PAR PASCAL WALLART
24/08/2012
Mars est le mois de tous les dangers pour l'équipe Dalongeville puisque le vote du budget primitif mettra concrètement en branle le plan de redressement des finances municipales. Et les Héninois sauront enfin à quelle sauce financière ils seront mangés !
En attendant cette réunion fatidique, une nouvelle bruisse à travers la ville: le Cèdre bleu (AA: restaurant, salle de banquets) serait racheté par la Ville!
Cette ancienne institution locale battait de l'aile depuis quelques années et ses propriétaires avaient fini par se résoudre à le céder à un propriétaire immobilier.
C'est là que la Ville intervient via son droit de préemption pour, le 16 février, conclure en toute discrétion l'achat du site, chez un notaire carvinois.
«Il faut que le Cèdre bleu redevienne un restaurant de standing, il n'y en a plus dans le secteur ! » explique Gérard Dalongeville, laissant entendre que l'établissement serait en location-gérance. Que, la rumeur aidant, les amateurs se bousculaient déjà au portillon... et que les gros travaux à effectuer dans les salles «seraient financés par le futur locataire des lieux ».
In fine, c'est Jean-Marc Bouche, un chef d'entreprise de Sallaumines dont la société Deberdt travaille avec de nombreuses collectivités locales, dont la Ville d'Hénin, qui décrochera le pompon. Quant aux travaux d'aménagement et de mise en conformité, c'est bien la Ville qui les acquittera... De même que la vaisselle et le mobilier, acquis à Deberdt, en juin 2004, pour plus de 90 000€. Une facture curieusement annulée le lendemain pour laisser place à un avoir, le matériel se retrouvant alors entre les mains de la société VAJ créée par M. Bouche pour la gestion du Cèdre bleu pour équiper les lieux ! À compter de ce jour, M. Bouche, par ailleurs membre éminent du PRG au côté de MM.Calero, Chruszez et Vergnaut, deviendra un partenaire incontournable de la Ville. Et même de l'arrondissement après les élections consulaires de novembre 2004. On y reviendra...
AA: le PRG même représenté par ce quattuor très visible, n'en restait pas moins un parti minuscule et on se demande encore aujourd'hui pourquoi ces personnes furent aussi présentes auprès de Dalongeville...Certes, Bouche devint le fournisseur attitré de la ville et aucun marché ne lui échappait, lui permettant de prélever sa dîme, mais les autres?
Si les Héninois pourront bientôt se restaurer à nouveau au Cèdre bleu, ils savent depuis le 25 mars qu'ils vont trinquer. Et sévèrement. Car, lors de la présentation du budget primitif 2004, c'est une augmentation de 85 % de la taxe d'habitation qui a été entérinée (la taxe foncière gagnant elle 15 %) permettant, grâce à la contribution généreuse des Héninois, un gain de 3,2M € sur les 4 M € d 'économie préconisées par la CRC ! Pourquoi se fatiguer à économiser sur le train de vie de la municipalité ou sur les frais pharaoniques de communication induits par le contrat passé avec le Journal du pays dans de telles conditions... Quelques semaines auparavant, la main sur le coeur, le maire expliquait « ne toucher au levier fiscal qu'en dernier ressort », il a finalement pris une décision lourde de conséquences. Tout en rappelant, comme pour se dédouaner de son initiative, qu'« il n'y avait pas d'autre solution pour rembourser une dette qui n'est même pas la mienne mais que je mettrai un point d'honneur à apurer sur trois ans ! »
AA: apurée, soit-disant (CRC dixit) en 2006, cette dette de 12 millions réapparut en 2008, la CRC ayant cessé son suivi pendant 2 ans! S'en suivirent d'autres augmentations des taxes, en 2008 et 2009, toujours en vigueur aujourd'hui, mais qui baisseront en 2013, un an avant les élections municipales; mais ceci est également une autre histoire...
je ne pense pas que le rachat du cédre bleu par la ville , soit une mauvaise idée compte tenu de son emplacement idéal au centre et pas trés loin de la mairie .
RépondreSupprimerJ'ignorais la réalité des turpitudes de ce Monsieur Bouche.
RépondreSupprimerMaintenant c'est beaucoup plus précis: Toutes ces manigances pour ensuite utiliser les politiciens dont on ne sait plus qui manipule qui!
Mais en définitive, c'est toujours sur le dos du contribuable électeur, citoyen de surcroît
Rien que l'exemple du jour démontre -si besoin est- la perversité de la décentralisation qui a amené l'abandon des contrôles des méthodes des voyous-élus qui ont pu, comme cela, abuser de l'argent public !
Et si un agent de l'Etat leur faisait timidement remarquer, il était aussitôt dénoncé à Paris comme étant l'auteur d'une intrusion politique inadmissible du représentant de l'Etat, forcément réactionnaire... puisque la "gauche pas-de-calaisienne" ne pouvait que représenter le "progrès social et la défense des intérêts des mineurs et de leur ayants droits opprimés par le grand patronat"... C'est bien cela Monsieur Kucheida , Madame Génisson, Monsieur Percheron et Monsieur le nouveau député ?
Toute personne qui mettait donc en cause ce "système" était donc par nature, hostile au "peuple de gauche", voire faisait preuve de racisme à l'égard du PS62!
N'est-il pas , MM. et MMes les signataires de la courageuse contribution visant à faire du PS62 la fédération "phare" de la lutte contre le FN ?
Les marchés debert avec la mairie et
RépondreSupprimerdalongeville:ce fut astronomique!
Un exemple? La tribune du stade
Delabre qu'il a entièrement équipée
et ce,sans être spécialisé en matière
d'équipement sportif.L'ensemble fut
surfacturé par trois avec même des
des équipements payés et jamais posés
comme le tableau d'affichage.
Il serait intéressant de retrouver les bons de commande avec leurs
signataires respectifs.
A 10H19: personne n'a dit que c'était une mauvaise idée...Mais pas dans les conditions accordées à un privé...
RépondreSupprimerA 10H38
Je pense que la justice a cela dans ses dossiers...Rappelons-nous que, en 2013, ce ne sera pas uniquement le procès Dalongeville, car d'autres comparses comparaîtront...
à 10h38:
RépondreSupprimertout comme au stade Birembaut où est la clôture qui devait séparer la salle de sports du terrain annexe de football.
Elle a été payé par la ville, mais n'a jamais été posé.
Ce sont des barrières de chantier qui les remplacent depuis 2005.
Et qui était directeur du service des sports à cette date et qui a signé le bon de commande? et bien c'est l'actuel DGS (le maître nageur grand complice de Dalongeville)
C'est comme la toiture de la salle de sports du stade Birembaut construite pour la société Fondrier, depuis ça construction elle n'a jamais été étanche et demandez aux dirigeants du club de basket qui occupe cette salle ce qu'ils en pensent.Le jour des matches parfois ils sont obligés d'interrompre la rencontre pour éponger le sol avec le concierge.
Le problème n'est toujours pas réglé et le championnat reprend.
à 10 h 28.
RépondreSupprimerimpossible de verifier les factures ,suite au 2 cambriolages des archives municipales sans réaction de l'incompétent binesse.
à 14h12
RépondreSupprimerQuelqu'un a certainement conservé un double de cette facture.
Il faudrait la communiquer à notre 1er Magistrat ;il devrait se rendre à l'évidence des magouilles que son DGS actuel a pu faire et peut être bien d'autres personnes de son entourage.
A 12:12
RépondreSupprimerJe vous rassure, quelqu'un possède
beaucoup de dossiers sulfureux dont
notamment les palissades du stade
Birembaut payées mais jamais posées.
Lisez la voix du nord ces prochains
jours.