Le Blog de Françoise Fressoz, éditorialiste au Monde
5 avril 2012
On comprend mieux aujourd’hui pourquoi Nicolas Sarkozy n’était pas pressé de présenter son projet.
Il y a cinq ans, le candidat UMP avait gagné l’élection présidentielle en remportant la bataille des idées. Il avait asséché tous ses concurrents en préemptant les valeurs, le projet et les propositions. C’était un candidat audacieux.
Cette fois-ci, il sèche, sa besace est vide. Cela s’est senti, jeudi 5 avril, lorsqu’il a présenté son projet à la presse. Pas de surprise, nul élan. Et pas seulement en raison de l’aller-retour à la Réunion qu’il venait d’effectuer et qui pouvait expliquer son manque d’allant.
En réalité, Nicolas Sarkozy est coincé par la conjoncture. Il n’a pas plus de marge de manœuvre que son principal adversaire François Hollande. Il en a même moins puisqu’il promet de revenir à l’équilibre des comptes publics dès 2016 et non 2017.
A l’intérieur de cette contrainte, il peine à faire réellement la différence avec son adversaire. "Entre augmenter les impôts et réduire les dépenses publiques, je choisis la réduction des dépenses", assure- t -il.
C’est en partie vrai sauf que dans son tableau de prévisions, il affiche un taux de prélèvement obligatoire de 45,6 % en 2017 supérieur de un point à celui de 2012. Donc ce n’est pas aussi probant que cela.
Pour démontrer "l’irresponsabilité" de François Hollande, Nicolas Sarkozy met en exergue les retraites. Le candidat socialiste promet de rétablir la retraite à 60 ans pour ceux qui ont commencé à travailler à 18 ans. Coût 5 milliards d’euros. "Comme si le reste du monde, l’Europe n’existaient pas !", pointe Nicolas Sarkozy.
Mais comme le candidat président ne veut pas perdre le vote des retraités, il y va lui aussi de son annonce : les pensions seront désormais versées le premier du mois et non le 8. "C’était une mesure très demandée", insiste-t-il.
Toute la difficulté de sa campagne est là : Nicolas Sarkozy veut disqualifier François Hollande mais sans prendre le masque du père la rigueur. Donc il louvoie, ne détaille pas les économies qui seront réalisées dans les dépenses publiques, ne prend plus pour référence le modèle allemand et Angela Merkel comme il le faisait en début d'année.
Ce faisant il affaiblit ses attaques contre François Hollande. Il peine à démontrer que son adversaire mettra le pays à feu et à sang s’il est élu.
Pour tenter de le vaincre, Nicolas Sarkozy ne dispose que d’une cartouche : convaincre les Français qu’il est plus protecteur que son rival, plus apte à la fonction de président que lui. D’où "sa lettre au peuple français" tirée à 6 millions d’exemplaires qui met l’accent sur la lutte contre le terrorisme, le contrôle des frontières européennes, la restriction de l’immigration ou encore son expérience dans la gestion des crises.
Le fil conducteur de ces 34 pages est la protection. La protection déclinée sur tous les tons. C’est l’exact contraire de l’audace qui prévalait en 2007. Nicolas Sarkozy est devenu précautionneux.
le maire dvg soutient hollande qui lui meme avait soutenu le maire voyou en 2009 ce maire ce met dc à genoux devant la section ps comme il le fera le 13 AVRIL devant son adjoint pour éviter le retour aux urnes
RépondreSupprimerCamarade mélenchoniste,le bonheur c'est maintenant.Profite un max de l'espoir qui se léve sur la créte des sondages et les places surpeuplées,demain il sera trop tard.Pour en avoir fait l'amére expérience en d'autres temps,les réveilles sont catastrophiques.Le passage d'indigné à cette douce euphorie d'espoir en l'avenir est un moment tres rare qu il ne faut pas laisser passer,et puis viendra le temps des doutes et la dèsagréable sensation d'avoir été trompé,d'étre cocu en quelque sorte.Bon mais apres tout pourquoi pas.<> Disait pas que des conneries le soixante huitard.
RépondreSupprimer13h11
RépondreSupprimerdonnez moi un exemple ou le maire avait soutenu le maire voyou? arretez de raconter des conneries
@20 H32 soutient de percheron aux régioanales meeting au stromboli binaisse au premeir rang dallongeville soutient picque binaisse soutient picque en mettent sa suppléante mll troy il se rend au local du ps hollande soutient dalongeville lors de la partielle binaisse soutient hollande pour la présidentielle et maintenant son futur soutient mr kémmel l homme qui a triché lors du vote interne
RépondreSupprimerc est pas des conneries c est la vérité tout simplement il embauche ses amis des ex son gendre à la smt une adjointe à la cahc
rendez vous le 13 Avril le mrc et le ps vont se réconcilier car mister biness va se coucher devant le mrc
RépondreSupprimerparlez nous des embauches du maire intérim méthode utilisé par dallongeville l internaute de @20 H32 soit il est un élu ou alors un proche du maire dvg
RépondreSupprimerA 23H30: je ne sais toujours pas ce qu'est un maire intérim...
RépondreSupprimerJe rappelle qu'une élection municipale sert à désigner des conseillers municipaux qui élisent ensuite un maire. C'est ce qui s'est passé à HB. Où est le problème? (Bien entendu cette dernière phrase ne concerne que la légitimité du maire...) Depuis le temps que je vous le répète!
A 23H10
RépondreSupprimerJe ne suis pas convaincu par votre raisonnement...