Lors de sa Commission Permanente du 29/6, le CR a pris quelques délibérations, en matière de Développement Durable, qui ont quelque peu échappé à l'attention, et pourtant...
1- Création d'un Fonds Régional d'Investissement pour le Climat (FORIC)
Ce fonds, doté de 5 millions d'euros, doit assurer, à des PME, le financement d'investissements d'efficacité énergétique et/ou d'énegies renouvelables souvent non pris en compte par les institutions financières.
Le CR dotera ce fonds de 2,5 millions d'euros. Le FORIC sera géré par la Finorpa, et conjuguera avances remboursables et financement en fonds propres.
2- Programme d'actions Agendas 21 lycées.
32 lycées ont posé candidature et ont été tous retenus. Seuls 2 du Bassin Mininier (Béhal à Lens et Joliot Curie à Oignies)s'étaient portés candidats! Sur 3 ans un programme d'actions de sensibilisation au Développement Durable sera mis en place, afin de concourir à des économies d'énergie, une gestion éco-responsable, et une sensibilisation de l'ensemble de la communauté éducative.
3- Le projet d'autoroute ferroviaire Atlantique Eco-Fret
Le Grenelle de l'Environnement a prévu le développement d'un réseau d'autoroutes ferroviaires pour offrir une alternative performante aux transports routiers à longue distance. Dans une première phase, 3 autoroutes ferroviaires seront mises en place:
- l'autoroute ferroviaire alpine prolongée jusqu'en région lyonnaise,
- l'autoroute ferroviaire entre Perpignan et le Luxembourg
- et l'Autoroute ferroviaire Atlantique Eco-fret (AF AEF) entre le Pays Basque, la région parisienne et le nord de la France( d'où l'importance de la plate-forme de Dourges).
Des travaux énormes sont à prévoir (tunnels, ouvrages d'art...).
Tributaires de la réalisation de la ligne à grande vitesse Tours-Bordeaux prévue en 2016,l'Etat, les Conseils Régionaux concernés (Aquitaine, Poitou-Charentes, Centre, Ile-de-France et NPDC) et RFF (Réseau Ferré de France) ont décidé d'anticiper cette date, vu l'urgence de la situation, et de mettre en place un itinéraire alternatif via Saintes et Niort, pour mi-2011.
La délibération concernée porte sur la convention de financement,prévu jusqu'en 2013, pour laquelle le Conseil Régional NPDC participera à hauteur de 15 millions d'euros, sur 175 millions (dont 78 millions de l'Etat).
4- Schéma régional des véloroutes et voies vertes: validation de la charte de signalisation.
Véloroutes: itinéraires pour cyclistes, à moyenne et longue distance, reliant les régions et traversant les agglomérations dans de bonnes conditions.
Voies vertes: aménagements en site propre réservé aux déplacements non motorisés.Elles sont destinées aux piétons, cyclistes, rollers, personnes à mobilité réduite.
Ces vélo-routes et voies vertes doivent "faire l'objet d'un jalonnement et d'un balisage spécifiques et uniformes sur leur ensemble, et facilement identifiables".
Pour les véloroutes, il y a du pain sur la planche. il suffit de voir le peu de pistes cyclables au sein des 2 agglomérations du territoire.
RépondreSupprimerEn outre, relier les villes de la région à vélo n'est facile. Hénin à Lens par exemple par l'ancienne RN 43. HB à Douai la même RN 43.
L'exemple doit nous venir de Belgique ou des Pays-Bas où pour illustration on utilise les anciens chemins de halage comme voies vertes pour les cyclistes. Chez nous, loger la Deûle par exemple, c'est autre chose. et pourtant, il suffirait de peu.
Je vous conseille de faire un petit tour du côté de la station d'épuration et de l'incinérateur pour respirer le grand air de cet égout à ciel ouvert qu'est la deûle ! Je ne parle même pas de l'état des berges. Un délice à la française.
RépondreSupprimerJe vous invite aussi à venir compter les péniches qui déchargent ou chargent à la plate forme delta 3. C'est édifiant. Encore un ex à la française.
RépondreSupprimerEt maintenant avec la taxe carbone ils vont peut être taxer les ménages qui se chauffent au charbon (les plus pauvres). C'est une honte !
RépondreSupprimerc'est vrai qu'en france les pistes cyclables c'est pas ça...
RépondreSupprimeril faut passer quelques heures aux pays bas pour comparer.
probablement notre culture latine qui valorise le culte de la bagnole au détriment d'autres moyens de locomotion
t et m
ça va y aller en études comme pour le parc des îles. A combien ça va revenir de faire du vélo. Ils vont nous en pondre des factures.
RépondreSupprimerAssurer la sécurité des cyclistes et des piétons, remplacer la voiture pour la santé de chacun et de celle de la planète,rien que cela justifie largement un investissement sans commune mesure avec les bénéfices que nous en retirerons... (d'autant plus que la délibération en question portait sur le financement de la signalisation...)
RépondreSupprimerc'est certain , un tram monopolisant la voie laissera une place inouie aux transports propres : marche , vélo ,véhicules handicapés , voitures enfants , il sera chouette d'ouvrir sa porte et tomber nez à nez avec le tram ou le piéton surpris se jetant le long du mur , je n'invente rien , l'intervenant TRAM à Hénin nous assurait qu'éxistaient des exemples de tram circulant à moins de 2 mètres d'une façade sans créer de vibrations particulières , et puis je lis les commentaires d'habitants de communes utilisant de maniere trop intensive en centre ville ce transport , des riverains de celui ci , mais je dois reconnaitre les approbations de ceux , n'utilisant que rarement ce transport , ceux habitant lointainement , oui ceux là applaudissent , bien à vous
RépondreSupprimerEt bien alors combien pour cette fameuse signalisation ? Parce que les élus ont parlé financement nous dit on ?
RépondreSupprimerA Anonyme de 8H20
RépondreSupprimerExtrait de la délibération: "Les dépenses relatives seront intégrées aux travaux de réalisation des véloroutes et voies vertes, avec une participation régionale à hauteur du côut global HT du projet plafonné à 50 000€/km (cf délibération n°20051400 de a Commission Permanente du 4/7/05)".
Il ne s'agit donc pas d'une dépense supplémentaire, mais d'un coût intégré à l'investissement déjà programmé,auquel participent les collectivités locales. Evidemment les non-cyclistes (et les non-piétons) peuvent toujours penser que c'est trop: mais là on a affaire à des râleurs patentés qui ne pensent justifiées que les dépenses les concernant personnellement.
C'est vrai qu'il y a du boulot pour faire comprendre ce qu'est l'intérêt général...d'autant plus que mêmes certains politiques le confondent avec leur intérêt personnel: peu nombreux, certes, mais suffisamment pour entamer la crédibilité de ceux qui y croient...
Rien à voir un râleur, je veux juste savoir ou va notre fric. C'est la moindre des choses !
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