La Voix du Nord 29/9/12
PASCAL WALLART
Le fol été 2008 aura également des répercussions politiques. Fin août, les nouveaux déboires financiers de la commune soulevés par la chambre régionale des comptes puis par le préfet du Pas-de-Calais, poussent le communiste David Noël, en marge d’une solidarité majoritaire qu’il continue de revendiquer, à rappeler que la responsabilité de Gérard Dalongeville et celle de sa précédente équipe sont pour partie engagées. Et de soulever malicieusement que le maire d’Hénin-Beaumont s’était bien gardé de faire entrevoir tout cela à ses colistiers, au cours de la campagne. AA: certes, mais on connaissait quand même les dérives de gestion et MN Lienemann and co devait y mettre fin...Pas fou ! Le 3 septembre, l’adjoint communiste à la culture rejoint par son camarade MJS Pierre Ferrari ont, devant les caméras de France 3, des mots bien peu tendres pour définir la situation financière de la commune. Des « dépenses de fonctionnement» beaucoup trop importantes pour l’un, « un train de vie pas adapté à la taille de la commune » pour l’autre. AA: le "train de vie" n'était qu'une goutte d'eau par rapport au reste!Des marques de défiance que, bien évidemment, Gérard Dalongeville supporte très, très mal. Jusqu’à menacer en bureau municipal de retirer les délégations des deux outrecuidants. À ce moment-là du psychodrame, chaque appareil soutient son poulain. Jean-Claude Danglot affirme qu’il n’est pas question du moindre compromis et envisage déjà de se positionner dans l’opposition en cas de force majeure.
Côté PS, Albert Facon est à fond derrière le jeune Ferrari : « C’est un gars franc. Il est parti sur la liste majoritaire après un accord, il veut garder une certaine liberté de parole. Si Gérard Dalongeville va jusqu’à lui retirer sa délégation, je demanderai une solidarité totale du PS ! » La pacification est donc à l’ordre du jour. AA: ce soutien n'a pas dû faire faire plaisir à PF, mais que pouvait-il dire? Lu aujourd'hui, cela ne manque pas de sel! Eh, eh, sauf que pendant que tout le monde calme le jeu, Gérard Dalongeville, tranquillement, sans demander quoi que ce soit à qui que ce soit, signifie au jeune Ferrari par lettre recommandée qu’il lui retire sa délégation. « Un déni de démocratie ! hurle-t-on au MJS. M. Dalongeville, vous ne bâillonnerez pas la liberté d’expression à Hénin-Beaumont. Nous continuerons sans relâche à barrer la route à l’autoritarisme pour défendre les valeurs socialistes! »
Couac super-embarrassant pour Marie-Noëlle Lienemann qui veut encore croire « que le coup peut être rattrapé ». Même si elle avoue alors avoir conscience que Dalongeville ment comme un arracheur de dents lorsqu’il affirme que ce retrait de délégation « a été vu avec Serge Janquin ». Un Premier fédéral qui, quelques jours plus tard, nous confirmera n’avoir jamais été associé à cette décision. Quant à David Noël, accords avec le PCF obligent, il sort indemne de ce coup de calcaire. Mais ne rentre pas dans le rang pour autant, se solidarisant avec l’adjoint MJS : « Pour moi, sur ce dossier, ce n’est pas Ferrari qui a franchi le Rubicon, mais Dalongeville! » AA: courageux! Un coup dur pour l’élu MJS, qui en cache un autre qui viendra logiquement un mois plus tard. À savoir le retrait de sa qualité d’adjoint. Pour ce faire, Gérard Dalongeville devra passer par un vote des élus dont l’issue ne laissera guère de suspense. Au sein de la majorité, seul David Noël ose publiquement s’opposer à la décision majorale, Marie-Noëlle Lienemann ayant choisi de déserter les débats pour retarder un clash pourtant déjà inéluctable. C’est avec lyrisme que l’élu communiste avancera qu’« un élu qui parle avec son cœur ne peut pas, ne doit pas être blâmé ! » Pierre Ferrari, la tête sur le billot, dénoncera « une rupture de contrat avec la gauche plurielle » et « une attitude autoritaire et destructrice qui vire à la dérive monarchique ». Un vote sans surprise qui provoquera les lazzis des MJS venus en nombre soutenir leur camarade. Ambiance délétère en ce conseil de fin octobre 2008. Qui en annoncera d’autres car, à compter de cette date, toutes les séances tourneront à la foire d’empoigne avec un public de plus en plus présent. Et pressant.
Côté PS, Albert Facon est à fond derrière le jeune Ferrari : « C’est un gars franc. Il est parti sur la liste majoritaire après un accord, il veut garder une certaine liberté de parole. Si Gérard Dalongeville va jusqu’à lui retirer sa délégation, je demanderai une solidarité totale du PS ! » La pacification est donc à l’ordre du jour. AA: ce soutien n'a pas dû faire faire plaisir à PF, mais que pouvait-il dire? Lu aujourd'hui, cela ne manque pas de sel! Eh, eh, sauf que pendant que tout le monde calme le jeu, Gérard Dalongeville, tranquillement, sans demander quoi que ce soit à qui que ce soit, signifie au jeune Ferrari par lettre recommandée qu’il lui retire sa délégation. « Un déni de démocratie ! hurle-t-on au MJS. M. Dalongeville, vous ne bâillonnerez pas la liberté d’expression à Hénin-Beaumont. Nous continuerons sans relâche à barrer la route à l’autoritarisme pour défendre les valeurs socialistes! »
Couac super-embarrassant pour Marie-Noëlle Lienemann qui veut encore croire « que le coup peut être rattrapé ». Même si elle avoue alors avoir conscience que Dalongeville ment comme un arracheur de dents lorsqu’il affirme que ce retrait de délégation « a été vu avec Serge Janquin ». Un Premier fédéral qui, quelques jours plus tard, nous confirmera n’avoir jamais été associé à cette décision. Quant à David Noël, accords avec le PCF obligent, il sort indemne de ce coup de calcaire. Mais ne rentre pas dans le rang pour autant, se solidarisant avec l’adjoint MJS : « Pour moi, sur ce dossier, ce n’est pas Ferrari qui a franchi le Rubicon, mais Dalongeville! » AA: courageux! Un coup dur pour l’élu MJS, qui en cache un autre qui viendra logiquement un mois plus tard. À savoir le retrait de sa qualité d’adjoint. Pour ce faire, Gérard Dalongeville devra passer par un vote des élus dont l’issue ne laissera guère de suspense. Au sein de la majorité, seul David Noël ose publiquement s’opposer à la décision majorale, Marie-Noëlle Lienemann ayant choisi de déserter les débats pour retarder un clash pourtant déjà inéluctable. C’est avec lyrisme que l’élu communiste avancera qu’« un élu qui parle avec son cœur ne peut pas, ne doit pas être blâmé ! » Pierre Ferrari, la tête sur le billot, dénoncera « une rupture de contrat avec la gauche plurielle » et « une attitude autoritaire et destructrice qui vire à la dérive monarchique ». Un vote sans surprise qui provoquera les lazzis des MJS venus en nombre soutenir leur camarade. Ambiance délétère en ce conseil de fin octobre 2008. Qui en annoncera d’autres car, à compter de cette date, toutes les séances tourneront à la foire d’empoigne avec un public de plus en plus présent. Et pressant.
AA: on notera que si PF et DN se sont laissés entraînés par le PS et MN Lienemann, ils ont vite réagi...David Noël a fait montre de pugnacité et de solidarité. Pierre Ferrari, dont l'interview sur France 3 me paraissait pourtant mesuré, a réagi plus fortement quand Dalongeville s'est montré plus virulent. Par contre, on est atterré par le manque de courage de MNL qui était absente le jour où on a retiré les délégations de PF! J'ai signalé, à plusieurs reprises, la "naïveté" ou la "crédulité" de MNL ou bien encore sa non-réaction devant les coups de force de GD. Mais là, il s'est agi d'une véritable trahison!
J'espère que Dalongeville va porter plainte pour diffamation contre les auteurs du livre la "fédé" le passage le concernant est hallucinant
RépondreSupprimer"hein Gérard".
ca dit quoi SVP
RépondreSupprimerMNL devait déjà songer à de nouvelles fonctions...ailleurs!
RépondreSupprimerC'est une vraie politicienne: courage fuyons et préservons nous....
j'invite la petite poignée d'élus néo- M.R.C. et les quelques employés municipaux qui les ont rejoint,bien souvent par intérêt, à lire "la fédé "
RépondreSupprimerils verront comment un gourou-manipulateur local et départemental se servent des serviles et des influençables pour arriver à leurs fins.
de la page 148 à la page 155.édifiant le népotisme et la façon de prendre tous les pouvoirs qui remplissent les poches, en se servant des naifs. Additionnez les rénumérations,cela vous laisse réveur,
Le livre dit que Hénin-Beaumont a été
RépondreSupprimerpillée par des gestionnaires malfaisants.
Mais non,7h54 !
RépondreSupprimerCe qu'a fait Gérard Dalongeville, c'est pour le bien de la population, de SA population , comme il le répète si bien, s'attirbuant la propriété et des biens et des gens:
Ma population, Mes habitants, comme il aime à la répéter dès qu'on lui tend un micro...
Ecoutez bien et vous avez la recette de la mise en soumission d'une population que ne semble accepter que ce type de rapport, alors qu'elle doit apprendre à se battre contre les usurpateurs, tous les usurpateurs...