C'est dimanche, alors je voudrais confirmer 3 points importants évoqués cette semaine:
Tout d'abord, dans la République, il n'y a pas de place pour la burqa, ni pour ce qui fracture, ce qui divise. Donner le droit de vote aux étrangers, c'est porter atteinte à la République.
Ensuite, nul ne peut nous demander de renoncer à notre mode de vie au nom d'une condition religieuse. Les jours fériés chrétiens doivent être considérés comme des faits de civilisation, la civilisation de la République française. Il n'y a pas de place dans la République pour le rejet de l'autre, pour la xénophobie, pour le racisme. Pendant que je suis sur ce sujet, reconnaissons à chacun le droit de savoir ce qu'il mange, halal ou non, et étiquetons les viandes en fonction de la méthode d'abattage.
Enfin, concernant l'immigration (1), il faut la faire correspondre à nos capacités d'accueil. L'immigration est un atout, une richesse mais pourquoi ne pas avouer qu'elle peut être aussi un problème. Quand on a perdu le vote populaire, on veut mobiliser le vote communautaire, n'est-ce pas Monsieur le candidat socialiste? La seule voie, c'est celle de l'immigration choisie.
Je veux que l'on réduise le nombre des arrivées sur notre territoire. C'est pour cela qu'il faut mettre des conditions au regroupement familial : un travail, un logement décent, l'engagement à apprendre le français. Il ne peut plus y avoir de regroupement familial automatique.
Et je rappelle que Carla et moi sommes des immigrés récents et ce n'est pas pour cela que nous n'avons pas réussi notre intégration...
(1): concernant l'immigration, voici ce qu'écrit un lecteur sur Le Monde.fr: " l’immigration qui a eu les pires conséquences pour la France, est venue droit de Hongrie et a été simplement individuelle.
On l’oublie un peu trop. NS l’oublie un peu trop. Il est vrai que si les portes avaient été fermées, la France n’aurait pas perdu 20 ans en 5 ans".
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