Je confirme les rumeurs (et donc ce n'en sont plus) qui courent depuis quelques heures sur Hénin, à savoir que le Préfet à l'intention de demander au gouvernement de suspendre notre maire de ses fonctions.
Le Conseil des ministres a lieu, en principe, le mercredi (et pourtant c'est le 1er avril!) et l'on peut imaginer que la décision sera prise à cette occasion...
On se pose beaucoup de questions sur l'adoption du budget primitif 2009, ce soir.
Je pense que le résultat du vote n'aura finalement pas beaucoup d'importance. Même s'il recueillait la majorité des voix, le budget sera de toutes les façons rejeté par le Préfet!
Par contre il sera intéressant de voir, dans la majorité actuelle qui, outre ceux qui ont déjà annoncé qu'ils voteraient contre, ceux qui "retourneront leur veste" en lâchant le maire...en perdition
Ne pensez-vous pas qu'un appel à la démission des conseillers municipaux soit le dénouement naturel de cette triste épopée?
RépondreSupprimerCet appel a été fait par plusieurs dont moi, d'ailleurs. Chacun a trouvé une bonne excuse pour s'y soustraire.
RépondreSupprimerAujourd'hui, 2 solutions:
- on en reste à la suspension du Maire; le conseil municipal élira un nouveau Maire (MN Lienemann?). Je ne suis pas sûr que l'on aille plus loin. Vue de l'extérieur une victoire du FN n'est pas exclue: c'est trop risqué, dit-on. A mon avis, le risque n'existe pas si il y a un rassemblement général, Dalongeville n'étant plus un obstacle, pour une telle union.
- le conseil d'Etat entend les différents recours, et déjugent les magistrats lillois qui estimaient que les griefs n'étaient pas suffisants, l'écart des voix étant trop important entre les 2 premiers.
La question, maintenant, est de savoir qui a trompé les électeurs:
- Dalongeville seul?
- ceux qui se sont ralliés à lui? Même s'ils ont fait une erreur d'appréciation (personne n'est infaillible), les signaux étaient très forts depuis quelques mois.
Vous me direz, à juste titre, que l'essentiel s'est produit. Je suis d'accord...Mais je ne peux m'empêcher de penser que nous aurions pu éviter la dernière partie de cette descente aux enfers, qui va nous coûter très cher. Il y a en effet un bâton de dynamite caché dans les nouveaux emprunts et ceux qui ont été renégociés: l'explosion, que prévoit la CRC, se produira quand les pseudo-barrières de protection contre le déplafonnement des taux seront franchies et que les taux d'intérêt seront à 2 chiffres! D'autant plus que le Maire a signé les contrats qui comportaient une clause signifiant qu'il était parfaitement informé des conditions contractuelles, et qu'ainsi le seul argument pour mettre en cause la responsabilité des banques disparaissait (insuffisance d'information). Cela s'appelle de l'irresponsabilité!
Je vous rappelle qui a refusé cette union avec le Maire sortant: l'Alliance Républicaine (à laquelle s'étaient associés Les Verts) et moi-même (à l'époque j'avais démissionné depuis plusieurs mois des Verts et n'étaient pas encore revenu au PS).
Nous étions tous pourtant au même niveau d'information...