Déjà un de moins dans la majorité municipale héninoise… Alors que l’ambiance n’est guère à l’«Embrassons-nous Folleville» qui marqua l’après élections, Marie-Noëlle Lienemann continue néanmoins de donner l’impression qu’elle a la situation en mains à la veille d’un événement symbolique: la création (tant attendue) de la nouvelle section socialiste héninoise en marge des élections internes au PS de novembre 2008. Une nouvelle entité, quelques jours avant le vote en sections, à l’égard de laquelle la première adjointe héninoise n’est guère enthousiaste : « On y retrouve en majorité tout un tas d’anciens membres du parti radical socialiste dont la plus grande partie n’est pas d’Hénin-Beaumont…La Fédération travaillera là-dessus après le congrès ! » Une frilosité de Mme Lienemann qui volera en éclats lors des deux séances de vote internes où Gérard Dalongeville et ses amis ex-radicaux socialistes vont faire une première démonstration de force lors du vote pour les motions (la motion Aubry pulvérisant la motion Hamon portée par Mme Lienemann et les MJS). Un scrutin pour lequel Gérard Dalongeville votera avec délectation… alors qu’il n’est officiellement toujours pas titulaire de sa carte PS. Un vote qui sera entaché de frictions lorsque certains proches de Daniel Duquenne, et donc socialistes version « canal historique », se verront interdire l’entrée dans l’isoloir par un cerbère envoyé par la « fédé » qui n’est autre que… Daniel Boczkowski. Rappelant le contexte de la municipale 2008, il énoncera une fin de non… voter à ces deux membres de l’Alliance républicaine en arguant: «Vous vous êtes présentés contre le candidat du parti, vous êtes donc exclus du PS !» Quelques jours plus tard, on prend les mêmes et on recommence, mais cette fois-ci pour élire le Premier secrétaire, le secrétaire fédéral.. et le secrétaire de section. Et là, pour la toute nouvelle section d’Hénin-Beaumont, pas de suspense en perspective puisque Jean-Pierre Chruszez est seul en piste. Et fanfaronne face à ce pied de nez définitif à une Marie-Noëlle Lienemann qui est l’objet de tous ses… ressentiments (de vieux souvenirs béthunois sans doute). Une soirée de vote homérique puisque, salle Prévert, trois urnes ont été installées pour différencier les votes : une pour les PS pur sucre ; une seconde pour les MJS ; enfin, une troisième pour les socialistes de récente facture ne figurant pas sur les fameux fichiers ROSAM. Ceux-là même qui permirent à certains militants de constater qu’ils étaient multicartes sans le savoir. Comme l’ex-présidente des MJS 62, Anne-Sophie Taszarek, qui prendra alors conscience qu’en dehors de Montigny-en-Gohelle, sa section d’attache (même si ce soir-là on tentera de l’empêcher de voter !), elle était également encartée à Hénin-Beaumont, Lens et Liévin.
Quant à son papa, officiellement non-adhérent au parti, il n’en était pas moins carté à la section de Lens. À l’insu de son plein gré, eurent dit les auteurs des Guignols de l’Info… Un souk sans nom qui provoquera quelques couacs en ce soir d’élection lorsque Jean-Marc Bouche, désormais adjoint au maire de Montigny-en-Gohelle, sera pris en flagrant délit de double vote à Montigny puis à Hénin-Beaumont. Lui, expliquera alors avoir agi en toute bonne foi… Ce qui ne convaincra pas grand monde.
La preuve, trois mois plus tard, lorsque cette « boulette » lui vaudra d’être temporairement exclu du parti socialiste par la nouvelle secrétaire fédérale, Catherine Génisson. Un an de pénitence… Mais M. Bouche ne sait pas encore que c’est une autre pénitence qui l’attend.
Quant à son papa, officiellement non-adhérent au parti, il n’en était pas moins carté à la section de Lens. À l’insu de son plein gré, eurent dit les auteurs des Guignols de l’Info… Un souk sans nom qui provoquera quelques couacs en ce soir d’élection lorsque Jean-Marc Bouche, désormais adjoint au maire de Montigny-en-Gohelle, sera pris en flagrant délit de double vote à Montigny puis à Hénin-Beaumont. Lui, expliquera alors avoir agi en toute bonne foi… Ce qui ne convaincra pas grand monde.
La preuve, trois mois plus tard, lorsque cette « boulette » lui vaudra d’être temporairement exclu du parti socialiste par la nouvelle secrétaire fédérale, Catherine Génisson. Un an de pénitence… Mais M. Bouche ne sait pas encore que c’est une autre pénitence qui l’attend.
PASCAL WALLART
AA: Ce fut encore une preuve que MN Lienemann n'était pas soutenue par le PS. Ces élections auraient pu être le moment pour la Fédé de reprendre les choses en mains, mais ses intérêts étaient dans le soutien à Dalongeville pour des raisons que l'on soupçonnait déjà, à savoir garder le secret sur des affaires et des comportements indicibles...
L'organisation de ces élections ne fit que confirmer que la manipulation des cartes était un sport favori de la Fédé. A tel point que l'on n'y reconnaissait plus rien...N'oublions pas que c'est à ce moment-là que le Congrès de Reims laissa planer les plus grands doutes sur la régularité de l'élection de la 1ère secrétaire nationale. L'exemple venait d'en haut...
Les décisions de Boczkowski illustrent bien le comportement despotique des leaders du parti donnant tout pouvoir, hors statuts, à quelque appratchik bien en cours auprès de Percheron.
Quant au laissez-aller inspiré localement par Dalongeville, JM Bouche en est un exemple: ce vice-Président de la Chambre de Commerce, élu à la surprise générale, lorgnait sur la mairie de Montigny avant que l'on ne comprit le rôle d'intermédiaire peu scrupuleux qu'il jouait auprès du maire d'HB...
HEUREUSEMENT NOUS AVONS A HENIN BEAUMONT, UN MAIRE, CHANTRE DE LA TRANSPARENCE IRRÉPROCHABLE. signé: meganopotes
RépondreSupprimerWIKIPEDIA; PROMOTION CANAPÉ: Cette expression s'applique pour les hommes et pour les femmes, hétérosexuels ou homosexuels. La « promotion canapé » se rencontre au sein du monde du travail ou dans le monde politique1. Elle est souvent dénoncée mais en apporter la preuve reste une démarche difficile.
RépondreSupprimerEn France, le code pénal a défini en 1992 le harcèlement sexuel comme « le fait de harceler autrui en usant d'ordres, de menaces ou de contraintes, dans le but d'obtenir des faveurs de nature sexuelle, par une personne abusant de l'autorité que lui confèrent ses fonctions »2 mais les modifications successives de la loi l'ont rendue si imprécise que le Conseil constitutionnel a considéré en 2012 qu'elle était contraire à la Constitution3. Le chantage à l'avancement constituant une forme de contrainte, la promotion canapé est une forme de harcèlement sexuel4. Dans la fonction publique, cette forme de chantage est spécifiquement punie depuis 1983 par des sanctions disciplinaires prises contre les supérieurs hiérarchiques refusant « le recrutement, la titularisation, la formation, la notation, la discipline, la promotion, l'affectation ou la mutation » d'un subalterne lui ayant refusé des faveurs sexuelles5; ces dispositions furent confirmées et étendues à l'ensemble du monde du travail en 1992 par l'ajout à l’article L. 123-1 du code du travail d'une disposition similaire 6.
L’oligarchisme marche à plein régime.
RépondreSupprimer- la nouvelle réglementation financière pousse les institutionnels à sortir du financement de l’économie réelle pour financer l’Etat;
- On augmente le plafond du livret A, qui est presque intégralement investi en dette publique;
- L’Etat fait son possible pour tuer les start-ups, prédateurs naturels des grands groupes établis;
- Le budget 2013 repose intégralement sur les hausses d’impôts et ne compte aucune réduction de dépense.
Le parasite va finir par tuer son hôte.
Et toi, sale riche d'auto-entrepreneur qui a voté Mollande.
Pauvre tâche! Tu l’as voté, maintenant faut assumer.
PAYE.
A propos de cette section socialiste, j'ai lu dans le livre "Tous Pourris" de jp Chrusez que vous auriez, Monsieur Alpern, sollicité Gérard Dalongeville pour vous faire "adouber" par lui secrétaire de cette section. Pouvez-vous infirmer ou confirmer? Merci
RépondreSupprimerA 12H23: Tiens moi qui croyait que le livret A servait à financer le logement social...
RépondreSupprimerIl me semble pourtant avoir lu que 10 milliards, dans le budget 2013, provenaient de la réduction des dépenses...
Finalement, il se dit tellement de choses...
A 14H18. J'infirme totalement et la chose semble invraisemblable que:
- je n'ai eu, dans ma vie, qu'une seule conversation avec Dalongeville: c'était en 2007, avant qu'il ne réadhère au PS.
- ceux qui auraient pu créer la section PS étaient tous avec GD. Or j'ai appelé à voter l'AR en 2008, ce qui n'était pas un acte fondateur...
- je n'ai cessé (voyez mon blog en 2007, 2008 et début 2009) de critiquer Dalongeville...Vous me voyez me faire "adouber" par lui?
Bonjour M. Alpern,
RépondreSupprimerMais que risque t-il au juste M. Kucheïda décrié de ci-de-là depuis un bon moment ?
Il est vrai aussi que la justice française est lente...
Cordialement
A 16H42: je ne connais pas les dossiers que la Brigade financière a saisi à la Soginorpa, mais je suppose qu'il y a du lourd.
RépondreSupprimerQuant aux cartes bleues, il s'agit d'abus de bien social...
La CRC a noté dans ses rapports le favoritisme dans l'attribution des marchés...
Enfin, on a relevé pas mal d'emplois fictifs...
Mais bien sûr, il y aura des surprises...
Ben ouais Alain, mais si y'a eu emplois fictifs, qui a signé les vrai faux contrats d'embauche. En fait... "Comment çà marche" les emplois fictifs ?
RépondreSupprimerMr Alpern ,une seule conversation avec GD ?
RépondreSupprimerVous aimez la plaisanterie !!!
A 21H56: c'est vrai qu'il serait intéressant d'établir une nomenclature des emplois fictifs...
RépondreSupprimerEn voici quelques modalités, en vrac:
- on sait qu'ils peuvent être à temps partiel (donc semi-fictifs) ou réellement fictifs;
- ils procurent un revenu complémentaire à un politique insuffisamment indemnisé par ses mandats;
- ils permettent d'avoir des permanents dans les partis politiques;
- ils permettent de combler les annuités manquantes en matière de retraite SS...
A 22H21: je confirme une seule conversation! Elle eut lieu, fin 2006 ou début 2007, je crois, dans son bureau, car je n'arrivais pas à obtenir une salle pour l'organisation d'un débat...Il me la promit, mais je n'eus jamais de réponse jusqu'à ce que je lui fis savoir que j'allais communiquer sur ce refus déguisé J'obtins alors la salle.
RépondreSupprimerLa conversation vint sur la politique et il me demanda pourquoi je ne venais pas le rejoindre. Je lui répondis que sa gestion était trop calamiteuse. "Viens donc m'aider sur ce point". Je refusai.
Ce fut notre seule conversation, je le maintiens. A tel point qu'il me fit parvenir un intermédiaire par 2 fois pour partir avec lui aux élections de 2008 et, à chaque fois, je refusai!
J'ai, par contre, assisté à une conversation entre lui et Percheron,en 2006, mais ne suis pas intervenu.
Enfin, lorsque nous fûmes témoins pour les Inrocks, au début de cette année, au milieu des 4 autres témoins (Janquin, Duporge, Bocquet, Ferrari, GD et moi), dans la salle qui nous était réservée, nous avons échangé quelques banalités...