3- Des rétributions diverses...
3-1 Les modalités
Ne jouons pas sur les mots et je dirai tout haut ce que tout le monde pense tout bas, à savoir que ces marchés ont donné (donnent) lieu à des "rétributions" dont la vingtaine de chefs d'entreprises, mis en examen dans l'affaire Dalongeville, ont détaillé les modalités, dans le cadre des marchés passés avec la ville d'Hénin-Beaumont. Cela ne concerne, bien sûr, pas que cette dernière collectivité: cela va bien au-delà. Nous aurons les détails des mécanismes, lors du procès de l'ex-maire d'HB, en 2013.
Pour les âmes naïves, les petits cadeaux faits par un entrepreneur à un élu et, aussi, ne l'oublions pas, aux fonctionnaires territoriaux (généralement, les Directeurs techniques), ne se limitent pas à un repas, un petit cadeau de Noël ou un "séminaire", mais bien à des enveloppes d'argent liquide.
La CRC a épinglé quelques marchés douteux, notamment ceux "offerts" à des proches de Kucheida (son fils, par exemple), mais en dehors de ces arrangements en "gré à gré", on connait très bien la façon dont cela peut se faire, même dans le cadre de procédures d'appels d'offres: communication à l'entreprise pressentie des conditions proposées par les autres soumissionnaires, de l'appréciation du "petit plus" (technique ou social) qui fera la différence dans le cadre d'un marché attribué au "mieux disant" et non au "moins-disant", sans parler de l'entente entre entreprises qui se répartissent le "gâteau" (une seule présentant une offre sérieuse, les autres se positionnant de façon "bidon"). Nous en saurons un peu plus après les 4 enquêtes préliminaires concernant Kucheida.
Une autre façon de récupérer de l'argent, c'est celui du racket des journaux: magazines d'élus et de partis, avec des publicités à tarifs élevés provenant d'entreprises fournisseurs...Mais ce n'est pas l'objet du présent article...
3-2 A qui va l'argent?
Au risque d'en surprendre beaucoup, je pense que les "remerciements" des entreprises, dans les marchés municipaux, n'aboutissent que dans les poches des maires (et des techniciens) et pas aux partis, directement...Attention, je ne dis pas que tous les maires en profitent et, probablement, sont-ils une minorité...Je ne parlerai pas ici de l'enrichissement personnel de certains élus, l'un fêtant son premier milliard (de centimes de francs, probablement), l'autre ayant constitué un patrimoine important qui ne peut provenir des indemnités de ses différents mandats, fussent-elles relativement importantes pendant plusieurs années. A ce propos, fin du siècle dernier ou début du présent, j'ai été relaxé lors d'une affaire de diffamation dans laquelle le plaignant, Jacques Mellick, me reprochait d'avoir imaginé une relation entre le fait que l'architecte en charge de multiples projets sur Béthune, était aussi celui qui avait procédé aux travaux de sa villa du sud de la France. Mon avocat, Me Dupont-Moretti, en avait fourni les preuves et il n'y eut pas d'appel, ce qui était un aveu implicite...Cette rémunération en nature est assez fréquente.
Cet argent, venu des entreprises, sert souvent aux campagnes électorales. Je n'ai eu de cesse de prévenir les journalistes de la presse nationale de ne pas parler de "financement occulte" du PS, car je ne pense pas qu'il y ait de financement organisé et parallèle. Mis à part les petits arrangements: assistants parlementaires mis à disposition des partis (les fameux permanents), constitution de caisses noires dans les sections socialistes (comme à Liévin ou Courrières) provenant de versements en espèces (élus, voire entrepreneurs), une partie de l'argent récolté, via les marchés, en dehors des poches personnelles, va au financement de campagnes électorales. En effet, les candidats aux élections ne sont remboursés de leurs dépenses électorales que jusqu'à un montant maximum de 50% d'un plafond légal, fonction du nombre d'habitants. Or, pour emporter une mairie, il faut une campagne visible et, donc, plus onéreuse que les montants autorisés et il faut financer ce que l'état ne rembourse pas (je ne parle pas ici de l'argent dépensé au delà du plafond, système plus difficile à mettre en place). Soit chaque candidat se débrouille avec ce qu'il a pu récolter via les entreprises (ce fut le cas en 2008 à Hénin-Beaumont, Dalongeville dixit), soit quelques parrains attentionnés, élus d'autres collectivités, aident le filleul ainsi adoubé...et donc redevable. C'est organisé, certes, mais officieusement, et cela ne figure dans aucun compte...
On peut imaginer beaucoup de variations sur ce que je viens de décrire: ainsi, telle entreprise de dimension régionale ou nationale (ce fut le cas de l'ex-Générale de Fauche, pardon: de Chauffe, devenue Dalkia) arrose (officieusement) ses clients ou ceux qui pourraient le devenir. Ainsi, également, un intermédiaire (à Hénin, ce fut JM Bouche) est attributaire d'une grande partie des marchés (à des prix exorbitants) qu'il sous-traite, ensuite, moyennant rétro-commissions au maire. N'oublions pas, non plus, que l'on a découvert 210 000 euros versés, sur un compte au Luxembourg, par Ramery, grande entreprise de travaux publics. Ce sont différentes façons de verser des commissions aux "amis" que l'on souhaite voir élus ou, le plus souvent, réélus.
4- Les conséquences
On comprendra bien que l'affaire des cartes bleues de Kucheida est un prélude à ce qui peut se passer bientôt; à savoir le déballage, preuves à l'appui, de ce que je viens d'esquisser, illustré par la main-mise d'un parti politique sur les marchés de travaux et de services, avec un homme politique qui tire toutes les ficelles (directement en tant que président ou membre de conseils d'administration des principaux donneurs d'ordre, ou, indirectement, parce que parrain ou suzerain d'obligés). Cela ne peut aboutir qu'à un système politique pérenne où toute opposition interne ou externe est muselée, les élus en place se serrant les coudes, dans l'intérêt du parti (en fait dans leur propre intérêt).
C'est ce système, depuis quelques mois, qui est en train de vaciller: les aveux du véreux Dalongeville, les rapports de la CRC sur les sociétés précédemment citées (Soginorpa...), les enquêtes préliminaires en cours, la traduction en justice, le 13 novembre, du probable grand "manitou" du système, le livre "La Fédé" de B. Collombat et D. Servenay, tout cela va déboucher sur la mise à plat d'une organisation, souvent qualifiée de mafieuse, qui a plutôt desservi, non seulement les habitants du département, mais, également, ceux de la Région NPDC.
Or, ce que je viens de rappeler était connu des caciques nationaux du PS: François Hollande n'a rien fait, Martine Aubry a tenté, mais peu fait, et leur connivence implicite avec le système ne peut être niée...Une des conséquences politiques de cet aveuglement, voire même de ce laisser-faire criminel, sera l'arrivée au pouvoir du Front National dans plusieurs villes de l'ex-Bassin Minier et, particulièrement, à Hénin-Beaumont, passée par pertes et profits, depuis plusieurs années, par le PS 62...
Kucheida va tomber pour une simple afffaire d'abus de bien social; le PS 62 a beaucoup de soucis à se faire; François Hollande risque une grosse secousse...
Vous excuserez notre franchise mais nous pensons que vous prenez beaucoup de liberté avec l'honnêteté. La thèse que vous développer aujourd'hui n'est que celle de JP CHRUSZEZ dans son livre le Joker Rose. Que vous avez violemment critiqué.
RépondreSupprimerVous etiez des premiers à crier avec les loups sur l'existence d'un système occulte de financement du Parti Socialiste....
Cerise sur le gateau, un fait n'est pas diffamatoire parcequ'il est vrai ou faux mais parcequ'il nuit à autrui!
J'ai l'impression qu'on attend une
RépondreSupprimerexplication réelle lors du procès
de GD.Vous avancez la mise à table de
beaucoup de chefs d'entreprises,êtes
vous sûr de vos sources?
et c'est ce que fit jean marie alexandre,lors des municipales, en aidant le maire de dourges (colis pour les personnes agées + tracts,fait à lens gratos
RépondreSupprimer+ troupe pour les distribuer ).
idem à hénin-beaumont pour faire passer la liste des bouffons de l'A.R.
un parrain doit rester un parrain et developper ses asservis.
Kucheida va tomber pour une simple afffaire d'abus de bien social
RépondreSupprimerComme autrefois Al Capone pour une simple histoire de fisc,comme quoi...
A 8H45
RépondreSupprimerJe n'ai jamais parlé de SYSTEME de financement occulte.
JPCh connait très bien les financements parallèles que je décris...N'empêche que je critique son livre...
9H04: oh oui!
mr alpern quelles sont les enquetes priliminaires en cours?? merci
RépondreSupprimerBonjour Monsieur Alpern
RépondreSupprimerPeut-être serez-vous surpris par mon intervention sur votre blog, alors que je m’y étais refusé début 2011 et que je faisais l’objet de commentaires de caractère calomnieux dont le niveau ne dépassait pas parfois celui du caniveau.
Je vous avais fait part alors de ma profonde aversion envers ce style de communication qu’utilisent de courageux anonymes pour s’exprimer le visage masqué et déverser leur fiel en toute impunité, signe des temps. A chacun ses valeurs !
Ce n’est pas votre cas puisque vous signez vos propos, ce qui m’autorise à m’adresser à vous aujourd’hui.
L’homme cultivé que vous êtes n’ignore rien de l’identité de Jean Pic de la Mirandole, ce brillant philosophe italien et humaniste du XVème siècle qui passait pour un esprit universel mais parfois polémique et provocateur.
D’une façon plus triviale on qualifie désormais de « Pic de la Mirandole » une personne qui s’autorise à donner un avis péremptoire sur tout sujet.
Vous m’y faites parfois penser lorsque vous distribuez chaque jour bons et mauvais points (souvent ces derniers) selon votre humeur et ce que vous croyez savoir du sujet. Vous entretenez ce que l’on appelle désormais le buzz dont vous espérez tirer parti et continuer d’exister.
Je ne conteste pas votre savoir, le modeste niveau de ma formation, études secondaires, ne m’y autoriserait pas.
Je ne conteste même pas votre connaissance du milieu sportif associatif. Vous fûtes, vous m’avez dit, président d’une association sportive et membre de la Commission Sport du Conseil Général. C’est à ce titre que se situe notre premier contact.
Pourtant votre honnêteté intellectuelle devrait vous amener à considérer que vous ne pouvez vous autoriser à donner sur tout sujet un avis péremptoire.
Je passerai rapidement sur l’erreur que vous avez commise en faisant état, sans vérifier de sommes aux montants farfelus concernant les subventions municipales accordées depuis 2008 à l’OMS devenu depuis Office du Sport.
Suite à l’intervention de notre directeur Kévin Joriatti, vous avez rétabli la vérité des chiffres, vous l’avez reconnue.
Je vous en donne acte.
Encore eussiez- vous pu admettre que la globalité des subventions induisait un transfert de charges du Service des Sports vers notre association. Cela ne souffre aucune contestation mais s’avère pourtant grave lorsqu’on évoque des situations budgétaires à Hénin-Beaumont. Il faut être, pour le moins, précis, objectif et prudent.
A ce titre, je signale à certains esprits chagrins que j’ai tenu à ce que nos bilans soient publiés et largement diffusés avant chacune de nos Assemblées Générales appelées à les valider puis transmises aux services compétents de la commune.
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Tout citoyen héninois peut les consulter.
RépondreSupprimerConvenez Monsieur Alpern, que nombre d’associations pourraient s’inspirer de ce modèle de transparence.
Passons…
Venons en plutôt aux analyses récurrentes que vous portez au sujet des Offices des Sports et du nôtre en particulier.
Ce qui est grave, c’est que vous entraîniez dans votre sillage des personnes encore bien moins informées que vous, lesquelles se permettent, elles aussi, de juger.
Les Offices, qu’ils soient OMS ou OdS, ne sont pas comme certains le croient une spécificité héninoise, laquelle pourrait être le produit des divagations de son ancien président.
Savez- vous que l’on en dénombre environ 1200 sur notre territoire (y compris outremer), que les premiers furent créés voici plusieurs décennies.
Vous ignorez certainement que l’OMS (OdS) d’Hénin-Beaumont figure depuis bien longtemps parmi les 600 membres de la FNOMS (Fédération Nationale des Offices Municipaux des Sports).
La légitimité de cette fédération sportive se trouve renforcée du fait qu’elle fait partie intégrante du CNOSF (Comité National Olympique Sportif Français), ce qui n’est pas rien. Vous serez peut-être ravi en qualité de citoyen héninois de l'apprendre, elle est connue de la France entière pour d’autres raisons que celles de l’actualité récente.
Nos réalisations furent signalées à maintes reprises dans la revue nationale « Sport dans la Cité », au point que des responsables d’Offices du Sport nous contactèrent.
Avant de me présenter à la présidence de l’OMS, j’ai pris soin de me documenter et de parfaire mes connaissances dans ce domaine d’activité. Certains pourraient s’en inspirer !
Il est aisé et rapide de s’instruire en quelques clics, ce que tout internaute peut faire.
Je vous conseille de vous aventurer sur quelques sites tels :
FNOMS – OMS – OdS - Office Intercommunaux des Sports et Projet Sportif Local.
Là vous serez édifié quant au retard que nous affichons dans de nombreux domaines et du peu de volonté à vouloir faire évoluer les choses.
Monsieur Alpern, si vous disposez encore d’un peu de temps, rendez- vous à la Maison du Sportif ou sur le site internet www.officedusport.fr où vous pourrez consulter les documents bilan de ces quatre dernières années de mandature.
Vous y trouverez réponse à beaucoup de vos interrogations. Ainsi vous pourrez éviter d’affirmer que l’OdS n’ « a initié que de rares actions (santé) », ce qui constitue un déni de vérité et s’avère peu respectueux envers ceux, permanents et bénévoles, qui ont œuvré pendant plusieurs années. Comment pouvez-vous expliquer que tous nos projets, toutes nos propositions, tous nos budgets, tous nos bilans furent validés à l’unanimité par les représentants de toutes les associations adhérant à l’OdS.
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J’aurais voulu clarifier un certain nombre de points que vous évoquez. Je le ferai dans un autre cadre.
RépondreSupprimerJ’aurais souhaité rappeler l’historique de l’OMS créé en 1971, par qui et surtout pourquoi ?
J’aurais voulu vous dire à quel point votre propos récurrent qualifiant l’OdS de « démembrement du service public » est une absurdité démentie par les faits.
Parmi des centaines d’associations semblables à la nôtre, renseignez-vous.
Cliquez sur OMS de : « Rostrenen » (3000 habitants), « Pessac » (57000 habitants) et notamment « Villeneuve d’Ascq » (qui emploie quatre permanents), vous y découvrirez des offices actifs et ambitieux quelle que soit la dimension des leur commune. Pour parfaire vos connaissances allez sur « Hérault Sport » une association entièrement financée par le Conseil Général, laquelle emploie plusieurs dizaines de permanents, dispose d’installations, d’un parc de véhicules et développe une politique sportive aux résultats incontestables, de la base au très haut niveau.
Le sport dans la région de Montpellier ce n’est pas rien ! Je me suis rendu sur place et j’ai pu le constater. Pour ce qui est du démembrement du service public, par une association, convenez que c’est un « must ».
J’aurais voulu vous convaincre de la qualité de notre gestion et du sérieux de nos activités par le fait que nous avons obtenu en date du 17 mars 2010, par la Direction Générale des Finances Publiques, une habilitation à recevoir des dons et émettre des reçus fiscaux. Un label que cette administration distribue avec parcimonie à la suite d’une enquête très sérieuse.
J’aurais souhaité que vous ayez pu prendre conscience de l’inéluctable et nécessaire évolution du monde associatif.
Cela pourrait intéresser certains. On parle désormais de « professionnalisation du bénévolat », deux termes qui semblent antinomiques et qu’il me plairait de développer. Je dispose de documents sur ce sujet, nous n’y sommes pas encore, mais contester à priori cette orientation est une profonde erreur pour l’avenir du monde associatif.
J’ai souvenir des propos que vous avez tenus à mon égard lors de mon départ, « nul doute que le projet sportif qu’il avait initié brisait la routine à laquelle étaient habitués les anciens, ce fut certainement une bonne chose que de bousculer ce train-train »
Qu’en reste-t-il ?
Je n’ai fait que m’inspirer et mettre en place ce qui se réalise depuis bien longtemps ailleurs. Il est difficile à l’évidence d’innover à Hénin-Beaumont, cette ville serait donc condamnée à une fatalité et un immobilisme dans certains domaines. Des projets, des réalisations actuelles tendraient à en démontrer le contraire, soyons optimistes.
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J’aurais souhaité, nous aurions souhaité, aller plus loin.
RépondreSupprimerJe retiendrai l’un de vos récents propos sur l’avenir, parlant de concertation, une notion importante à Hénin-Beaumont.
C’est là qu’interviennent les hommes. En l’occurrence la polémique qui a « fleuri » au sujet de Monsieur Kévin Joriatti est lamentable, injuste, imméritée.
Je sais gré à Monsieur Nacer en accord avec son CD d’y avoir mis un terme.
Cela cependant pourrait s’avérer préjudiciable quant à son avenir immédiat.
Salissez, dénigrez, il en reste toujours quelque chose.
Je n’ai pas à répéter encore une fois tout le bien que je pense de ce jeune cadre qui fut pour moi un collaborateur compétent, efficace, et d’une totale disponibilité.
Vous avez souvent déploré le manque de cadres de qualité à Hénin-Beaumont. Avouez que ce serait une grave erreur qu’il ne puisse s’investir désormais dans le milieu sportif et plus généralement associatif d’Hénin-Beaumont.
Vous m’aviez dit un jour Monsieur Alpern que vous ne resteriez pas inactif si tel était le cas. J’espère que vous n’avez pas changé d’avis.
Comptez sur moi pour m’exprimer s’il le faut et si d’aventure il était victime de basses querelles politiciennes avec lesquelles il n’a rien à voir.
Je vous remercie d’avoir pris lecture de cette longue contribution, trop longue diront certains, et éventuellement tenu compte de quelques conseils proposés par un ancien, un « vieux con » comme l’ont écrit élégamment et fort respectueusement certains internautes par le passé.
Ils peuvent sans problème reprendre ce vocable, peu m’en échaut désormais.
Claude Leclercq
(4/4)
Je suis en colère !
RépondreSupprimerAlors que je mettais un point final à cet écrit, je reçois, ce vendredi soir, un appel de M Joriatti.
Je comprends sa déception, son amertume. Il vient de quitter le 8 de la rue Voltaire, cette Maison du sportif, siège d’une association au sein de laquelle il a tout donné avec beaucoup d’autres, qu’ils soient permanents ou élus bénévoles.
Sept années passées à Hénin-Beaumont.
Des esprits chagrins diront qu’il part avec un chèque en poche. Vous savez bien que cela correspond à ce qu’il est en droit d’attendre du fait de son licenciement. Cela est bien loin de suffire à compenser le sentiment d’humiliation et ressentiment qu’il éprouve. Il était le seul, je dis bien le seul à pouvoir donner une rigueur et un sens à la vie sportive locale et bien au-delà dans le domaine associatif.
Certains en portent la lourde responsabilité. Ils sont faciles à identifier.
Ceux qui n’ont cessé de dénigrer de manière systématique une association dont ils ont refusé l’évolution vers plus de modernisme.
Il part à juste titre déçu, laissant derrière lui une association pour laquelle il n’aura fallu que quelques mois pour être démantelée, privée de tout sens.
Cette association que d’aucuns se complaisaient à donner publiquement en exemple. Je ne comprends pas que certains soient restés muets devant cette situation.
Je lui souhaite et lui conseille de trouver, sous d’autres cieux, un lieu plus propice et des conditions plus favorables pour s’exprimer et développer ses capacités au service du bien public.
Je suis très en colère et je sais ne pas être le seul.
D’autres devant cet échec pourront se gausser et se frotter les mains. Bravo messieurs.
Merci Kevin
Lundi 22 Octobre 2012
Hasard de l’Histoire, j’apprends le décès du docteur Louis Modaine. Il était président d’honneur de l’OdS.
Il fut le premier président de l’OMS en 1971. Mais aussi Maire adjoint chargé des Sports, Président de la ligue régionale d’Escrime. Président du Cercle d’Escrime d’Hénin-Beaumont et du Stade Héninois Football, un remarquable parcours associatif.
Claude Leclercq
Président d’Honneur de l’Office du Sport d’Hénin-Beaumont
A 8:45, à votre avis ces soupçonnés actes répréhensibles n'ont ils pas nui aux mineurs, veuves de mineurs, locataires de la Soginorpa, habitants du Nord / Pas de Calais et contribuables de la même région qui pourraient aspirer à autre chose qu'à ces affaires à répétition?
RépondreSupprimer15H32 Claude Leclercq
RépondreSupprimerMerci d'avoir enfin fait entendre votre parole...
Affubler quelqu'un de Pic de la Mirandole de nos jours n'est pas péjoratif comme vous le dites. Si vous pensiez me blesser, c'est loupé!
Je n'ai pas en tête de buzzer, mais d'informer, notamment sur la gestion catastrophique d'HB...Mais de cela, apparemment, vous vous fichez, ce qui est tout à fait votre droit, surtout que vous n'habitez plus HB.
Quoique vous en dites: les subventions de la ville sont allées crescendo depuis 2008 pour atteindre 122 000 euros en 2011 et 2012! et sans transfert de charges du service des sports!
15H33 Claude Leclercq
RépondreSupprimer1200 ODS ou OMS depuis des dizaines d'années, dites-vous alors que l'on dénombre 5000 communes avec plus de 2000 habitants: on ne peut pas parler d'enthousiasme pour créer ces offices...
De plus les syndicats intercommunaux ne prolifèrent pas. Et pourtant, c'est peut-être là que l'on pourrait imaginer ce type de collaboration...
Bien entendu, ma compétence, en la matière, est sans rapport avec la vôtre ou tout au moins avec celle dont vous vous prévalez: vous n'avez d'ailleurs pas hésité à en faire, une nouvelle fois, étalage dans vos commentaires...
15H33 Claude Leclercq
RépondreSupprimerJe maintiens qu'il s'agit là d'un démembrement de service public. Mais nous n'avons pas les mêmes valeurs...
A propos d'OMS,prenons l'exemple de
RépondreSupprimercelui de Lens,ville sportive, à qui
HB n'a certainement pas de leçons à
donner.Vous seriez bien étonné,Mr
Leclerc,du montant de la subvention
allouée par la ville:0€. Et pourtant
la vie sportive y est intense et bien
structurée avec l'appui du service
des sports.Votre baratin n'aura aucun
impact sur la mauvaise opinion qu'
ont les Héninois de cette usine à
gaz ayant été un frein au sport
Héninois dans son ensemble.
Messages suivants de C Leclercq: Je maintiens ce que j'ai toujours dit sur K. Joriatti. (Néanmoins je regrette qu'il ait joué un rôle un peu trouble dans ses négociations avec l'ODS et la ville: 57 000 euros quand même m'a-t-il dit!)
RépondreSupprimerEt j'ai mis en cause l'intervention intempestive du DGS de la ville, dans les rapports entre l'ODS et son Directeur.
Que des commentaires, que je ne cautionne pas, aient pu être écrit sur ce blog, c'est la démocratie. Vous-même, ce jour, K. Joriatti et moi-même avons pu apporter nos commentaires. A chacun de juger...
En ce qui me concerne, j'accepte que l'on ne soit pas d'accord avec moi...
Ceux qui proclament partout qu'ils ont raison et considèrent que les autres ont tort, sont souvent à l'origine de conflits inutiles...
Nous sommes à une époque où l'argument d'autorité n'est plus justifié...
A Claude Leclercq.....pourriez vous nous certifier que nous avez aucu lien de parenté avec un (e) salarié de l' ODS ?....
RépondreSupprimerJe réitère mon intervention pourquoi ne pas demander à la CRC son avis sur la légitimité de l'ODS dans toutes ses années depuis 2006.Ses conclusions clôturont les débats.
RépondreSupprimerA 6H32: la CRC n'interviendra pas sur une petite association comme l'ODS...
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