, négocie, vilipende, donne  ses ordres...           Fin 2008, les fructueux échanges d'information avec la chambre régionale des comptes ont déjà permis aux enquêteurs de cerner une  multitude de zones d'ombre (pour ne pas dire d'opacité totale) dans la  gestion des deniers communaux.
Les factures à la légalité plus que douteuses s'accumulent dans  l'escarcelle de la DIPJ tout comme les identités des prestataires dont  il reste à comprendre pourquoi ils ont fait l'objet de tant de largesse  de la part de l'ordonnateur de la Ville d'Hénin-Beaumont. (AA: c'est en fait la grande question: s'agit-il d'enrichissement personnel? De financement politique? Probablement un peu des 2...Réponse lors du procès, si GD a parlé...). A quelques  jours de Noël, le directeur des services financiers et le DGS de la  commune passent donc un inconfortable grand oral, le premier au siège du  SRPJ lillois, le second à l'hôtel de ville. Et les facture litigieuses  de pleuvoir dru... Concernant les factures d'avion-taxi, le « patron »  de la DAF avance s'être toujours interrogé sur les « facturations  démentielles » de ces prestations zen 2006-2007, expliquant par ailleurs  que le gérant de la société menaçait d'alerter la presse et la CRC s'il  n'était pas payé! (AA: ce que je n'ai toujours pas compris, c'est que tous ces fonctionnaires n'ont pas dénoncé ce qui se passait. Il est pour le moins curieux que certains soient, aujourd'hui, encore en fonction et pas à n'importe quel poste!). Quant aux bons à payer, le fonctionnaire explique  qu'ils ont en majorité été signés par le maire, Claude Chopin n'en ayant  paraphé qu'un reliquat...
Autres factures astronomiques que celles  concernant la société Deberdt (et son alter ego ICS) pour laquelle le  maire aurait demandé que toutes les opérations soient soldées. Même  lorsqu'il s'agit de lampadaires de type Chicago (facture de plus de 85  000 E), jamais livrés en mairie, mais ayant été installés sur un  lotissement privé... De multiples factures Deberdt s'avèrent également  être le fruit de manœuvres de « saucissonnage » pour éviter une mise en  concurrence et avoir à se conformer à la loi des marchés. (AA: Pourquoi, ni Guy Mollet, ni JM Bouche (Deberdt) n'ont été dénoncés par ceux qui savaient? A l'extérieur, bien sûr, on collectionnait les rumeurs et on n'avait pas de doute sur la collusion de ces 2 personnages et du Maire, mais il était difficile d'accuser sans preuve...Or certains en avaient tous les jours devant les yeux!). Des mandats  de paiement datés d'avril 2008 revêtent ainsi le paraphe du conseiller  municipal délégué aux finances précisant qu'il s'agissait là de simples  factures qui n'avaient pas à être intégrées à un marché. Un sujet  sensible puisque, en guise de pression sur le paiement de certaines  factures, des menaces physiques sont même évoquées. 
Dans le tableau  brossé du climat délétère régnant à la Direction des affaires  financières (bons de commande refusés pour imitation de signature sans  que le maire ne réagisse à l'étonnement légitime de son chef de service,  factures refusées pour défaut de prestation réelle), un personnage  apparaît de manière récurrente, à savoir Guy Mollet (AA: de quelle façon G. Mollet tenait-il GD? Il devait, en tant qu'instigateur, coordinateur, entremetteur si ce n'est inspirateur, être au courant de tout. A-t-il tout lâché? Si oui, le déballage risque de ne pas être triste; si non, les citoyens devront prendre le relais...). Il intervient  directement ou indirectement sur de multiples dossiers concernant des  déplacements en avion-taxi, des factures de sonorisation, travaux,  nettoyage ou vidéo-surveillance. Et d'apparaître dans le collimateur des  enquêteurs une société de Meurthe-et-Moselle aux dirigeants au passé  trouble. Et qui ont multiplié à Hénin des interventions fictives mais  grassement rétribuées via un circuit financier dont la DAF était exclue  puisque, comme pour de multiples dossiers, Gérard Dalongeville gérait  les plus troubles affaires en direct (nous y reviendrons  ultérieurement). Une difficulté d'autant plus accrue que, comme le  confie le chef de service, il était pour lui très difficile d'obtenir un  rendez-vous avec Gérard Dalongeville car « M. le maire ne travaille que  par SMS ! », expliquant que, lorsqu'il faisait une observation, il n'y  avait jamais le moindre retour de la part du premier magistrat. 
Un  « autisme » relationnel que confirme le DGS héninois de l'époque (« M.  le maire communiquait énormément avec des SMS ! »), rappelant son peu  d'influence sur le quotidien puisqu'il avoue alors ne voit passer que  très peu de factures ou « celles qu'on veut bien me soumettre ». Un DGS  qui, hormis une réunion hebdomadaire avec ses chefs de service concède  que rien n'est formalisé dans les relations avec Gérard Dalongeville. À  telle enseigne qu'il n'est même pas destinataire de toutes les notes  émises par ses chefs de service!
(AA: outre les fonctionnaires qui savaient, on ne peut qu'être surpris du silence des adjoints aux finances et autre délégué aux finances) 
P. W. 
A suivre

Troublant tout cela !!!! pour le moins troublant !!! surtout quand on connaît le fonctionnement d'une collectivité locale. Pour le cas d'HB, aucun fusible, aucun contrôle, aucun contre-pouvoir n'a fonctionné ... Etrange ???
RépondreSupprimerEt toujours un grand silence rue Solférino et par tous ceux qui l'ont soutenu malgré qu'ils savaient comme depuis l'affaire Guérini le bourreur d'urne, clone de Dalongeville.
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