L'autre info

- Benoit regrette d'avoir démissionné

 Benoit XVI, premier pape en fonction à démissionner pour laisser la place au Pape François, regretterait sa décision. Dans son entourage, on invoque plusieurs raisons à cette nostalgie. Il semblerait qu'il s'ennuie et les fastes du Vatican lui manquent, de même que l'attention portée par les médias envers sa personne et qui le stimulaient. Il s'est donc inscrit dans un club paroissial où il côtoie d'anciens prêtres et des sœurs de différentes congrégations venues rejoindre la "star". Benoit est ainsi fortement accaparé par ces gentes religieuses et il a du mal à les tenir à l'écart. D'autre part, il regrette beaucoup la bibliothèque du Vatican, où, à côté de la littérature des Pères de l’Église, il pouvait profiter d’œuvres plus difficiles à trouver et, notamment, celles de Sade et de Dante dont il est un admirateur. C'est probablement pour tout cela que Benoit songe à reprendre le trône papal. Il l'a fait savoir à François qui n'est pas très chaud pour ce jeu de chaises médicales...

- Les Verts jouent le tout pour le tout !

Les dirigeants d'Europe-Ecologie-Les Verts (EELV) tentent de faire accepter par leur base une suspension de leurs exigences politiques envers le gouvernement, pendant un an. Ce, afin de calmer l'opinion... Il s'agirait de renoncer temporairement à la fermeture de centrales nucléaires, à la transition énergétique, à la PMA et à la GPA, aux manifestations contre l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes, à l'expulsion des Roms, au vote des étrangers non-communautaires ainsi qu'au non-cumul des mandats. Les militants seraient vent debout contre tous ces renoncements et exigent la démission des 2 ministres verts (Canfin et Duflot), de la secrétaire nationale (Cosse) et des présidents de groupes parlementaires qui joueraient dans leur dos. Ils souhaitent que les démissionnaires, Cohn-Bendit et Mamère, entrent au gouvernement pour déjouer les plans de leur direction...

Un militant interrogé sur BFM TV, vendredi, résume bien la situation : "Jusqu'à présent, on n'a rien obtenu... Si on renonce à tout, on ne sert plus à rien..."

- Les candidats aux municipales demandent l'interdiction d'un blog à Hénin-Beaumont

Une manifestation est annoncée lundi à Hénin-Beaumont pour demander l'interdiction d'un blog. Le Webmaster de ce blog, en effet, ne jouerait pas le jeu : il ne soutient personne pour les prochaines élections municipales !

*Le FN est "las des attaques" contre lui et sa "supposée xénophobie". S'il est élu, il fera tout pour faire interdire ce "facho".

*Le maire sortant estime que "toutes ses décisions sont critiquées" et qu'il est taxé d'"incompétent" et de "marionnette" de son DGS : il ne peut accepter ce manque de respect envers un maire "aussi dévoué" que lui.

*L'ancien maire d'Hénin, qui a été condamné en première instance, à 3 ans de prison ferme, ne supporte pas qu'on le traite de "malhonnête" et qu'on ne signale pas qu'il a fait appel du jugement l'ayant condamné !

*Le Front de Gauche pense que le bloggeur est "trop dur" avec le maire en place et qu'il fait, ainsi, "le jeu du FN".

*Le 1er adjoint sortant, qui mène une opposition frontale au maire et présente une liste, ne comprend pas pourquoi le bloggeur critiqué lui fait porter "le bilan négatif de la mandature au même titre qu'au maire".

*Le candidat de droite estime qu'il n'a pas constitué une liste de droite et ne supporte pas que l'on rappelle qu'il est soutenu par l'UMP et l'UDI. S'il perd l'élection, il menace de porter plainte contre lui pour diffamation...

Lundi, jour de la manif, on annonce une tempête...

- Révolution des mœurs en Italie

Le nouveau Président du Conseil italien veut changer les mœurs politiques de son pays. Le futur ex-maire de Florence porte une réforme ambitieuse : les principales fonctions politiques italiennes (Président de la République, Président du Conseil, ministres, Présidents de Régions, maires des grandes villes) devront désormais être occupées par des personnes mariées qui ne pourront pas divorcer pendant leur mandat. Elles devront, de plus, lors de leur élection, jurer solennellement fidélité à leur moitié sous peine d'être déchues, illico, de leur mandat, en cas de parjure. 

Matteo Rensy a, en effet, mal vécu le scandale Hollande en France. La réforme porte déjà le nom du Président français : "legge Hollande" (loi Hollande).