Tout citoyen peut, et l'on s'en félicite, avoir accès à tout ce qui concerne le réchauffement climatique et la conférence de Copenhague.
Je souhaiterais, dans cette série d'articles ouvrir la porte aux controverses, ce qui peut permettre de regarder les questions fondamentales qui se posent, sous un autre angle.
Jje ne suis pas scientifique: aussi, pour les questions qui relèvent de ce domaine, me suis-je référé à des experts, ou supposés tels, en la matière: H.Le Treut, Jean Patou, C.Allègre (notamment pour son regard sceptique) et ai-je emprunté au journal Le Monde (édition du 7/12) et à l'article de Wikipedia (controverses sur le réchauffement climatique).
Je me suis senti un peu plus compétent (c'est relatif, bien sûr) pour parler des enjeux économiques, sociaux et politiques.
Ce sujet sera donc évoqué en 3 parties (voire plus, si nécessaire):
- la réalité du réchauffement climatique
- ses causes
- ses conséquences
La réalité du réchauffement climatique:
* la réalité du réchauffement climatique : à quelques exceptions près, au sein de la communauté scientifique, elle n'est plus mise en doute, mais son ampleur l'est davantage.
L'hypothèse d'un réchauffement climatique s'appuie sur les rapports du groupe I du GIEC (Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat) rédigés par plus de 600 scientifiques spécialistes du climat. Ceux-ci ont été approuvés par les principales académies des sciences. Cependant, un certain nombre de voix s'élèvent pour tempérer les mesures produites dans ces rapports, parmi lesquelles des scientifiques dont certains ne sont ni climatologues ni météorologistes.
Voici les principales critiques de ces scientifiques sceptiques et les réponses qu'on peut apporter:
1- il n’y aurait pas de réchauffement en cours et le réchauffement mesuré vient de ce que la plupart des stations météorologiques sont en zone urbaine, des ilots de chaleur croissante.
Réponse: les météorologues et climatologues en tiennent compte dans le calcul des températures moyennes.
2-La preuve que les températures continentales sont entachées de l’effet ilot urbain, températures souvent prises en ville) c’est que la température globale a plus augmenté sur les continents que sur les océans.
Réponse: l’inertie thermique des océans retarde nécessairement leur réchauffement par rapport aux continents.
3-L’Antarctique ne s’est pas réchauffé mais refroidi.
Réponse: dans les régions côtières de ce très vaste continent, l’évolution des températures dépend aussi de la température de l’océan. Certaines se sont réchauffées, d'autres se sont refroidies
4-Depuis 10 ans, le climat se refroidit.
Réponse: pour affirmer cela, les climato-sceptiques se basent sur le maximum hors norme de 1998, dû à un très fort El Niño (hausse des températures), et à la dernière température annuelle disponible, celle de 2008 (phénomène inverse La Nina, avec baisse des températures dans le même Pacifique), et donc une augmentation moyenne très faible . Même si 2008 est l’année la plus froide du 21ème siècle, elle reste parmi les 10 années les plus chaudes qui, après 1998 sont dans l'ordre : 2005 (il y a 3 ans et pratiquement à égalité avec 1998), 2003, 2002, 2004, 2006, 2007, 2001,1997, 2008, et ensuite seulement, les années antérieures à 1997.
5-Au 21ème siècle, on n’observe pas la rapide montée des températures des années 1990, preuve qu’il n’y a pas de réchauffement en cours.
Réponse: on ne peut pas quantifier le climat sur seulement quelques années d’observations, la variabilité météorologique est trop forte. Pour définir un climat, il faut plusieurs décennies d’observations
De fait, rappelle Hervé Le Treut, directeur de l'Institut Pierre-Simon-Laplace, "la température moyenne globale n'est qu'un indicateur du réchauffement comme un autre : on peut aussi rappeler que les trois dernières années ont vu les plus fortes réductions estivales de la banquise arctique" jamais mesurées.
Pour autant, un intense débat est en cours au sein du GIEC sur une possible pause du réchauffement au cours de la prochaine décennie, temporairement "masqué" par les phases froides de cycles naturels de l'Atlantique et du Pacifique .
En septembre, au cours d'une réunion de l'Organisation météorologique mondiale (OMM), le climatologue Mojib Latif, qui dirige une équipe réputée à l'université de Kiel (Allemagne), a ainsi déclaré "qu'il est possible que nous entrions dans une décennie, peut-être deux, dans laquelle les températures diminueront par rapport à aujourd'hui". Ce qui, a-t-il ajouté en substance, ne serait pas la "fin" du changement climatique, mais seulement l'occultation, temporaire, de l'un de ses multiples effets...
Je souhaiterais, dans cette série d'articles ouvrir la porte aux controverses, ce qui peut permettre de regarder les questions fondamentales qui se posent, sous un autre angle.
Jje ne suis pas scientifique: aussi, pour les questions qui relèvent de ce domaine, me suis-je référé à des experts, ou supposés tels, en la matière: H.Le Treut, Jean Patou, C.Allègre (notamment pour son regard sceptique) et ai-je emprunté au journal Le Monde (édition du 7/12) et à l'article de Wikipedia (controverses sur le réchauffement climatique).
Je me suis senti un peu plus compétent (c'est relatif, bien sûr) pour parler des enjeux économiques, sociaux et politiques.
Ce sujet sera donc évoqué en 3 parties (voire plus, si nécessaire):
- la réalité du réchauffement climatique
- ses causes
- ses conséquences
La réalité du réchauffement climatique:
* la réalité du réchauffement climatique : à quelques exceptions près, au sein de la communauté scientifique, elle n'est plus mise en doute, mais son ampleur l'est davantage.
L'hypothèse d'un réchauffement climatique s'appuie sur les rapports du groupe I du GIEC (Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat) rédigés par plus de 600 scientifiques spécialistes du climat. Ceux-ci ont été approuvés par les principales académies des sciences. Cependant, un certain nombre de voix s'élèvent pour tempérer les mesures produites dans ces rapports, parmi lesquelles des scientifiques dont certains ne sont ni climatologues ni météorologistes.
Voici les principales critiques de ces scientifiques sceptiques et les réponses qu'on peut apporter:
1- il n’y aurait pas de réchauffement en cours et le réchauffement mesuré vient de ce que la plupart des stations météorologiques sont en zone urbaine, des ilots de chaleur croissante.
Réponse: les météorologues et climatologues en tiennent compte dans le calcul des températures moyennes.
2-La preuve que les températures continentales sont entachées de l’effet ilot urbain, températures souvent prises en ville) c’est que la température globale a plus augmenté sur les continents que sur les océans.
Réponse: l’inertie thermique des océans retarde nécessairement leur réchauffement par rapport aux continents.
3-L’Antarctique ne s’est pas réchauffé mais refroidi.
Réponse: dans les régions côtières de ce très vaste continent, l’évolution des températures dépend aussi de la température de l’océan. Certaines se sont réchauffées, d'autres se sont refroidies
4-Depuis 10 ans, le climat se refroidit.
Réponse: pour affirmer cela, les climato-sceptiques se basent sur le maximum hors norme de 1998, dû à un très fort El Niño (hausse des températures), et à la dernière température annuelle disponible, celle de 2008 (phénomène inverse La Nina, avec baisse des températures dans le même Pacifique), et donc une augmentation moyenne très faible . Même si 2008 est l’année la plus froide du 21ème siècle, elle reste parmi les 10 années les plus chaudes qui, après 1998 sont dans l'ordre : 2005 (il y a 3 ans et pratiquement à égalité avec 1998), 2003, 2002, 2004, 2006, 2007, 2001,1997, 2008, et ensuite seulement, les années antérieures à 1997.
5-Au 21ème siècle, on n’observe pas la rapide montée des températures des années 1990, preuve qu’il n’y a pas de réchauffement en cours.
Réponse: on ne peut pas quantifier le climat sur seulement quelques années d’observations, la variabilité météorologique est trop forte. Pour définir un climat, il faut plusieurs décennies d’observations
De fait, rappelle Hervé Le Treut, directeur de l'Institut Pierre-Simon-Laplace, "la température moyenne globale n'est qu'un indicateur du réchauffement comme un autre : on peut aussi rappeler que les trois dernières années ont vu les plus fortes réductions estivales de la banquise arctique" jamais mesurées.
Pour autant, un intense débat est en cours au sein du GIEC sur une possible pause du réchauffement au cours de la prochaine décennie, temporairement "masqué" par les phases froides de cycles naturels de l'Atlantique et du Pacifique .
En septembre, au cours d'une réunion de l'Organisation météorologique mondiale (OMM), le climatologue Mojib Latif, qui dirige une équipe réputée à l'université de Kiel (Allemagne), a ainsi déclaré "qu'il est possible que nous entrions dans une décennie, peut-être deux, dans laquelle les températures diminueront par rapport à aujourd'hui". Ce qui, a-t-il ajouté en substance, ne serait pas la "fin" du changement climatique, mais seulement l'occultation, temporaire, de l'un de ses multiples effets...
à anonyme de 21h47 de l'article précédent.
RépondreSupprimerles moutons de panurges n'étaient pas isolés et pourtant...
alain alpern a déjà évoqué dans un de ses article la jurisprudence en la matière.
l'article de 20 minutes est mal écrit et son argumentation inexistante
t et m
à titre d'exemple, même s'il est imparfait, nous pourrions comparer la situation de Mr Duquenne à un directeur d'école primaire ou secondaire. Ces derniers n'ont pas une fonction de chef de service. C'est la raison pour laquelle ils peuvent être élus
RépondreSupprimert et m
Rappelons, comme T et M, que D Duquenne n'exerçait que des fonctions de chargé de mission, sans aucun rapport avec les territoires: parce que si l'incompatibilité existe c'est bien pour empêcher des rapports "troubles" entre collectivités. Or ce n'était pas la fonction de DD. Je crois que le texte est clair dans la lettre et dans l'esprit.
RépondreSupprimerSi par extraordinaire, le Tribunal faisait la mauvaise interprétation, un recours devant le Conseil d'Etat aurait toutes les chances d'aboutir.
Je rappelle que ce qui est, par contre, infiniment plus probable c'est l'annulation du décret de révocation, car je ne vois aucun argument juridique pour en éviter les conséquences...RV sous peu devant le Conseil d'Etat chargé d'examiner l'affaire...
mon commentaire (qui ne sera pas publié) sur le blog de Mr Briois à propos de l'article du 8 décembre sur le ccas
RépondreSupprimer"Mme Brigitte n'évoque à aucun moment les effets de la politique de Mr Sarkozy.....
encore une frontiste qui est en voie de basculer vers l'UMP
un syphon un syphon les petites marinettes"
A anonyme de 8H17: et GEORG FRECH:? Honte au PS de marcher dans le sillon de l'extreme droite à des fins purement électoralistes. A force d'user et abuser, le PS perdra tout son électorat, surtout les jeunes qui ont un idéal de société...
RépondreSupprimerm'en fout
RépondreSupprimerje ne suis pas socialiste
un siphon fon fon les petites marinettes
Mais que faisait Daniel Duquenne au CR alors ?
RépondreSupprimer"Mais que faisait Daniel Duquenne au CR alors? "
RépondreSupprimerBonne question. En effet, depuis qu'il est maire, il "travaillait 2 jours par semaine et n'aurait pas été remplacé pour les 3 autres jours!
Hum, tout cela n'a pas beaucoup de rapport avec le changement climatique!
RépondreSupprimerPourtant l'article est intéressant et je me pose beaucoup de questions.
Exemple: La Planète est-elle vraiment fichue, si on ne fait rien, ou pas assez? Dieu va-t-il nous sauver? Qu'est-ce qui fait que l'on doit se préoccuper de nos descendants? Faut-il avoir peur des réfugiés climatiques?
C'est vous dire l'importance du sujet. MDR le sondage sur les préoccupations des nordistes ! D'autant plus que des hackers, en piquant des emails aux scientifiques pro-réchauffement ont dénoncé le sérieux de ces études...
RépondreSupprimerA Anonyme de 11H48
RépondreSupprimerCe n'est pas bien de désinformer!
Voir par exemple le Monde daté de ce jour, dont ci-dessous un extrait. Les medias ont de suite compris ce que les pirates essayent de faire, mais l'escroquerie intellectuelle a rapidement été éventée.
"Quelques semaines avant l'ouverture des négociations de Copenhague, un ou des pirates informatiques pénètrent dans les serveurs de l'unité de recherche climatique (CRU) de l'université d'East Anglia (Royaume-Uni). Ils y récupèrent frauduleusement de nombreux documents ainsi que les archives de treize années d'échanges de courriels entre les scientifiques du CRU et leurs collègues américains et européens ; une soigneuse sélection d'un millier de ces messages environ est exposée sur le Net le 19novembre.
Les messages exposés suggèrent que certains climatologues ont tenté d'entraver la publication de travaux "climato-sceptiques" qu'ils jugeaient indigents. De même, cette correspondance met au jour la volonté d'un scientifique de ne pas partager certaines données brutes avec le reste de la communauté scientifique. Pour la blogosphère "climato-sceptique", certains messages montrent en outre que leurs auteurs manipulent leurs résultats.
Un unique message, remontant à 1999, pouvait être interprété comme une tentative de corruption de données. Dans celui-ci, Phil Jones, directeur du CRU, explique avoir eu recours à une "astuce" pour "masquer le déclin de températures". Sortie de son contexte, la phrase peut faire entendre que la température moyenne terrestre établie par le CRU a été artificiellement rehaussée. M.Jones a expliqué avoir utilisé le terme "astuce" dans un contexte familier pour corriger une divergence, bien documentée entre l'épaisseur de cernes d'arbres et les températures à en déduire…"
intéressant le questionnement de l'anonyme de 11h15. rapprocher le sommet de Copenhague de nos réalités quotidiennes c'est peut être la clef
RépondreSupprimeroublions l'anonyme de 11h48, il ne fait que répéter (bêtement) ce qu'il a entendu
t et m
A Anonyme de 11H15
RépondreSupprimerRéponses un peu lapidaires à vos questions:
- Ce n'est pas la Planète qui risque d'être fichue, c'est la vie sur cette Terre!
- Je ne suis pas sûr qu'il faille compter sur Dieu, qui fut silencieux lors de catastrophes précédentes...
- Se préoccuper de ses descendants c'est se préoccuper de soi. Nous faisons tous partie d'une grande famille et nous sommes très dépendants les uns des autres. Prenez l'exemple de la chaîne alimentaire: du plancton à l'Homme, qu'un maillon manque et la catastrophe est en vue...Cela s'appelle aussi la solidarité intergénérationnelle
- Quant aux réfugiés climatiques, il ne faut pas en avoir peur, mais il faut effectivement anticiper le phénomène: à nous (les pays) de pallier aux déchaînements de la nature! A ce sujet, on n'en parle pas beaucoup à Copenhague, quoique l'exemple des Maldives (cette île qui va disparaître, engloutie par les eaux) aient frappé les esprits!