3 remarques préliminaires :
- C’est, volontairement avant les Municipales, que je propose cette contribution, car, quel qu’en soit le résultat (défaite annoncée de la droite plutôt que victoire de la gauche), les problématiques resteront les mêmes. En effet, en France, les points de repère importants de l’évolution des courants politiques sont les présidentielles, suivies, quelques semaines plus tard par les législatives, qui confirmeront le plus souvent les résultats de l’élection du Président : l’inversion du calendrier électoral (que l’on a tellement reprochée à L.Jospin) structure notre vie politique nationale.
- Le système électoral français favorise, tantôt la diversité (régionales, européennes et municipales), tantôt le bipartisme (autres élections), ce qui autorise les petits partis à maintenir la tête hors de l’eau, mais ne permet pas d’assurer la stabilité de la vie politique française. Un système cohérent serait plus efficace et lisible: il suffirait, d’une part, d’aligner les cantonales et les sénatoriales (si tant est que les Conseils Généraux et le Sénat doivent continuer à exister sous leurs formes actuelles) sur la proportionnelle ; avec bonus pour la liste majoritaire aux élections départementales ; et, d’autre part, d’ajouter une dose (significative) de proportionnelle aux législatives.
- En règle générale, la vie politique française se porterait mieux, si l’on adoptait un système de non-cumul des mandats : un mandat national, sans cumul (parlementaire, uniquement) ; un mandat de direction d’exécutif local, sans autre mandat (Maire, seulement, avec la particularité de l’intercommunalité à résoudre); deux mandats d’exécutifs locaux maximum (Adjoint au maire et Vice-Président d’un conseil général ou régional, par exemple). Nous sommes le seul pays démocratique dans lequel le cumul existe !
De même faut-il réglementer le cumul dans le temps (pas plus de 2 mandats consécutifs. A ce sujet, Le Monde d’hier citait le cas d’un maire à la tête de sa commune depuis…1947 !
Avant de tenter de répondre à cette question "Quel avenir pour la gauche ?", il apparaît nécessaire de faire le point sur la situation de ses différentes composantes (le PS, puis les autres partis dits de gauche).
A suivre.
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