mercredi 9 novembre 2011

Premières difficultés pour F. Hollande

Texte composé d'extraits du Monde daté du 9/11

1- Renouvellement aux législatives

Arnaud Montebourg est " inquiet ". Il craint que le Parti socialiste ne reprenne ses " mauvaises habitudes ". Alors il a décidé de " faire monter la pression ". Et pour cela d'adresser à Martine Aubry, lundi 7 novembre, une lettre qui se lit comme une sommation.

Dans ce courrier de 2 pages, le secrétaire national du PS à la rénovation rappelle à la première secrétaire l'ambition que le parti s'est fixée en vue des élections législatives de juin 2012 : " éviter qu' il  ne se fige dans une image d'une représentation parlementaire excessivement monopolisée par des élus sexagénaires et masculins ".

Or M. Montebourg a fait ses comptes. D'après lui, au moins 13 des 20 députés socialistes de plus de 68 ans ont l'intention de se représenter. Pour que le PS " ne se retrouve pas une fois de plus avec un groupe parlementaire gérontocratique ", il propose une règle claire : fixer, pour les candidats aux législatives, une limite d'âge à 67 ans.
M. Montebourg n'est pas le seul à craindre que le bilan ne soit pas à la hauteur des objectifs fixés lors de la convention sur la rénovation organisée par le PS en juillet 2010.  La secrétaire nationale adjointe aux droits des femmes, Gaëlle Lenfant, rappeller quelques principes: elle distingue les circonscriptions gagnables par la gauche, celles dont les sortants ne se représentent pas et celles qui resteront tenues par des hommes. Dans les deux premiers cas, elle demande au PS de faire un effort pour présenter des candidates; dans le troisième, de faire en sorte que les suppléants des candidats soient des suppléantes.
Mais" le problème n'est pas seulement celui du nombre total de candidates mais celui de la parité effective, c'est-à-dire du nombre de femmes qui seront élues ". De ce point de vue, d'importantes disparités existent entre les départements. Dans certains, comme le Pas-de-Calais, l'objectif fixé par le parti de présenter " au moins 50 % de candidates " ne sera probablement pas atteint.

2- L'accord PS/Verts de plus en plus compromis

Très surpris par les déclarations de François Hollande, lundi 7 novembre, disant vouloir " préserver la construction d'un - réacteur nucléaire - EPR " à Flamanville (Manche), les dirigeants d'Europe Ecologie-Les Verts (EE-LV) déploient, depuis, des trésors de sémantique pour masquer leur désarroi. " Le signal envoyé par le candidat socialiste n'est pas forcément positif, il faut le reconnaître ", concède Pascal Durand, porte-parole d'EE-LV.

Les membres du bureau exécutif ont, semble-t-il, pris la mesure de la dureté de leur partenaire, peu disposé au moindre cadeau.
Sur le fond, les dirigeants écologistes tiennent à un accord, et sont toujours prêts à des concessions. Mais il va falloir tricoter un texte commun avec les socialistes, ce qui devient de plus en plus complexe. " Il est évident que nous ne pouvons pas aller devant notre conseil fédéral le 19 novembre sans accord sur le nucléaire et sans avoir obtenu l'arrêt de Flamanville ", dit un membre de la direction d'EE-LV.

Les écologistes ont désormais deux possibilités. Ils peuvent décider qu'il n'y a pas d'accord, et attendre le soir du premier tour pour négocier avec les socialistes. Cette option n'a pas leurs faveurs, mais les positions plutôt dures adoptées par les hollandais sur le nucléaire ne leur laisseront peut-être pas le choix.

L'autre possibilité serait d'obtenir un accord sur le nucléaire qui acterait le maintien du réacteur de troisième génération EPR dans les choix énergétiques du futur gouvernement socialiste, mais avec publication d'un calendrier de fermeture plus rapide des vieilles centrales, ainsi qu'un plan plus ambitieux d'économies d'énergie et de développement des énergies renouvelables. L'habillage politique serait le suivant : on sort du " vieux " nucléaire, et on finit, pour des raisons économiques, ce qui a été lancé.

Cet accord, s'il était signé, serait politiquement très insatisfaisant pour les Verts. L'embarras chez les écologistes est à la hauteur du revers qu'ils viennent de subir.








5 commentaires:

  1. EN ALLEMAGNE CREATION DE 300 000 EMPLOIS GRACE AUX ENERGIES DITES VERTES ET CELA VA CONTINUER AVEC L ARRET DU NUCLEAIRE. EN FRANCE A CAUSE D AREVA QUI PRATIQUE UN LOBBYING FORCENE NOUS ALLONS CONTINUER A IRRADIER ALLEGREMENT NOS CAMPAGNES JUSQU AU JOUR OU......ET POUR LES CREATIONS D EMPLOIS PAS GRAND CHOSE. REFLECHISSEMENT HOLLANDE.

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  2. A la hauteur du revers ou de leur sectarisme et de leur intransigeance ? Voir les propos du frère de Daniel Cohn
    Bendit : éclatant de verités !

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  3. trou d air pour mr hollande sourtenu par bissness

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  4. ex adhérent de l AR9 novembre 2011 à 09:50

    l homme des 26 VOIX soutient les amis de dalongeville percheron picque hollande il a été élus sur une liste indépendante c est écoeurant

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  5. "Tout va très bien madame la marquise
    tout va très bien,tout va très bien,toutefois un petit rien:
    taux dexia monté à 28%/ANNUEL,soit
    près de 900 000 euros d'intérêts par
    mois!mais tout va très bien,tout va
    très bien".

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