Au moment où le débat fait rage, en France, entre ceux qui:
- pensent que la vaccination généralisée entraînera, par ses effets secondaires, plus de conséquences dommageables qu'une soi-disante pandémie; estiment que l'on engraisse des multinationales pharmaceutiques (94 millions de vaccins commandés, cas unique au monde); qu'il est inutile de fabriquer un vaccin contre un virus qui mute constamment; ne veulent pas qu'on les oblige à se faire vacciner; sont certains qu'il n'y aura pas de pandémie...
- voient là une application du principe constitutionnel de précaution; croient aveuglément en la science; sont persuadés qu'il vaut mieux "prévenir que guérir"; militent pour une politique centralisée de santé publique...
Il me semble utile d'ajouter, à la réflexion de chacun, des éléments concernant la fabrication d'un vaccin, de la décision de le mettre au point à sa commercialisation. C'est l'objet de l'article suivant du Monde:
LE MONDE | 15.08.09 | 14h22 • Mis à jour le 15.08.09 | 19h13
La mise au point de vaccins spécifiques contre le nouveau virus grippal A(H1N1) est une course contre la montre : la maladie s'est diffusée dans 170 pays, avec un accroissement des cas notamment dans l'hémisphère Sud. Mais cette course sera marquée par des étapes indispensables, d'une durée incompressible, tant pour s'assurer de la capacité du vaccin à induire une réponse efficace du système immunitaire que pour détecter d'éventuels effets indésirables. Tour d'horizon des questions en suspens.
Qui fabrique les nouveaux vaccins ?
L'Organisation mondiale de la santé (OMS) recense une vingtaine d'industriels détenant une autorisation de mise sur le marché pour un vaccin antigrippal saisonnier. Trois laboratoires dominent la production mondiale : le britannique GlaxoSmithKline (GSK), le suisse Novartis et le français Sanofi Pasteur.
Où en est-on de leur mise au point ?
Les premiers essais cliniques avec des vaccins expérimentaux ont déjà commencé. Le docteur Marie-Paule Kieny, directrice de l'initiative pour la recherche vaccinale à l'OMS, recense "sept fabricants qui ont démarré des essais cliniques", en cours "dans au moins cinq pays : Chine, Australie, Royaume-Uni, Allemagne et Etats-Unis".
L'essai européen de Sanofi Pasteur, qui se déroulera en France et en Finlande, va débuter dans les semaines à venir, indique Benoît Rungeard, directeur de la communication produit du fabricant. L'essai américain de Sanofi Pasteur est déjà en cours. De même, le laboratoire GSK mènera son essai européen dans plusieurs pays, "notamment en Allemagne, en Espagne, en Belgique et en France ", précise le docteur Soizic Courcier, directeur médical et des affaires réglementaires chez GSK.
A quoi servent ces essais ?
Ils sont indispensables pour déterminer la dose optimale à injecter pour provoquer une réponse efficace du système immunitaire contre le virus. Ils permettront d'évaluer la nécessité ou non d'associer un adjuvant, destiné à renforcer l'efficacité du vaccin. Ils permettront enfin de déterminer si une seule injection est suffisante ou s'il faut en pratiquer deux. Cette question est fondamentale car, pour une même quantité de vaccin produite, le nombre de personnes qui pourront être vaccinées varie alors du simple au double.
Comment sont-ils fabriqués ?
Tous les laboratoires travaillent à partir de la même souche virale, envoyée fin mai par les centres collaborateurs de l'OMS, qui leur ont aussi adressé les réactifs servant à en tester l'efficacité. Ils sont produits à partir des protéines de surfaces du virus (dont les initiales sont H et N) et d'une souche de virus grippal rendue inoffensive. Ce "virus vaccinal" est donc un hybride non pathogène, porteur d'antigènes spécifiques de la souche A(H1N1) contre laquelle on veut immuniser. La culture se fait classiquement sur des blancs d'oeufs, mais aussi sur cellules.
Est-on sûr qu'ils seront efficaces le temps venu ?
Si le virus A(H1N1) devait muter substantiellement à l'automne, l'efficacité des vaccins pourrait être remise en question. Pour l'heure, de telles mutations n'ont pas été observées.
Comment leur sécurité est-elle évaluée ?
Comme tout essai avec des produits de santé, les études sont strictement encadrées (comité d'éthique, nécessité d'un consentement éclairé...). Le laboratoire s'adresse à un médecin, dans un hôpital ou un centre de vaccinations, qui sera l'investigateur principal, explique le docteur Courcier. C'est à lui qu'incombe la responsabilité de recruter les volontaires, de conduire l'essai et de recueillir les données. L'effectif participant (de l'ordre de 1 500 à 2 000 personnes) ne permet pas toujours de mettre en évidence des effets secondaires rares. Un suivi est prévu lors des campagnes de vaccination.
Qui participe aux essais cliniques et dans quelles conditions ?
Il s'agit de volontaires sains, déjà inscrits sur des fichiers de centres effectuant des essais cliniques ou recrutés pour l'occasion. En France, la rémunération d'une personne participant à des essais cliniques ne peut dépasser 4 500 euros par an. Les essais de Sanofi Pasteur ont lieu sur trois groupes d'âge : enfants (non rémunérés, avec le consentement des parents), adultes et personnes âgées, signale Benoît Rungeard.
Dans quels délais seront-ils disponibles ?
Une fois qu'une nouvelle souche de virus grippal pandémique a été identifiée, il faut cinq à six mois avant qu'un vaccin ayant reçu autorisation de mise sur le marché soit livré, selon l'OMS. La préparation et la vérification de la souche utilisée pour le vaccin prennent jusqu'à deux mois. La fabrication et le contrôle qualité des premiers lots, destinés aux essais cliniques, prend neuf semaines.
Les essais cliniques nécessitent au moins quatre semaines. Suit le délai lié à la demande d'autorisation, dont la durée varie selon que l'autorité de régulation considère qu'il s'agit d'un nouveau vaccin ou d'un changement de souche pour un vaccin déjà autorisé. De plus, dans le cadre de la préparation de vaccin contre le virus de la grippe aviaire H5N1, les laboratoires ont fait enregistrer des "prototypes", ce qui accélère la procédure d'autorisation.
En tout état de cause, Sanofi Pasteur pense disposer des premiers résultats des essais cliniques courant octobre. La production commencera alors, sans attendre l'autorisation finale de mise sur le marché. D'autres fabricants pourraient être plus avancés : début août, la ministre française de la santé Roselyne Bachelot déclarait vouloir démarrer les vaccinations fin septembre.
Paul Benkimoun
Demain , je ne me sens pas bien etc.......Mon médecin( il faut lui tirer l'oeille) va-t-il se déplacer, ou vais aller au cabinet contaminer tout le monde ?
RépondreSupprimerMonsieur Alpern toujours accro aux journaux de gauche détendeur de vérité...après Dieu !
RépondreSupprimerBien que Hubert Beuve-Méry alias Sirius se disait électron libre , il avait toujours trouvé son inspiration à gauche payant, ayant même soutenu Mitterrand .
Citrons, kiwis,HE de thym ,HE d'eucalyptus globulus ou radiata en prévention.
RépondreSupprimerDans un seau d'eau , un verre de vinaigre blanc,2 gouttes de HE de Thym , une cuillère à café de produit vaisselle pour désinfecter le sol.
Dans un vaporisateur, deux cuillères à soupe de vinaigre blanc, 2 gouttes de H.E de thym et remplir d'eau , excellent pour tout désinfecter(robinetteries, poignets de porte ,lunette de toilette etc ..)écologique et plus efficace que le Javel .
Mieux vaut prévenir que guérir !
n' avez vous pas tous l 'impression qu 'on vous mêne par le bout du nez ...même masqué... en vous faisant croire a une TERRIBLE GRIPPE !
RépondreSupprimerLes LABOS PHARMACEUTIQUES rigolent.. et la Securité sociale , une fois de plus paiera pour enrichir le monde medical...
Qu 'enpensez vous ?
J'ai loupé beaucoup de chose en 15 jours de vacances... Le Monde est desormais de gauche !!
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