L'autre info

1- François Hollande a réuni le gouvernement pour examiner quelles mesures abandonner si les manifestations contre sa politique familiale continuent, comme l'ont annoncé les organisateurs. Il a proposé à la réflexion que l'on puisse revenir sur les lois instituant le mariage pour tous et le PACS. Madame Taubira a soulevé la question de la situation de ceux qui ont déjà contracté de tels engagements. Une étude lui a été demandée sur le devenir de ces unions. 

Une étude a également été sollicitée auprès de la ministre de la santé sur des restrictions éventuelles concernant l'IVG; il parait opportun de se rapprocher de l'Espagne, sur ce sujet. M. Valls a mis les pieds dans le plat, comme à son habitude, et pense qu'il conviendrait de se préparer à relever l'âge de la majorité à 21 ans et l'éventualité d'une remise en cause du droit de vote des femmes. Sur ce dernier sujet, il évoque quelques pistes : seules les femmes mariées de plus de 30 ans et de moins de 60 ans pourraient voter. François Hollande a manifesté quelques doutes sur l'efficacité d'une telle mesure, les femmes étant très nombreuses lors des manifestations... Jean-Marc Ayrault se demande s'il faut anticiper ce type de mesures ou attendre les évènements et graduer, en réponse, les différentes réformes évoquées. 

2- Une étude universitaire canadienne (Université du Québec) vient de publier une étude de sociologie politique réalisée au Canada et en France, sur les pratiques sexuelles des hommes politiques de droite et de gauche. Les principaux points  relevés sont les suivants (avec quelques remarques personnelles) :

- les politiques de gauche ont des rapports sexuels plus fréquents que ceux de droite : 3,8 rapports par semaine contre 3,1. AA : on aurait pu creuser afin de savoir s'il y avait une différence entre ceux qui cumulent des mandats et ceux qui sont mono-mandat.

- il y a plus d'homosexuels déclarés à droite qu'à gauche : 11% contre 6,5%. AA : il eut été intéressant de savoir s'il en était de même pour ceux qui sont bisexuels.

- l'infidélité semblerait plus prédominer à gauche qu'à droite : 53% des hommes politiques de gauche interrogés disent avoir trompé leur conjoint dans les 12 derniers mois (contre 37 à droite). AA : faut-il voir là un effet de la séduction exercée par ceux qui seraient plus rêveurs et utopistes ? Ou une application d'une revendication traditionnelle de liberté sexuelle ? On peut regretter que l'étude soit muette sur le sujet...

- les hommes de gauche possèderaient, en moyenne, un sexe (en période d'activité maximum) de 3,5 cm plus long que ceux de droite. AA : bien sûr, cela ne concerne que les hommes. D'autre part, cela signifierait-il plus simplement que les hommes politiques de gauche sont plus prétentieux, voire menteurs, car, on peut supposer que cette caractéristique est basée sur de simples déclarations ?

3- Des féministes étatsuniennes sont persuadées que Dieu serait une femme. Elles s'élèvent contre le fait que l'on ait "masculinisé" Dieu. Ainsi, dit-on "Dieu le père" ou le représente-t-on avec une figure d'homme. Cela entre dans ces fameuses "études de genre" dont on parle beaucoup actuellement. Une de ces féministes argue même que, au départ, l'image de Dieu était neutre, ni hominisée, ni féminisée. La main-mise des clercs hommes sur le sacerdoce de l’Église a conduit à donner figure d'homme à Dieu (idem chez les Juifs et les Musulmans). Bien entendu, cela a servi à conforter la domination masculine. D'autres féministes seraient prêtes à attaquer judiciairement les auteurs de la Bible ou leurs successeurs, pour que l'on raye du texte toutes les expressions qui font penser que Dieu est un homme. Ainsi, elles vitupèrent contre cette croyance (pourtant écrite dans le texte sacré) que Dieu a créé la femme à partir de l'homme. 

Devant ce déni de la femme, beaucoup de défenseures des droits des femmes en sont venues à penser que Dieu serait plutôt féminin que masculin. En effet, les principales qualités de Dieu seraient plus celles que l'on reconnait aux descendantes d'Eve qu'aux hommes. Ainsi, le fait de dire que D. est juste, bon, sage, aimant ou lumineux sont bien des qualités attribuées généralement à la gente féminine.

Que Jéhovah ou Allah soient, aujourd'hui, revendiqués par de plus en plus de militantes comme asexué ou féminin est un sacré pavé dans la mare de ceux qui, à travers les siècles, ont toujours pensé que le Créateur (pourquoi le masculin, d'ailleurs ?) revêtait des attributs masculins...