dimanche 28 septembre 2014

Chronique d'une défaite annoncée (19) : Mellick et Dalongeville...

Dans un post encore très lu aujourd'hui (http://alpernalain.blogspot.fr/2009/04/bethune-mellick-et-henin-dalongeville.html), j'avais fait la comparaison entre ces 2 hommes que j'ai côtoyés, en relevant les points suivants :

"- JM et GD ont en commun d'être affables, courtois et à l'écoute. D'avoir été "poulinés" par Daniel Percheron. Ils ont accédé au pouvoir, pour GD, à moins de 30 ans, JM à 36 ans.
L'ex-Maire de Béthune était d'un abord plutôt froid, le futur ex-Maire d'HB, toujours jovial.
- JM était un "tueur" (j'en ai été la cible...), je ne suis pas sûr que GD arrive à sa cheville.
- JM n'a jamais connu la prison...
- JM savait bénéficier des subventions. Par exemple, concernant le programme ANRU : HB était éligible et nous n'en sommes nulle part, aujourd'hui. JM a monté des projets ANRU de qualité, même si le Maire actuel a repris, en l'étendant et en l'améliorant, semble-t-il, le projet d'éco-quartier de la friche Testut.
- JM était un développeur et un bâtisseur. Inventif, GD ne le fut pas...
- Même mépris des 2 hommes pour tous ceux qui ne sont pas de leur avis .
- JM s'est entouré de personnalités de qualité et se débarrassait de ceux qu'il pensait lui faire de l'ombre . GD a préféré, jusqu'en 2008, s'entourer de personnes plutôt pâlottes...
- le clientélisme: l'embauche de proches, pour les 2. Mais aussi la distribution de billets de banque. Pour JM, cela est bien connu. Pour GD: c'est une hypothèse;
- le détournement de fonds: JM ne fut jamais mis en cause, malgré la rumeur publique, GD, par contre, d'après les chefs d'inculpation, se serait laissé aller à des méthodes grossières de surfacturation, ou de facturation bidon... 
- financements douteux: Guy Mollet (qui avait sévi dans le Béthunois auparavant) avec son Journal du Pays à Hénin-Beaumont, pressait les Entreprises pour qu'elles financent des encarts publicitaires. Le Journal du Sivom (communauté du Béthunois) utilisait les mêmes méthodes pour faire payer les Entreprises fournisseurs dont le DGS et responsable de la publication était  JPC .
- A Béthune, les rumeurs bruissaient autour des "affaires" et JM ne fut jamais inquiété. A Hénin-Beaumont, les affaires de La Carpe Héninoise, des terrains à Beaumont et du Journal du Pays, qui faisaient la une de "radio-trottoir", depuis ces dernières années, ont éclaté. 
- les sections PS ont été des sections "captives" dans lesquelles aucune divergence n'était admise. La différence est qu'à HB personne n'a regimbé, même si la durée de vie de la pseudo-section a été très courte.
- Grande différence de situation: l'état financier catastrophique à HB... 

Si vous voulez vous régaler, lisez les commentaires de l'époque, c'est du croustillant et encore, je me souviens avoir censuré..."

5 commentaires:

  1. Il y a un élément qui n'entre pas dans le rappel des faits: c'est le temps...
    A l'époque de la grandeur de Mellick, nous sommes au début de la décentralisation; Mellick use et abuse de son statut de Ministre ou de Secrétaire d'Etat: il se permet tout et le contrôle de légalité que doit assurer la sous-préfecture est inexistant; d'ailleurs, je ne donne pas cher de la peau de celui qui s'y serait avisé dans cet environnement totalitaire.
    Bien plus tard, lorsque Dalongeville commence à sévir en qualité de maire, nous sommes en 2001; ses méthodes sont déjà connues de quelques "initiés" de l'entourage de Pierre Darchicourt. Et puis le pouvoir central commence à être ulcéré de l'arrogance de ce hobereau qui se permet de faire comme ses ainés Mellick, Percheron ou Kucheida à l'égard desquels ce même pouvoir central a tout laisser filer -sans doute, pour mieux défendre le Bassin-Minier, les fils et petits-fils de mineurs...!
    Et puis, de plus, une résistance s'organise à Hénin-Beaumont à travers l'Alliance Républicaine que l'on a connue offensive, inventive et indépendante des grands partis locaux.
    Enfin, il y a un appauvrissement généralisé et le fait que le PS 62 -parti devenu populiste- ne puisse plus acheter la paix sociale en embauchant les camarades dans les collectivités et autres établissements publics qui manquent pourtant cruellement de professionnels chargés de mettre en oeuvre les politiques publiques de lutte contre la précarité.

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    1. Bonnes remarques...
      Dalongeville a bénéficié également de la mansuétude des services de l'Etat.
      Vous pensez que c'est l'AR qui a fait tomber Dalongeville ?

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    2. GD est tombé par lui-même. Folie des grandeurs.

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    3. Non, c'est une décision du préfet de l'époque.

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    4. Car il est allé trop loin...

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