Voici une rencontre dont l’issue ne laissait aucun doute. Victoire espagnole donc. La Furia Roja a gagné 2-0 mais on ne peut pas dire que les joueurs de Vicente Del Bosque ont fait preuve d’une grande furie pour soigner leur différence de but, qui pourrait entrer en compte au moment de faire les bilans dans ce groupe H…
Comme à son agréable habitude, la sélection espagnole a offert un jeu très léché qui a abouti à de nombreuses occasions nettes de but. Dès les premières minutes de jeu, elle prit les commandes des opérations en monopolisant le ballon et en se procurant tout de suite des situations chaudes, pour preuve cette superbe frappe de David Villa (7ème) qui s’écrasa sur la barre hondurienne. Le premier but arriva dès la 17ème minute. L’ouverture du score de David Villa constitua le premier exploit individuel concrétisé en but : en effet, l’attaquant du FC Valence se joua de trois défenseurs honduriens par des dribbles irrésistibles avant de frapper en déséquilibre dans la lucarne de Valladares, le portier du Honduras. Un but splendide ! Malgré une supériorité évidente, les coéquipiers d’Iker Casillas échouèrent dans leurs nombreuses tentatives dans le camp hondurien. La mi-temps était sifflée sur cet avantage d’un but pour l’Espagne. Sur ce même laps de temps, les Honduriens eurent du mal à s’approcher du but de Casillas sans toutefois fermer le jeu.
La seconde période démarra en trombe. David Villa doubla d’entrée la mise d’une frappe des 18 mètres malencontreusement contrée par un défenseur hondurien (50ème). Allait-on vivre un scénario similaire au Portugal-Corée du Nord de ce début d'après-midi où le petit poucet coréen s’effondra dans les quarante-cinq dernières minutes ? Eh bien, non ! Malgré un nombre incalculable d’actions franches, dont un pénalty tiré à côté par le même David Villa (63ème), les Honduriens gardèrent leur cage inviolée jusqu’au coup de sifflet final. Avec plus de conviction dans leurs attaques, les Centroaméricains auraient même bien pu causer quelques soucis à l’arrière-garde espagnole, parfois trop facile. Finalement, le Honduras ne repart qu’avec deux buts dans l'escarcelle. Point de valise, les Espagnols ont été indulgents, la victoire aurait pu ou dû être bien plus large...
Evidemment, avec trois points au compteur, les champions d’Europe en titre repartent sur des bases plus rassurantes avant de jouer gros lors du troisième et dernier match de poule face au Chili. Un match décisif qui n’est pas gagné d’avance, comme cela était le cas ce soir face à un adversaire relativement modeste. En effet, en préjugeant d’une victoire suisse face au Honduras, il y a des chances pour que les trois équipes du groupe finissent à 6 points. Le cas échéant, la différence de but prendrait alors toute son importance. En gaspillant beaucoup de gâchettes aujourd’hui face au Honduras, l’Espagne, favorite de ce Mondial, ne vient-elle pas d’effectuer un péché d’orgueil qui pourrait lui coûter cher ? Réponse le 25 juin…
PL
Comme à son agréable habitude, la sélection espagnole a offert un jeu très léché qui a abouti à de nombreuses occasions nettes de but. Dès les premières minutes de jeu, elle prit les commandes des opérations en monopolisant le ballon et en se procurant tout de suite des situations chaudes, pour preuve cette superbe frappe de David Villa (7ème) qui s’écrasa sur la barre hondurienne. Le premier but arriva dès la 17ème minute. L’ouverture du score de David Villa constitua le premier exploit individuel concrétisé en but : en effet, l’attaquant du FC Valence se joua de trois défenseurs honduriens par des dribbles irrésistibles avant de frapper en déséquilibre dans la lucarne de Valladares, le portier du Honduras. Un but splendide ! Malgré une supériorité évidente, les coéquipiers d’Iker Casillas échouèrent dans leurs nombreuses tentatives dans le camp hondurien. La mi-temps était sifflée sur cet avantage d’un but pour l’Espagne. Sur ce même laps de temps, les Honduriens eurent du mal à s’approcher du but de Casillas sans toutefois fermer le jeu.
La seconde période démarra en trombe. David Villa doubla d’entrée la mise d’une frappe des 18 mètres malencontreusement contrée par un défenseur hondurien (50ème). Allait-on vivre un scénario similaire au Portugal-Corée du Nord de ce début d'après-midi où le petit poucet coréen s’effondra dans les quarante-cinq dernières minutes ? Eh bien, non ! Malgré un nombre incalculable d’actions franches, dont un pénalty tiré à côté par le même David Villa (63ème), les Honduriens gardèrent leur cage inviolée jusqu’au coup de sifflet final. Avec plus de conviction dans leurs attaques, les Centroaméricains auraient même bien pu causer quelques soucis à l’arrière-garde espagnole, parfois trop facile. Finalement, le Honduras ne repart qu’avec deux buts dans l'escarcelle. Point de valise, les Espagnols ont été indulgents, la victoire aurait pu ou dû être bien plus large...
Evidemment, avec trois points au compteur, les champions d’Europe en titre repartent sur des bases plus rassurantes avant de jouer gros lors du troisième et dernier match de poule face au Chili. Un match décisif qui n’est pas gagné d’avance, comme cela était le cas ce soir face à un adversaire relativement modeste. En effet, en préjugeant d’une victoire suisse face au Honduras, il y a des chances pour que les trois équipes du groupe finissent à 6 points. Le cas échéant, la différence de but prendrait alors toute son importance. En gaspillant beaucoup de gâchettes aujourd’hui face au Honduras, l’Espagne, favorite de ce Mondial, ne vient-elle pas d’effectuer un péché d’orgueil qui pourrait lui coûter cher ? Réponse le 25 juin…
PL
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