On se demande toujours pourquoi les Hollandais en font un strict minimum. C'est une caractéristique de leur football: un jeu de passe à 10 par des joueurs robustes et soudain une accélération et une occasion dangereuse. C'est encore ce qui s'est passé cet après-midi. Jeu monotone, puis une éclaircie, renouvelée à plusieurs reprises (une dizaine d'occasions dangereuses), ponctuées par 2 buts. Robben, auteur du premier, à la 18ème, avec son sempiternel jeu, part de son aile droite vers le centre et après un dernier crochet, décoche un tir victorieux des 20 mètres! Imparable!
Le second (84') est plus classique: Kuyt déboule sur sa gauche, efface le gardien, et centre parfaitement en retrait dans les pieds de Snijder qui marque du plat du pied, comme à la parade. Clair et net!
Les Slovaques sauvent l'honneur, à la dernière minute, sur penalty (Vittek).Ils ont réussi l'exploit de battre l''Italie, mais ont montré leurs limites aujourd'hui.
Les Hollandais, dont on attend confirmation de leur statut de favori, rencontreront le vainqueur de ce soir (Brésil ou Chili). Ont-ils un potentiel supérieur à ce que l'on a vu ou ont-ils atteint leur maximum de compétence? Dans le premier cas, ils iront très, très loin...Sinon, ils seront éliminés dès le tour suivant. Je pencherai vers un potentiel énorme, capable de battre les Brésiliens dans le probable prochain quart de finale...
AA
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Qualification « mécanique » des Oranje pour les quarts de finale ! En donnant l’impression de ne jamais forcer leur talent, les Pays-Bas éliminent logiquement une équipe de Slovaquie trop gentille. Cette capacité à accélérer quand ils le souhaitent est la force principale des Néerlandais. Une force tranquille, dont on se demande bien où elle s’arrêtera…
Dieu qu’elle eut du mal à décoller cette partie ! Pourtant, le début de rencontre fut intéressant avec des incursions offensives des deux côtés. La sélection néerlandaise ouvrit le score sur une « spéciale » d’Arjen Robben (18ème). Titularisé d’entrée pour la première fois de cette Coupe du Monde, l’attaquant du Bayern de Munich repiqua au centre et, malgré l’opposition de trois défenseurs, logea une frappe du gauche « chirurgicale » dans le petit filet du but de Mucha, le gardien Slovaque. Un classique du genre qui mêla vitesse d’exécution, soudaineté et précision de la frappe ! Toutes les défenses du monde savent ce que Robben va faire à l’avance, mais bien peu sont celles qui sont capables de contrer ce diable de batave… L’entame de match fut donc idéale pour les Pays-Bas qui déroulèrent ensuite, sans paniquer, une partition sans saveur. Empruntés et limités dans leur expression collective, les Slovaques éprouvèrent toutes les difficultés pour s’approcher du but gardé par Stekelenburg.
La deuxième mi-temps partit sur les mêmes bases que la première : l’équipe hollandaise continua à jouer sur un rythme tranquille et piqua, tel un scorpion, de temps en temps la défense slovaque. Mais elle trouva sur son passage un excellent Mucha, qui repoussa longtemps l’échéance. La sélection d’Europe centrale se remua, enfin, dans les vingt-cinq dernières minutes. Mais Stoch (67ème) et Vittek (68ème et 78ème) échouèrent soit sur un Stekelenburg vigilant et décisif soit par maladresse. La chance des Slovaques de recoller à la marque passa. A la 84ème, Sneijder enfonça définitivement le clou en profitant d’un excellent travail de Kuyt. Si la Slovaquie manqua de suite dans les idées pour bousculer l’équipe hollandaise, elle réussit, en revanche, sa sortie en atténuant le score sur un pénalty de dernière seconde transformé par Vittek (93ème). De quoi rendre plus douce cette élimination par la « Tulipe » néerlandaise…
Les Bataves sont toujours en lisse dans ce Mondial. Leur collectif approximatif est pour l’instant comblé par des actions individuelles de grande classe. Mais attention à la suffisance, défaut principal du football néerlandais ! Car le prochain adversaire des Hollandais sera d’un tout autre calibre (Brésil ou Chili) et pourrait bien ébranler leur force tranquille…
PL
Dieu qu’elle eut du mal à décoller cette partie ! Pourtant, le début de rencontre fut intéressant avec des incursions offensives des deux côtés. La sélection néerlandaise ouvrit le score sur une « spéciale » d’Arjen Robben (18ème). Titularisé d’entrée pour la première fois de cette Coupe du Monde, l’attaquant du Bayern de Munich repiqua au centre et, malgré l’opposition de trois défenseurs, logea une frappe du gauche « chirurgicale » dans le petit filet du but de Mucha, le gardien Slovaque. Un classique du genre qui mêla vitesse d’exécution, soudaineté et précision de la frappe ! Toutes les défenses du monde savent ce que Robben va faire à l’avance, mais bien peu sont celles qui sont capables de contrer ce diable de batave… L’entame de match fut donc idéale pour les Pays-Bas qui déroulèrent ensuite, sans paniquer, une partition sans saveur. Empruntés et limités dans leur expression collective, les Slovaques éprouvèrent toutes les difficultés pour s’approcher du but gardé par Stekelenburg.
La deuxième mi-temps partit sur les mêmes bases que la première : l’équipe hollandaise continua à jouer sur un rythme tranquille et piqua, tel un scorpion, de temps en temps la défense slovaque. Mais elle trouva sur son passage un excellent Mucha, qui repoussa longtemps l’échéance. La sélection d’Europe centrale se remua, enfin, dans les vingt-cinq dernières minutes. Mais Stoch (67ème) et Vittek (68ème et 78ème) échouèrent soit sur un Stekelenburg vigilant et décisif soit par maladresse. La chance des Slovaques de recoller à la marque passa. A la 84ème, Sneijder enfonça définitivement le clou en profitant d’un excellent travail de Kuyt. Si la Slovaquie manqua de suite dans les idées pour bousculer l’équipe hollandaise, elle réussit, en revanche, sa sortie en atténuant le score sur un pénalty de dernière seconde transformé par Vittek (93ème). De quoi rendre plus douce cette élimination par la « Tulipe » néerlandaise…
Les Bataves sont toujours en lisse dans ce Mondial. Leur collectif approximatif est pour l’instant comblé par des actions individuelles de grande classe. Mais attention à la suffisance, défaut principal du football néerlandais ! Car le prochain adversaire des Hollandais sera d’un tout autre calibre (Brésil ou Chili) et pourrait bien ébranler leur force tranquille…
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