La Voix du Nord 14/12/2012
Le 25 mai 2010, Eugène Binaisse devient officiellement
maire d’Hénin-Beaumont. Après près de huit mois d’intérim et des
premiers pas parfois ingénus et maladroits, celui- ci est désormais face
à son destin. Et la tâche est loin d’être une partie de plaisir pour un
premier magistrat dont l’opposition décrie la faculté à s’appuyer un
peu plus que de mesure sur ses « services ». Ce qui, paradoxalement, ne
résout pas pour
autant les problèmes avec la CRC qui suit de manière pointilleuse (chat échaudé…) la gestion héninoise et
épingle des erreurs à plusieurs reprises. Un maire qui, au fil de sa magistrature, se rapproche de plus en plus du Parti socialiste. Même s’il s’en défend toujours avec véhémence. Sans être pour autant encarté, on ne le retrouve pas moins invité régulièrement aux réunions de circonscription, aux chantiers du PS de Wingles ou lors des soirées de vote interne (comme pour les dernières législatives où il était présent dans la section de Jean-Pierre Corbisez). Un maire, donc, officiellement non-socialiste, qui va vivre dans les deux années qui vont suivre des moments bien délicats, face à certains épisodes restés ô combien opaques. Comme les vols
constatés aux archives municipales en octobre 2010 et février 2011 pour lesquels les dépôts de plainte seront de manière inexplicable des plus tardifs. Un double méfait qui, depuis lors, a fait énormément causer en mairie (et sur le net), et derrière lequel on a vu tant d’ombres (et de fantasmes) défiler.
autant les problèmes avec la CRC qui suit de manière pointilleuse (chat échaudé…) la gestion héninoise et
épingle des erreurs à plusieurs reprises. Un maire qui, au fil de sa magistrature, se rapproche de plus en plus du Parti socialiste. Même s’il s’en défend toujours avec véhémence. Sans être pour autant encarté, on ne le retrouve pas moins invité régulièrement aux réunions de circonscription, aux chantiers du PS de Wingles ou lors des soirées de vote interne (comme pour les dernières législatives où il était présent dans la section de Jean-Pierre Corbisez). Un maire, donc, officiellement non-socialiste, qui va vivre dans les deux années qui vont suivre des moments bien délicats, face à certains épisodes restés ô combien opaques. Comme les vols
constatés aux archives municipales en octobre 2010 et février 2011 pour lesquels les dépôts de plainte seront de manière inexplicable des plus tardifs. Un double méfait qui, depuis lors, a fait énormément causer en mairie (et sur le net), et derrière lequel on a vu tant d’ombres (et de fantasmes) défiler.
Autre problème épineux qu’a à affronter le maire d’Hénin que la cassure nette enregistrée avec son premier
adjoint, Georges Bouquillon, balayant l’amitié qui unissait originellement les deux hommes. Entre eux, les choses ont commencé à se détériorer lorsque M. Bouquillon a officialisé son retour au MRC, emmenant avec lui un certain nombre d’élus majoritaires. Un retour à la case politique ayant insidieusement creusé un fossé entre socialistes et MRC, soit entre Binaissiens et Bouquillonistes. Si l’amitié a peu à peu pris le large, ce sont des sentiments violents qui ont pris le relais, exacerbés par un coup de force des élus proches de Georges Bouquillon en février dernier. Ces derniers, au nombre de 12, s’estiment alors sous-informés et déconsidérés par le maire et ses proches, et mettent Eugène Binaisse en minorité sur une délibération. Avant de quitter la salle de conseil. Le ressentiment entre les deux hommes est désormais sur la place publique faisant voler en éclats l’unité de l’Alliance républicaine. Désormais l’objet d’une querelle juridique. Une atmosphère qui gangrène tout doucement la vie municipale et pose déjà la question de 2014, scrutin municipal où Eugène Binaisse entend bien briguer sa réélection. Et où il faudra être super-costaud pour endiguer le péril FN, Steeve Briois n’ayant désormais face à lui que des indicateurs passés au vert.
adjoint, Georges Bouquillon, balayant l’amitié qui unissait originellement les deux hommes. Entre eux, les choses ont commencé à se détériorer lorsque M. Bouquillon a officialisé son retour au MRC, emmenant avec lui un certain nombre d’élus majoritaires. Un retour à la case politique ayant insidieusement creusé un fossé entre socialistes et MRC, soit entre Binaissiens et Bouquillonistes. Si l’amitié a peu à peu pris le large, ce sont des sentiments violents qui ont pris le relais, exacerbés par un coup de force des élus proches de Georges Bouquillon en février dernier. Ces derniers, au nombre de 12, s’estiment alors sous-informés et déconsidérés par le maire et ses proches, et mettent Eugène Binaisse en minorité sur une délibération. Avant de quitter la salle de conseil. Le ressentiment entre les deux hommes est désormais sur la place publique faisant voler en éclats l’unité de l’Alliance républicaine. Désormais l’objet d’une querelle juridique. Une atmosphère qui gangrène tout doucement la vie municipale et pose déjà la question de 2014, scrutin municipal où Eugène Binaisse entend bien briguer sa réélection. Et où il faudra être super-costaud pour endiguer le péril FN, Steeve Briois n’ayant désormais face à lui que des indicateurs passés au vert.
Pour cette bataille que beaucoup annoncent déjà comme perdue d’avance, le maire d’Hénin se retrouve avec un péril MRC (on évoque même déjà de manière peut-être un peu prématurée un pont jeté avec le PCF…) et le spectre d’un retour sur les lieux de son crime de Gérard Dalongeville. Un maire d’Hénin-Beaumont, préjugeant déjà des différents recours qu’il pourrait intenter, après le procès de l’affaire héninoise… Et qui, désormais, pense avoir retrouvé de la crédibilité dans son nouveau costume de chevalier blanc.
La fin de l’année 2009 avait pourtant commencé de manière calamiteuse pour l’ex-maire d’Hénin replacé
en détention pour viol manifeste et répété de son contrôle judiciaire. Un retour derrière les barreaux qui fera rapidement craquer Gérard Dalongeville, envoyant, à partir du 11 décembre, plusieurs courriers d’aveu et dénonciations à la juge Pair. Et balançant aux enquêteurs de la DIPJ le décodage de ses folles vadrouilles avec les autres mis en cause et, surtout, ce qu’il explique être un système de financement occulte tournant autour du Parti socialiste.
Aïe, aïe, aïe !
P. W.
AA:
-
PW reprend ici les éléments si souvent rapportés sur ce blog: à savoir
un maire à la merci des services et plus particulièrement de son
Directeur général des services; une administration multipliant les
erreurs (rappelez-vous la lettre que m'avait envoyée le Préfet
constatant des anomalies dans le budget), un maire qui a quasiment
rejoint le PS plus par nécessité que par conviction (il n'a jamais été
socialiste, ni de gauche). "Ingénus et maladroits" dit le journaliste au
sujet des "premiers pas du Maire", pour ne pas dire incompétence, bien
qu'il ait qualifié, la veille, l'édile de "novice"... Nous n'en
rajouterons pas. Sauf que la ville est gérée en dépit du bon sens et que
cela se voit...et qu'on ne constate rien de concret après plus de 3 ans
de gestion. Parmi les rappels douloureux, figurent, ci-dessus, les vols dans les archives, gardés secrets pendant bien longtemps.
Et on n'insistera pas sur cette création stupéfiante d'un Office des
sports (qui date de Dalongeville, mais qu'on aurait dû supprimer dès
2009), la non-résolution des emprunts toxiques et des disparités
aberrantes sur les indemnités versées au personnel; sans parler de
marchés douteux (Kalyps...), de l'absence de fiches de postes promises depuis 3 ans et d'organigramme, etc.
-
la cassure en 2 de la majorité municipale ne peut qu'être préjudiciable
à tous et notamment aux Héninois. Le respect de la démocratie voudrait
qu'on s'oblige à procéder à des élections immédiatement! Mais les
indemnités tombent tous les mois et, ce, jusqu'en 2014!
Bonjour Alain,
RépondreSupprimerQuelque chose m’échappe dans le scandale de l'ODS.
Claude Leclercq a-t-il signé ce document à 90 000 euros seul ou pas ???
L'a t'il fait sans en informer son comité directeur....ce qui serait un scandale de plus ?
Alors tous complices les Friess, Tranchant, Delsaux et autres membres du comité directeur !!!
Je n'ose l'imaginer Messieurs et pourtant votre silence est étonnant.
Réagissez ici ou par voie de presse, Ca Urge !!!
9H14: Je réponds dans la matinée...
RépondreSupprimerImpossible que le Président du club d'escrime ait cautionné cette éventualité.
RépondreSupprimerConnaissez-vous la température des relations entre l'ancien président de l'ODS et le cercle d'escrime?...
IM-PO-SSIBLE.
Pour ce qui est de l'amitié de la fidélité du parti c'est pas qu'au PS voyez l'entourage de Briois des têtes inconnues des vieux de la vieille des exilés qui espèrent une place sur la liste municipale 2014.
RépondreSupprimeron connait la suite briois perdra et repartira, hénin c'est juste un tremplin pour le pantin
Blanchiment d'argent sur de la drogue.
RépondreSupprimerOn retrouve 400 000 de liquide et un compte en banque bien rempli en Suisse malgré cela l'élue EELV nie tout.
Pire que Dalongeville cette femme.
Tout un chacun comprendra pourquoi la gauche veut donner le vote aux immigrés.
Tous pourris.
Grave faute !!! Marine Tondelier prend la défense de Florence Lamblin, élue verte de Paris, mise en examen pour "blanchiment en bande organisée" dans une enquête de trafic de drogue. Rappelons aussi que lors d'une perquisition effectuée au domicile de Florence Lamblin, entre 350 000 euros et 400 000 euros en liquide auraient été retrouvé, des sommes peu compatibles avec son activité officielle d'urbaniste et architecte. Je trouve scandaleux que Madame Tondelier se plaigne que le nom de Mme Lamblin est "était lâchée en pâture" et en appelle à "la présomption d’innocence" ! Sa propension à donner des leçons est certes irritante mais je tombe des nues qd elle ne s'applique pas a elle meme ce qu'elle reporche aux autres partis
RépondreSupprimerBON ALORS ; LA CLÔTURE DE BIREMBAUT....QUI QUI L A ? signé con tribuable
RépondreSupprimerles girouettes ont toujours le besoin d'expliquer leurs revirements incessants.
RépondreSupprimermais nous savons que ce sont les vents qui les transforment en éoliennes.
les vents favorables ou les vents défavorables qui les font changer de camp.
ah,manipulation quand tu nous tiens
12H19: je comprends que l'on puisse être surpris des répercussions de cette affaire:
RépondreSupprimer- il y a 19 mis en examen et on ne parle que de l'élu écologiste!
- elle nie, c'est son droit: alors pourquoi la jeter en pâture?
11H52: la comparaison avec Dalongeville est malheureuse...vous ne devez pas connaitre le dossier. Comme vous ne connaissez pas le sujet du droit de vote aux étrangers (et non aux immigrés). Vous mélangez tout: c'est du populisme ou de la bêtise: peut-être les 2! Et je ne connais qu'un seul parti politique dont les militants disent ainsi n'importe quoi! cela promet...
les tweets de Tondelier en soutient à Lamblin ont été repis sur France info. Pas trés malin...
RépondreSupprimerl'U.M.P. par l'intermédiaire de son meilleur pantin ,françois coppé,qui a ruiné la france et qui a menti aux électeurs depuis plus de 10 ans continue à nous prendre pour des cons.
RépondreSupprimerelle nous parle de " délibéralisation ",
alors que vincent paillon nous parle de " dépénalisation "
à l'U.M.P ,comme au P.S.ripoux 62/59,ils y a les mêmes tarés.il est temps de virés tous ces cons qui nous les cassent depuis plus de 40 ans.