Les autorités américaines ont donné jusqu'à mardi 6 septembre à la Suisse pour transmettre les données bancaires de fraudeurs du fisc, aux États-Unis, fraudeurs qui auraient dissimulé leurs avoirs dans la Confédération.
Une dizaine de banques seraient concernées, desquelles le fisc étatsunien exige l'ensemble des données concernant les clients privés et les fondations américains ayant déposé au moins 35 000 euros dans la Confédération, sur une période allant de 2002 à juillet 2010.
UBS, la première banque suisse, avait déjà dû se plier à ces injonctions et avait payé une amende de 550 millions d'euros. On estime que les banques concernées risquent une amende 1milliard 800 millions d'euros si elles veulent garder leur licence aux USA (sinon elles sont en faillite).
On se rappelle que la France avait préféré la méthode douce (pour ne pas livrer certains amis du Président à la vindicte populaire ?). Nul doute que les E-U ne lésinent pas avec la fraude fiscale. On attend avec impatience de savoir quelle est la méthode la plus efficace...J'ai bien ma petite idée la-dessus...
Comme quoi quand un Etat le veut, la finance cède. N'est ce pas Mitterand qui disait "là où il y a une volonté, il y a un chemin"... Qu'attend donc Bruxelles pour suivre le même chemin ???
RépondreSupprimerET OUI UN PETIT PRESIDENT ATLANTISTE AVEC DES PETITS BRAS.
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