jeudi 10 janvier 2013

N. Sarkozy et la justice


Nouveaux ennuis en perspective d'après Le Monde, information parue il y a quelques minutes
Quelques extraits:

Nicolas Sarkozy directement visé par une enquête judiciaire en marge de l'affaire Karachi

Le Monde.fr |

Depuis le mercredi 9 janvier, Nicolas Sarkozy est sous la menace directe d'une mise en examen dans une enquête judiciaire ouverte en marge de l'affaire de Karachi. Depuis le mois de novembre 2012, trois juges d'instruction du tribunal de Paris – Sylvia Zimmermann, Sabine Kheris et Camille Palluel – instruisent en effet en toute discrétion la plainte déposée contre l'ex-chef de l'Etat le 18 juin 2012 par l'avocat de plusieurs familles de victimes de l'attentat de Karachi, Me Olivier Morice, pour "violation du secret de l'enquête et de l'instruction", et "violation du secret professionnel".
La plainte vise également celui qui fut, à l'Elysée, le conseiller chargé de la communication de M. Sarkozy, Franck Louvrier, et son ex-ministre de l'intérieur, Brice Hortefeux, soupçonné quant à lui d'"entrave" à la justice. Elle s'appuie sur un communiqué diffusé par la présidence, le 22 septembre 2011, alors que des articles de presse évoquaient l'éventuelle implication de l'ex-chef de l'Etat dans le volet financier de l'affaire de Karachi. "S'agissant de l'affaire dite de Karachi, affirmait le communiqué, le nom du chef de l'Etat n'apparaît dans aucun des éléments du dossier. Il n'a été cité par aucun témoin ou acteur de ce dossier (...). Cela apparaît dans les pièces de la procédure."

Cette déclaration – par ailleurs inexacte sur le fond –, dont les services dirigés par M. Louvrier avaient endossé la paternité, violerait le principe d'indépendance de la justice dont le chef de l'Etat est institutionnellement le garant, l'Elysée n'étant pas censé avoir connaissance de pièces directement issues d'une procédure gérée, à Paris, par les juges d'instruction du pôle financier Roger Le Loire et Renaud Van Ruymbeke.

AA: l'avocat des parties civiles estime que l'inviolabilité du Président de la République pendant et après l'exercice de ses fonctions ne peut jouer puisque l'affaire ne concerne pas l'exercice des fonctions présidentielles de NS mais son implication alors qu'il était ministre du budget dans le gouvernement Balladur de 1993 à 1995. C'est ce qu'ont confirmé, hier, les 3 juges d'instruction, infirmant donc la décision du Parquet qui avait estimé qu'il ne pouvait y avoir instruction, en raison de l'inviolabilité de la fonction de Président de la République (on comprend pourquoi Sarko voulait supprimer le juge d'instruction!) 

3 commentaires:

  1. Les conneries du jour,tirées du livre « le dictionnaire de laurent Baffie ».à ne pas confondre avec les binaissades quotidiennes .
    Oignon :légume qui fait pleurer quand on l’épluche et crier quand on le bouffe.
    Ombre :cadran solaire portatif.

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  2. Preuve que les décisions sont prises par interêts et que les soi disants visionnaires assurent avant tout leur avenir plutôt que celui de la France.
    Mais bon, ça date pas d'aujourd'hui non plus.

    Tom Jericho.

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  3. En général, à part quelques exceptions comme Jules Verne, ect....Les visionnaires n'ont pas toujours la vue longue.
    Ils voient,dans leurs projets,une façon de marquer l'histoire même si cela ne sert en aucun cas le commun des mortels,c'est-à-dire:-Nous!

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