L'affaire devient très compliqué, d'autant plus qu'on vient d'apprendre:
- le ministre a admis, ce matin, devant des journalistes, qu'il avait bien écrit une lettre en faveur du conseiller de Liliane Bettencourt, pour demander la légion d'honneur.
- Liliane Bettencourt aurait cité Nicolas Sarkozy parmi ses solliciteurs, affirme François-Marie Banier.
Ce qui suit est donc un résumé de cette "affaire" dont les conséquences sont gravissimes pour le Président Sarkozy, son gouvernement et la crédibilité du monde politique en général.
Le Monde 2/9/2010
Episode 1 : Une histoire de famille
Tout démarre au sein de la riche famille Bettencourt. Au décès d'André, ancien ministre gaulliste, son épouse Liliane, unique héritière de l'entreprise L'Oréal, devient la femme la plus riche de France. Liliane Bettencourt, aujourd'hui âgée de 87 ans, s'est entichée d'un photographe, François-Marie Banier, qu'elle couvre de cadeaux. On parle d'un milliard d'euros de dons divers, dont une île aux Seychelles non déclarée au fisc. Elle a en outre fait de lui son légataire universel. Sa fille, Françoise Bettencourt-Meyers, ne l'entend pas de cette oreille. En décembre 2007, elle porte plainte pour "abus de faiblesse".
Mais Liliane Bettencourt et ses avocats ne se laissent pas faire. En février 2009, un psychiatre la déclare "saine d'esprit". En décembre suivant, sa fille contre-attaque auprès du juge des tutelles, qui refuse sa demande de placer Liliane Bettencourt sous protection judiciaire. Celle-ci est assistée d'un gestionnaire de fortune, Patrice de Maistre, qui s'occupe de ses biens et de ses intérêts.
Pour des raisons non encore élucidées, le maître d'hôtel de l'héritière de L'Oréal entreprend d'enregistrer ses conversations durant presque un an. Le contenu des bandes, livré à la justice, est révélé, le 16 juin 2010, par le site d'information Mediapart et par Le Point.
Episode 2 : L'affaire Bettencourt devient l'affaire Woerth
Le contenu des enregistrements est explosif. On y entend à plusieurs reprises Patrice de Maistre évoquer des arrangements avec la classe politique, que ce soit dans le cadre du procès entre la mère et la fille Bettencourt, ou d'autres sujets, comme le nom d'un amphithéâtre à l'hôtel de la Monnaie, ou les dossiers fiscaux de Mme Bettencourt, qui aurait des comptes illégaux en Suisse.
Mediapart révèle également que Liliane Bettencourt a reçu 30 millions d'euros de l'Etat au titre du bouclier fiscal.
Les bandes révèlent surtout que le contact privilégié de Patrice de Maistre dans le monde politique n'est autre qu'Eric Woerth, alors ministre du budget, mais aussi trésorier de l'UMP. Il est cité à de nombreuses reprises, de Maistre estimant qu'il est "un ami". Le gestionnaire de fortune évoque également plusieurs entretiens avec le conseiller justice de l'Elysée, Patrick Ouart.
Il demande aussi à Liliane Bettencourt d'effectuer plusieurs dons à des associations de financement de membres de l'UMP : Nicolas Sarkozy, Valérie Pécresse et... Eric Woerth, dont l'épouse, Florence, travaille avec Patrice de Maistre au sein de Clymène, la société qui gère la fortune privée de Liliane Bettencourt.
Mediapart révèle également que Liliane Bettencourt a reçu 30 millions d'euros de l'Etat au titre du bouclier fiscal.
Les bandes révèlent surtout que le contact privilégié de Patrice de Maistre dans le monde politique n'est autre qu'Eric Woerth, alors ministre du budget, mais aussi trésorier de l'UMP. Il est cité à de nombreuses reprises, de Maistre estimant qu'il est "un ami". Le gestionnaire de fortune évoque également plusieurs entretiens avec le conseiller justice de l'Elysée, Patrick Ouart.
Il demande aussi à Liliane Bettencourt d'effectuer plusieurs dons à des associations de financement de membres de l'UMP : Nicolas Sarkozy, Valérie Pécresse et... Eric Woerth, dont l'épouse, Florence, travaille avec Patrice de Maistre au sein de Clymène, la société qui gère la fortune privée de Liliane Bettencourt.
Episode 3 : Un ministre en position d'accusé
Dans le collimateur, le ministre nie en bloc : il jure ne pas connaître Patrice de Maistre et assure que son épouse n'a rien à se reprocher. L'UMP et le gouvernement le défendent bec et ongles, dénonçant les agissements d'une presse manipulée et malveillante. Mais les faits sont contre lui: Le Point révèle fin juin que Patrice de Maistre a été décoré de la Légion d'honneur en janvier 2010 par Eric Woerth.
Le ministre dément toute collusion, mais L'Express révèle le 31 août 2010 que c'est bien lui qui a initié la demande de cette récompense, dans une lettre envoyée en mars 2007 à Nicolas Sarkozy, sur papier à en-tête de l'association de soutien à sa candidature à la présidentielle. En novembre de la même année, Florence Woerth était embauchée au sein de Clymène.
Au cours de l'été, l'affaire rebondit avec le témoignage de l'ex-comptable de Liliane Bettencourt, Claire Thibout. Elle affirme que des hommes politiques venaient régulièrement chez les Bettencourt récupérer des enveloppes d'argent liquide. Mais surtout qu'Eric Woerth a reçu 150 000 euros en liquide pour financer la campagne de Nicolas Sarkozy. Une somme qu'on retrouve dans ses carnets de comptes. Lors d'une seconde audition, elle se rétracte sur une partie de ses témoignages, notamment le fait que Nicolas Sarkozy soit, lui aussi, venu chercher des enveloppes d'argent.
Autre volet de l'affaire : le rôle joué par Eric de Sérigny, ami et conseiller d'Eric Woerth, cité comme un animateur du Premier Cercle, le club des gros donateurs de l'UMP, ce qu'il dément. Cet homme, proche de Patrice de Maistre, est mis en cause par une enquête de France Inter, qui relève une confusion entre son rôle de conseiller du ministre et des missions de consultant pour de grandes entreprises.
Le ministre dément toute collusion, mais L'Express révèle le 31 août 2010 que c'est bien lui qui a initié la demande de cette récompense, dans une lettre envoyée en mars 2007 à Nicolas Sarkozy, sur papier à en-tête de l'association de soutien à sa candidature à la présidentielle. En novembre de la même année, Florence Woerth était embauchée au sein de Clymène.
Au cours de l'été, l'affaire rebondit avec le témoignage de l'ex-comptable de Liliane Bettencourt, Claire Thibout. Elle affirme que des hommes politiques venaient régulièrement chez les Bettencourt récupérer des enveloppes d'argent liquide. Mais surtout qu'Eric Woerth a reçu 150 000 euros en liquide pour financer la campagne de Nicolas Sarkozy. Une somme qu'on retrouve dans ses carnets de comptes. Lors d'une seconde audition, elle se rétracte sur une partie de ses témoignages, notamment le fait que Nicolas Sarkozy soit, lui aussi, venu chercher des enveloppes d'argent.
Autre volet de l'affaire : le rôle joué par Eric de Sérigny, ami et conseiller d'Eric Woerth, cité comme un animateur du Premier Cercle, le club des gros donateurs de l'UMP, ce qu'il dément. Cet homme, proche de Patrice de Maistre, est mis en cause par une enquête de France Inter, qui relève une confusion entre son rôle de conseiller du ministre et des missions de consultant pour de grandes entreprises.
Episode 4 : La bataille des juges
Alors que les révélations s'accumulent, aucune instruction judiciaire n'est ouverte. Le pôle financier du parquet de Nanterre mène, à partir du 5 juillet, trois enquêtes préliminaires (pour évasion fiscale, soupçons de blanchiment de fraude fiscale et conflit d'intérêts) sous la direction du procureur Philippe Courroye. Les liens de ce dernier avec Nicolas Sarkozy font craindre pour l'indépendance de la procédure. D'autant qu'il est cité dans les enregistrements, par Patrice de Maistre, comme susceptible de permettre un arrangement dans la bataille judiciaire qui oppose Liliane Bettencourt à sa fille. Une autre bataille a lieu au sein de la justice : la juge Isabelle Prévost-Deprez enquête toujours sur la plainte pour abus de faiblesse déposée par Françoise Bettencourt-Meyers. Le 1er juillet, elle ordonne un suppplément d'information suite aux révélations de Mediapart. Malgré l'opposition du procureur Courroye, la juge peut avoir accès au dossier et convoque Claire Thibout, qui maintient ses accusations. Son témoignage sera étayé par celui de la secrétaire d'André Bettencourt, Chantal Trovel, qui confirmera le 8 juillet les aides financières des Bettencourt à la classe politique.
Alors que les révélations s'accumulent, aucune instruction judiciaire n'est ouverte. Le pôle financier du parquet de Nanterre mène, à partir du 5 juillet, trois enquêtes préliminaires (pour évasion fiscale, soupçons de blanchiment de fraude fiscale et conflit d'intérêts) sous la direction du procureur Philippe Courroye. Les liens de ce dernier avec Nicolas Sarkozy font craindre pour l'indépendance de la procédure. D'autant qu'il est cité dans les enregistrements, par Patrice de Maistre, comme susceptible de permettre un arrangement dans la bataille judiciaire qui oppose Liliane Bettencourt à sa fille. Une autre bataille a lieu au sein de la justice : la juge Isabelle Prévost-Deprez enquête toujours sur la plainte pour abus de faiblesse déposée par Françoise Bettencourt-Meyers. Le 1er juillet, elle ordonne un suppplément d'information suite aux révélations de Mediapart. Malgré l'opposition du procureur Courroye, la juge peut avoir accès au dossier et convoque Claire Thibout, qui maintient ses accusations. Son témoignage sera étayé par celui de la secrétaire d'André Bettencourt, Chantal Trovel, qui confirmera le 8 juillet les aides financières des Bettencourt à la classe politique.
Episode 5 : Les révélations se succèdent
L'été est riche de révélations nouvelles. François Baroin, nouveau ministre du budget, a demandé un audit à l'inspection générale des finances, qui conclut qu'Eric Woerth n'a pas cherché à favoriser Liliane Bettencourt. Mais, le 16 juillet, l'hebdomadaire Marianne publie une copie d'un chèque de banque, établi par Liliane Bettencourt en décembre 2006, quatre mois avant la présidentielle, d'un montant de 100 000 euros. L'hebdomadaire révèle également que MM. Woerth et De Maistre se sont rencontrés, le 19 janvier 2007, soit quelques jours après le retrait, contrairement à ce qu'affirmait le ministre.
Le 12 juillet, à la télévision, Nicolas Sarkozy défend son ministre et tente de faire redescendre la pression, en affirmant que l'affaire est "terminée" suite au rapport de l'inspection des finances. Il promet aussi une commission sur les conflits d'intérêts, qui n'a toujours pas vu le jour. Eric Woerth, lui, annonce qu'il va finalement quitter son poste de trésorier de l'UMP.
Les auditions se poursuivent : l'entourage de Liliane Bettencourt est entendu en garde à vue. Patrice de Maistre explique le 17 juillet aux enquêteurs qu'Eric Woerth lui a demandé d'embaucher son épouse. Il reviendra sur ses déclarations dans une interview au Journal du dimanche.
Florence Woerth est entendue le 21 juillet, Liliane Bettencourt, le 26. Le domicile de sa fille, Françoise, est perquisitionné dans le cadre d'un autre volet de l'affaire, les enregistrements pirates effectués par le majordome de Liliane Bettencourt. Le 29, c'est au tour du ministre, qui nie tout en bloc. Patrice de Maistre est entendu à nouveau le même jour. Au total, ce sont cinq enquêtes qui sont désormais ouvertes.
Dans le volet familial de l'affaire, on apprend le 30 juillet que L'Oréal rémunère François-Marie Banier, via une société, à hauteur de 710 000 euros par an.
Le 12 juillet, à la télévision, Nicolas Sarkozy défend son ministre et tente de faire redescendre la pression, en affirmant que l'affaire est "terminée" suite au rapport de l'inspection des finances. Il promet aussi une commission sur les conflits d'intérêts, qui n'a toujours pas vu le jour. Eric Woerth, lui, annonce qu'il va finalement quitter son poste de trésorier de l'UMP.
Les auditions se poursuivent : l'entourage de Liliane Bettencourt est entendu en garde à vue. Patrice de Maistre explique le 17 juillet aux enquêteurs qu'Eric Woerth lui a demandé d'embaucher son épouse. Il reviendra sur ses déclarations dans une interview au Journal du dimanche.
Florence Woerth est entendue le 21 juillet, Liliane Bettencourt, le 26. Le domicile de sa fille, Françoise, est perquisitionné dans le cadre d'un autre volet de l'affaire, les enregistrements pirates effectués par le majordome de Liliane Bettencourt. Le 29, c'est au tour du ministre, qui nie tout en bloc. Patrice de Maistre est entendu à nouveau le même jour. Au total, ce sont cinq enquêtes qui sont désormais ouvertes.
Dans le volet familial de l'affaire, on apprend le 30 juillet que L'Oréal rémunère François-Marie Banier, via une société, à hauteur de 710 000 euros par an.
Episode 6 : Reprise des hostilités
L'enquête, mise en pause estivale au mois d'août, reprend dès le 25 avec une nouvelle audition de Patrice de Maistre. L'Ordre des médecins s'en mêle et demande à entendre les praticiens qui entourent Liliane Bettencourt, soupçonnés de complaisance. Le 28 août, l'héritière fait savoir que François-Marie Banier n'est plus son légataire universel.
Les révélations en série sont toujours réfutées en bloc par Eric Woerth, soutenu à bout de bras par le gouvernement. Le ministre se dit l'objet d'une "chasse à l'homme", ou d'une "lapidation médiatique". Le 29 août, le procureur général près la Cour de cassation, Jean-Louis Nadal, demande au parquet les pièces du dossier. Il envisage une saisine de la Cour de justice de la République, seule compétente pour juger un ministre en exercice.
Le 1er septembre Le Monde révèle qu'une perquisition au domicile de Liliane Bettencourt a indiqué que l'octogénaire apprenait par cœur le contenu de petits papiers, écrits par Patrice de Maistre et, qui lui indiquaient ce qu'elle devait dire avec ses interlocuteurs, dont Nicolas Sarkozy. Ces "bouts de papiers", cachés par une femme de chambre, ont été saisis par les enquêteurs.
Les révélations en série sont toujours réfutées en bloc par Eric Woerth, soutenu à bout de bras par le gouvernement. Le ministre se dit l'objet d'une "chasse à l'homme", ou d'une "lapidation médiatique". Le 29 août, le procureur général près la Cour de cassation, Jean-Louis Nadal, demande au parquet les pièces du dossier. Il envisage une saisine de la Cour de justice de la République, seule compétente pour juger un ministre en exercice.
Le 1er septembre Le Monde révèle qu'une perquisition au domicile de Liliane Bettencourt a indiqué que l'octogénaire apprenait par cœur le contenu de petits papiers, écrits par Patrice de Maistre et, qui lui indiquaient ce qu'elle devait dire avec ses interlocuteurs, dont Nicolas Sarkozy. Ces "bouts de papiers", cachés par une femme de chambre, ont été saisis par les enquêteurs.
Les affaires en marge de l'affaire
La vente du terrain de Compiègne : Le Canard enchaîné affirme fin juillet qu'Eric Woerth aurait donné son accord à la vente par l'Etat, à un prix minoré, selon l'hebdomadaire, d'un terrain dans la forêt de Compiègne. La vente a été effectuée au profit d'une société de courses hippiques dont le ministre est proche. Il dément toute irrégularité, mais le journal satirique persiste, et produit dans son édition du 1er septembre un document montrant que la vente avait été refusée par l'ancien ministre de l'agriculture, Hervé Gaymard.
La succession Wildenstein : Cette nouvelle affaire de succession oppose plusieurs héritiers du marchand d'art Daniel Wildenstein, qui se disputent son héritage et l'évaluation de sa fortune. L'une des héritières écrit plusieurs courriers au ministère du budget, qui restent sans réponse. Or, l'un des autres héritiers, Guy Wildenstein, est membre du Premier Cercle de l'UMP.
La succession César : C'est Libération qui évoque cette affaire, le 4 août. Selon le quotidien, Eric Woerth serait intervenu pour un arrangement fiscal dans la succession du sculpteur César, obtenant un dégrèvement de 27 millions d'euros. L'entourage du ministre reconnaît qu'il y a eu un arrangement, mais "dans le respect du droit fiscal".
Le prêt bancaire : Mediapart produit le 16 août un document émis par Eric Woerth pour un prêt lors de sa campagne aux municipales de 2008. Le site s'interroge sur les revenus indiqués par le ministre, qui déclare 3 000 euros mensuels alors qu'il en gagne 14 000 comme ministre. L'intéressé dément toute irrégularité.
Une autre Légion d'honneur suspecte : Mediapart révèle en août que le ministre a remis la Légion d'honneur au comptable qui a certifié ses comptes de campagne pour les municipales de 2008.
La succession Wildenstein : Cette nouvelle affaire de succession oppose plusieurs héritiers du marchand d'art Daniel Wildenstein, qui se disputent son héritage et l'évaluation de sa fortune. L'une des héritières écrit plusieurs courriers au ministère du budget, qui restent sans réponse. Or, l'un des autres héritiers, Guy Wildenstein, est membre du Premier Cercle de l'UMP.
La succession César : C'est Libération qui évoque cette affaire, le 4 août. Selon le quotidien, Eric Woerth serait intervenu pour un arrangement fiscal dans la succession du sculpteur César, obtenant un dégrèvement de 27 millions d'euros. L'entourage du ministre reconnaît qu'il y a eu un arrangement, mais "dans le respect du droit fiscal".
Le prêt bancaire : Mediapart produit le 16 août un document émis par Eric Woerth pour un prêt lors de sa campagne aux municipales de 2008. Le site s'interroge sur les revenus indiqués par le ministre, qui déclare 3 000 euros mensuels alors qu'il en gagne 14 000 comme ministre. L'intéressé dément toute irrégularité.
Une autre Légion d'honneur suspecte : Mediapart révèle en août que le ministre a remis la Légion d'honneur au comptable qui a certifié ses comptes de campagne pour les municipales de 2008.
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Que pensez-vous de cette AFFAIRE :
RépondreSupprimerPendant que certains viendront manifester le 4 septembre, d'autres essayeront de tirer leur épingle du jeu, comme la municipalité en difficulté et qui essaye de s'acheter une nouvelle virginité, après les rapprochement avec le FN.
Les rapprochement parlons en, on se demandé ou été LASRI, il était entre Liévin et Lens ou il a été missionné par son mentor pour le rapprochement des agglomérations, on le sait proche de certain collaborateurs de M.Jean Pierre KUCHEIDA, d'ailleurs Mme GASSI collaboratrice de celui-ci était en sa compagnie il n'y a pas longtemps sur le territoire d'Hénin.
Lasri avait disparu et il réapparaît, le petit toutou de M.Corbisez a été accomplir sa mission, que lui a t'ont promit, de passer de simple soldat à GENERALE.
Ses Messieurs ne devraient pas oublier de demander l'avis de la population par un référendum.
M.Alpern, pouvait vous s'il vous plaît vous renseigner et nous dire ce que vous en pensé?
Jean-pierre KUCHEIDA et Jean Pierre Corbisez deviendraient les nouveaux maîtres de notre ex Bassin minier si cher à leurs coeurs. Ils sont de plus en plus proche, peut-être que Jean Pierre Corbisez devrait faire attention car JP.Kucheida n'est pas un philanthrope ou peut-être qu'il se sont mit d'accord pour partager le gâteau?
Spider man
Hier, le député-maire socialiste de Liévin a obtenu la majorité absolue dès le premier tour de scrutin au conseil communautaire. | LE VISAGE DU JOUR |
RépondreSupprimerSans surprise, hier soir, Jean-Pierre Kucheida a été élu président de la communauté d'agglomération de Lens-Liévin, à la suite de Michel Vancaille. Le consensus succède au consensus.
La candidature de Michel Vancaille en 2001 avait permis de dépasser les clivages qui avaient fait tant défaut à la famille socialiste en 1998. La nouvelle présidence de Jean-Pierre Kucheida doit signifier l'unité retrouvée après les divisions récentes au sein de l'assemblée communautaire et notamment dans le groupe majoritaire PS, Verts et apparentés. L'élection du député-maire de Liévin à la majorité absolue dès le premier tour abonde en ce sens. Même si le groupe communiste et républicain avait présenté la candidature de Bruno Troni, même si le groupe républicain n'a pas pris part au vote.
Jean-Marie Alexandre (MRC) souhaitait ainsi exprimer le mécontentement des siens de ne pas avoir été associés aux dernières décisions ayant précipité l'élection d'un nouveau président à la tête de l'institution.
L'élection des vice-présidents qui a suivi et qui, elle, ne s'est pas faite en passant par l'isoloir, confirme cette volonté politique. La liste présentée ayant été préparée et concertée entre... les trois groupes politiques. Ainsi, le député-maire de Lens, Guy Delcourt, a été élu premier vice-président, Patrice Delaleu (président du groupe PS, Verts et apparentés) deuxième, Bruno Troni troisième, et Jean-Marie Alexandre quatrième. Pas de grand changement donc à ce niveau de l'organigramme, mais une nécessité de la jouer collectif.
Retrouver l'harmonie
C'est d'ailleurs sur ce point qu'ont insisté Bruno Troni et Jean-Marie Alexandre. Le premier a rappelé combien la communauté d'agglomération devait être « une instance de concertation », et a exigé « un contrat de gouvernance » de la part du nouveau président, ainsi que « des rencontres plus fréquentes entre les groupes politiques pour débattre des projets en cours, des batailles politiques à mener ensemble », quand le second insista sur « le besoin d'unité », d'« un point d'équilibre » entre les deux villes centre et les ruralités au sein de l'agglo. « Parce que ce sont ses divisions qui font ses faiblesses. » Sur ce terrain capital, Jean-Pierre Kucheida s'est montré volontariste. Après avoir exprimé son profond respect à l'égard du travail accompli depuis des années par son « ami et ami politique » Michel Vancaille, l'homme a affirmé avoir mesuré le chemin que les élus communautaires auront « collectivement à parcourir ». Puis a voulu rappeler ses origines « modestes et humbles de fils de mineur » et son attachement « au peuple de la mine » représenté ici par l'assemblée. « Tous ces gens méritent bien que nous fassions le maximum pour eux.
Et c'est ce que nous ferons ! » Pour ce faire, Jean-Pierre Kucheida a posé l'unité comme moteur des avancées du territoire, remisant au placard les divisions passées et remerciant Guy Delcourt pour son poids « prépondérant » dans le fait qu'il se soit porté candidat, mais aussi Patrice Delaleu et Jean-François Caron (Verts). « Il y aura forcément encore des divergences, mais qui doivent être écoutées.
» Le passé ne s'efface pas d'un revers de la main. Le nouveau président se donne maintenant le temps « de prendre le pouls de cette belle communauté » et pourra mesurer d'ici peu si l'harmonie a bel et bien été retrouvée
Content d'apprendre que l'on a retrouvé LASRI.
RépondreSupprimerL'homme de main a été faire son petit travail, M.Corbisez est un politique rusé, il ne se salie pas les mains, il a son homme à tout faire.
Quand Lasri est absent, il faut se méfier c'est qu'il va se passer quelque chose. Monsieur est tellement occupé par ses différentes missions qu'il se prend pour je ne sais qui, il est simplement comme le dit Spider Man le petit toutou de son Maître Corbisez.
A.FACON ne sera pas le seul à payer!
Info-ville
DANS QUELLE VILLE
RépondreSupprimer-embauche t on des amis des élus alors qu'on vire de bons éléments
-
fait on intervenir des societe privées pour faire un travail qui peut étre effectue par les employés municipaux
emploie t on 12 personnes à la com pour que celle ci soit nulle?
- fait on des fetes entre amis à la mairie sur le compte des contribuables???????
oui, c est a HENIN et ce n est pas seulement du temps de Dalongeville, c est aujourd hui avec l'équipe Binaisse Bouquillon Briois!!!!!
CE JOUR 3 AGENTS POUR NETTOYER DU COTE DE LA RUE DE L ABBAYE. PENDANT CE TEMPS LA CITE DARCY LIEU DE RESIDENCE D UN BRILLANT ADJOINT ET D UNE ADJOINTE INDISPENSABLE EST LAISSEE A L ABANDON. M206 REAGISSEZ LE FNAR VOUS LAISSE TOMBER.
RépondreSupprimerun tapis a ete mal pose ecole Michelet. marechal envisage de faire payer les agents quand il aura regler la facture de carburant de la 206 municipale. bien entendu, il faut etre honnete dans la vie
RépondreSupprimerl'origine de la société l'oréal est antérieure a la famille béttencourt et elle liée a l'extrème droite française et notamment la "cagoule" :
RépondreSupprimer"Ami intime d’Eugène Deloncle, Eugène Schueller, fondateur de la société l'Oréal, met ses moyens personnels à disposition de la Cagoule qui organise des réunions dans son propre bureau du siège de la société."
par la suite la société l'oréal a permis de blanchir un grand nombre de nazis
t et m
Des collabos chez L'Oréal
RépondreSupprimerLe jeune André Bettencourt est alors proche d'Eugène Schueller, le fondateur de L'Oréal. Chimiste de génie, inventeur de la première teinture capillaire, Eugène Schueller a mis très tôt son immense fortune au service d'une société secrète de sinistre mémoire, La Cagoule, coupable d'avoir assassiné en 1937 deux socialistes italiens réfugiés en France. Pendant l'occupation, Eugène Schueller participe à la création du Mouvement social révolutionnaire (MSR) d'Eugène Deloncle, une organisation ouvertement pronazie et antisémite, raconte Charles Poncet. Toutefois, Eugène Schueller et André Bettencourt ne manquent pas d'opportunisme. Avant la chute de Berlin, ils se rapprochent de la résistance, d'autant plus facilement que le meilleur ami d'André Bettencourt est un certain... François Mitterrand.
Résultat, le fondateur de L'Oréal et celui qui allait devenir son gendre échappent à l'épuration. Et François Mitterrand devient patron du journal Votre Beauté, magazine féminin vantant la qualité des produits de beauté de L'Oréal. Ce passé collaborationniste n'empêche pas André Bettencourt de faire une brillante carrière politique. Marié en 1950 à Liliane, la fille unique d'Eugène Schueller, il sera député, sénateur, et plusieurs fois ministre, notamment de l'Industrie et des Affaires étrangères. Il est décédé en novembre 2007. L'Oréal n'a pourtant jamais renié son passé nazi. Plusieurs tortionnaires, condamnés à mort à la Libération, comme Jean Filliol et Henri Deloncle (le frère d'Eugène), se sont recyclés dans une filiale de L'Oréal en Espagne.
Quel honneur fait à R.Lasri !!! N'exagérez pas dans le bruit que vous faites à son égard. Qu'il soit proche de Samia Gassi est normal quand on sait le rôle désormais joué par JPK sur le territoire du bassin minier, CALL et CAHC confondues.
RépondreSupprimerL'homme fort du BM c'est lui désormais. Pas Corbisez, et encore moins Lasri qui n'est que son homme à tout faire et qui disparaîtra en même temps que lui. Parler de lui, c'est le conforter dans son idée de prendre la tête du Ps héninois.
A moins que le deal soit de permettre à JPK de devenir président d'une grande agglo du bassin minier et JPC, député de la 14ème...
Si je vois bien le premier dans ce rôle, il faut encore que le second soit élu face à Marine, et là, Lasri, c'est pas le bon cheval ;o)))
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RépondreSupprimerJ.P.C. a été élu grace à la magouille de dalongeville et sa trahison commise envers un autre traitre nommé facon(la trahison est le pain quotidien des socialistes.).nous pouvons donc affirmé que J.P.C.est un DALONGEVILIEN.
RépondreSupprimercqfd
au dernier anonyme : et pour cause ! Même goût non pas du pouvoir, mais des fastes du pouvoir : places "invités VIP" à Bollaert, copinage avec certaines entreprises, train de vie sans commune mesure avec les revenus qui auraient été les siens dans la "vraie" vie, celle que nous ménons tous ! Bon, Ste Cécile, c'est pas le Touquet, mais ça rapproche...
RépondreSupprimerdis papa,pourquoi en politique,les verreux ,les ripoux,les corrompus,les menteurs,les manipulateurs,les incapables,sont élus grace à leurs magouilles,et que les gens honnetes et compétents sont ecartés,éliminés,trahis,et comment faire pour changer les choses ?
RépondreSupprimeril faut éliminer toutes ces vieilles crapules lors des prochaines élections.mais ce sera long.remonte tes manches ,mon fils et sache que
"là ou il y a la volonté,il y a un chemin"
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RépondreSupprimerune petite derniere savoureuse: m206 accompagne de mme roule maitenant avec les feux de detresse en action si si certainement trop de coupes a beaumont.
RépondreSupprimerje regarde "envoyé special" sur la 2.
RépondreSupprimerla grece et sa corruption(prescription ramenée à 2 ans) me fait penser à la république bananiere qu'est devenu la france,avec une accélaration depuis l'avenement du nabot ,agité du bocal.pour pouvoir condamné un homme politique en france,il faudra vous lever de bonne heure.n'est-ce pas pasqua,chirac,woerth,dalongeville,chopin,demarquilly,etc
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RépondreSupprimerpour que la manif soit un succés en plus des gens extérieurs ils vont prendre les amis les cousins grand pére grand mére enfants meme les animaux pour preuve tintin qui va tenir en laisse milou
RépondreSupprimerla gauche ne respete pas le vote des citoyens en manifestant le 4 sptembre
RépondreSupprimermon bon 20h46
RépondreSupprimermon milou n'a pas de laisse à l'image de son maître.
et je pense que ce n'est pas ton cas.
je serai seul à la manifestation ma famille, étant très éloigné d'hénin beaumont et tant mieux pour elle
t et m
d'après ce que je viens de lire sur le blog de Mme Lepen
RépondreSupprimercette dernière défend les femmes alors que son père a été condamné pour avoir agressée UNE élue
elle ne comprend pas qu'on l'associe à l'idéologie Nazie alors que son père a diffusé via sa société de disque des chants nazis
etc etc
nous ne sommes pas responsables de nos parents mais quand nous leurs devons notre carrière politique....
Les manifs (toutes) ne servent à rien, les élus le savent bien mais qu'est ce qu'on ne ferait pas pour être devant les caméras.
RépondreSupprimerLORELEI EST A DROITE ... A DROITE DU PERE.
RépondreSupprimerA anonyme du 2 septembre 2010 20h:40 .
RépondreSupprimerQuand on ne sait pas de quoi on parle , on se la ferme gentiment, surtout en ce qui relève du domaine privé.
Proc