LE MONDE | 29.10.10 | 15h02
Deux nouvelles études viennent alourdir le dossier du bisphénol A (BP A), une substance apparentée aux oestrogènes largement utilisée dans les plastiques alimentaires. L'une, réalisée par des chercheurs de l'Institut national de la recherche agronomique (Inra) et mise en ligne mercredi 27 octobre sur le site de la revue Chemosphère, décrit pour la première fois un passage du BP A au travers de la peau humaine.
Jusqu'à présent, seule une absorption de la substance par la voie alimentaire avait été démontrée. La seconde étude conduite par une équipe américaine auprès de travailleurs chinois exposés révèle une altération de la qualité du sperme. Cette seconde étude est publié jeudi 28 octobre dans la revue Fertility and Sterility.
Ces travaux reposent la question de l'extension de l'interdiction du bisphénol A - dont l'emploi en France est actuellement uniquement suspendu pour les biberons -, et des doses journalières considérées comme tolérables.
Le BP A entre couramment dans la composition de bouteilles et autres contenants alimentaires en plastique. Il est utilisé pour les résines revêtant la paroi intérieure des cannettes métalliques destinées aux boissons. Le BP A peut migrer dans les contenus (boissons et aliments). C'est en prenant en compte cette voie d'exposition, que l'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) et, en France, l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses) ont établi une dose journalière tolérable (DJT), fixée à 0,05 mg de BP A par kilo de poids corporel. Or, plusieurs études ont révélé un écart entre l'importance de l'exposition calculée sur la base du BPA apporté par l'alimentation et les taux de BPA constatés dans le sang. Cela laisse penser que les niveaux réels d'exposition à ce perturbateur endocrinien sont sous-estimés et que d'autres voies d'exposition sont négligées.
Or, le BPA est également présent en quantité importante dans des papiers thermiques employés par les imprimantes et encore dans les tickets de caisse ou les reçus de cartes de crédit. Une récente étude américaine avait montré que les personnes en contact régulier avec ces tickets ou reçus présentaient des taux résiduels élevés de BPA dans l'organisme.
"La plupart des gens sont en contact avec du papier thermique de manière quotidienne. Tous les papiers thermiques ne contiennent pas de BP A, mais c'est le cas d'une grande partie d'entre eux", écrivent Daniel Zalko et ses collègues de l'Inra (UMR 1089, Toulouse). Avec une chercheuse des laboratoires Pierre Fabre, ils ont vérifié l'hypothèse d'un passage cutané du BP A.
Pour cela, ils ont pratiqué des tests sur deux types de culture de peau : un modèle à base d'oreilles de porc et des cultures de peau humaine normale. Du BP A a été appliqué à différentes concentrations et son absorption a pu être suivie grâce à un traceur radioactif fixé sur lui. Le taux d'absorption a été de 65 % pour la peau de porc et de 48 % pour la peau humaine. Ces tests "démontrent sans équivoque que le BP A peut être aisément absorbé et métabolisé par la peau", concluent Daniel Zalko et ses collègues.
De leur côté, le Dr De-Kun Li, épidémiologiste du réseau privé de soins américain Kaiser Permanente, et ses collègues ont mesuré les taux de BP A dans les urines, le nombre de spermatozoïdes et la qualité du sperme chez 514 ouvriers chinois travaillant dans des entreprises où ils étaient exposés à du BP A. Les ouvriers ont été suivis pendant cinq ans. L'équipe avait auparavant publié des résultats montrant que les hommes présentant des niveaux élevés de BP A déclaraient davantage de troubles sexuels (baisse de la libido, impuissance). Cette fois, il ne s'agit plus de déclarations mais de données objectives : les hommes ayant des niveaux élevés de BP A dans les urines subissent deux à quatre fois plus de risques d'avoir du sperme de mauvaise qualité.
En septembre 2010, les experts de l'EFSA avaient conclu "qu'ils n'avaient pu identifier aucune nouvelle preuve qui les amènerait à reconsidérer la dose journalière tolérable (DJT) existante pour le BPA". Ces deux nouvelles études les amèneront peut-être à revoir cette position, qu'avaient critiquée des associations comme le Réseau Environnement Santé.
Voir également l'article paru sur Actu-environnement:
les feuilles ne sont pas ramasses les routes sont sales et on paye des entreprises!
RépondreSupprimerEt pendant ce temps on passe en douce une loi, que dis je, un délire étatiste concernant la prétendue « propriété intellectuelle » qui est par contre une escroquerie vraiment intellectuelle, la construction mentale d’un cerveau malade.
RépondreSupprimerAttention tenez vous bien. Il s’agit de taxer les oeuvres… dont on ne connait pas les auteurs…Oui je sais on nage en plein délire, je crois bien que même un mélange de crack, d’exta et d’héroïne ne pourrait pas nous envoyer planer dans un monde plus déjanté que celui dans lequel évolue nos politicards verreux. La politique devrait être classée comme une drogue dure car elle fait manifestement perdre tout lien avec la réalité!
Donc nos bons hommes politiques ont encore trouvé un bon moyen pour aspirer un peu d’argent à l’ensemble des citoyens. Bien sur pour gérer les transferts financiers on va créer un joli petit établissement public remplit d’amis, de parents et de fonctionnaires histoire que ça ne coûte pas trop cher…
Ce pays est foutu
le liens offciel de la lois : http://www.senat.fr/leg/ppl09-441.html
Si vous avez du temps à perdre, le rapport sur « conseil supérieur de la propriétés littéraire et artistique » (encore une bouche à nourrir pour le contribuable) :
http://www.cspla.culture.gouv.fr/CONTENU/rapoeuvor08.pdf
Ces technocrates ont bien appris leur leçon de « noyage » de poisson à l’ENA et consort et utilisent une langue de bois politico-juridique de haut niveau pour justifier l’injustifiable. Partant du principe « intengible » de la propriété intellectuelle ils en viennent à vouloir réglementer l’ensemble des actions plus ou moins artistique de la planète. Mamie Daniel photographie ses petits enfant et post la photo sur internet, paf « propriété intellectuelle » et hop redevance versée aux « ayant droits »(cet « attribut » me fait de plus en plus gerber) et comme mamie n’est au courant de rien, tout va bien dans le meilleur des mondes ou M. Paul ayant-droit siphone tranquillement le pognon de mamie daniel grâce à SES PHOTOS A ELLE!
Je crois bien que si cela continue comme ça le roman 1984 va bientôt être recommandé comme livre pour enfants tellement il était optimiste sur l’avenir le l’humanité.
à 17 h 11
RépondreSupprimerelle sont aussi dangereusement glissantes.
AU MOMENT OU NOUS ALLONS TRAVAILLER DES ANNEES EN PLUS, L ESPERANCE DE VIE VA DIMINUER. NOTRE GENERATION ET LES GENERATIONS A VENIR VONT PAYER LE PRIX FORT. POLLUES NOUS SOMMES POLLUES ILS LE SERONT PUISSANCE DIX. BONNE CHANCE A TOUS.
RépondreSupprimerCe commentaire a été supprimé par un administrateur du blog.
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RépondreSupprimerSI VOUS ALLEZ AU CIMETIERE CENTRE, IL VOUS RESTE QUELQUES HEURES POUR ALLER CHERCHER VOTRE CASQUE AU SERVICES TECHNIQUES. DELESALLE A VRAIMENT TOUT PREVU. DE BIENS GRANDS ELUS NOUS AVONS.
RépondreSupprimerAUX...oups.
RépondreSupprimerun casque au cimetire pourquoi faire
RépondreSupprimerbizeness est déja impopulaire ds notre ville il bat son compére gérard
RépondreSupprimerà 17 h 11,
RépondreSupprimeril faut réembaucher,bizzenesse manque de personnel.
le BPA est également présent en quantité importante dans des papiers thermiques employés par les imprimantes et encore dans les tickets de caisse ....
RépondreSupprimerCes fameux tickets que l'on doit garder tout le temps de la garantie d'un achat!!!
Pour ce qui est de la perturbation endocrinien(hypophyse,Thyroïde) sachez que depuis le nuage Tchernobyl(qui s'est arrêté à notre frontière, la version de l'état) nous sommes depuis, 8 millions a être malade de la Thyroïde et beaucoup d'autres qui s'ignorent, dix ans pour ma pomme.
Grosse fatigue,amaigrissement, perte d'appétit,grand frisson, mal de gorge, consultez sans attendre, demandez une échographie de la Thyroïde et un bilan sanguin pour le T4 et le T.S.H.