Informations et précisions

- Tout d'abord, je tiens à confirmer ce que j'avais indiqué ces derniers jours. J'avais appris, de source informée, que le FN avait prévenu ses sympathisants de se présenter, mardi soir, dans la salle du conseil à 18H30 (début du conseil à 19h). Pour cette raison, j'avais prévenu des amis (ainsi que sur ce blog) d'arriver plus tôt, pour être sûrs de trouver une place assise... J'étais même là à 18h pour éviter le désagrément d'arriver dans une salle bien garnie par ceux qui auraient pu pénétrer par des voies détournées... A vrai dire, je fus un des premiers à entrer dans une salle (dont les portes ouvrirent à 18H30) où des personnes étaient, pourtant, déjà présentes... leurs préférences étaient nettes, vu leurs frénétiques applaudissements lors de certaines interventions frontistes.

Finalement, tout le monde a pu suivre la séance, dans un salon qui, dès le premier conseil, avait été mieux aménagé pour un public qui disposait de plus de places qu'auparavant...

- Concernant ce conseil municipal, on a atteint mardi soir, le summum de la bêtise :

* j'ai rapporté, dès mardi, le fait que B. Bilde allait citer en justice, pour injures publiques, E. Binaisse, pour des propos tenus par ce dernier lors du conseil municipal de juin et demandait la prise en charge de ses frais par le budget municipal, au titre de la protection fonctionnelle. Restera à l'ancien maire à faire prendre en charge ses frais et à contre-attaquer car il fut également malmené par l'adjoint frontiste (malheureusement la prescription de 3 mois lui sera opposée). Cette bataille de chiffonniers va coûter cher aux contribuables héninois...

* j'ai également fait allusion aux piètres interventions de l'opposition, allant même jusqu'à parler de questions dilatoires posées par E. Binaisse, G. Gorillot et M. Germe...

* par contre, n'ayant pas assisté au spectacle pitoyable à l'occasion des motions déposées par l'opposition, je rapporte ce que j'ai entendu : la majorité a introduit des amendements, sur les 2 premières, qui obligèrent l'opposition à voter contre ! La 3ème fut renvoyée en commission parce qu'elle n'était pas urgente. Cela s'appelle bafouer la démocratie... Mais pouvait-on s'attendre à autre chose de la part du FN ?

* j'ai, également, souligné, la mauvaise gestion de ce conseil, par le maire...

- Décidément David Noël perd la tête: non seulement, il m'accuse de "critiquer et conforter le FN", mais il précise que je continue "à présenter Eugène Binaisse comme le fils spirituel d'Al Capone" ! Qui lit mon blog doit être surpris de ces accusations portées à mon encontre. Cela me fait penser au temps, pas si lointain, où l'on m'accusait de faire le jeu du FN quand je critiquais les erreurs commises par la majorité et que l'on m'imputait les scores élevés du FN !

Plus grave peut-être est cette réflexion idiote sur le fait que l'énoncé des plaintes déposées par le FN l'étaient "pour la plus grande joie d'Alain Alpern". J'en profite pour confirmer ce que j'ai toujours dit ici :  les dossiers concernés, dont j'ai soulevé la majorité d'entre eux, furent le fait d'une mauvaise gestion de l'administration et de son DGS, mais la responsabilité en revient au maire, qui faisait confiance aveugle à P. Thibault, malgré les mises en garde de son entourage et de moi-même. Il est vrai que jamais D. Noël n'a fait écho à ces erreurs manifestes, préparant, probablement, par ce silence, son ralliement futur. Comment D. Noël a-t-il pu tomber si bas ? Peut-être, me soufflait-on, à cause de ses multiples erreurs, ses silences et ses ralliements intempestifs...

- Mercredi soir, nous avons assisté, à Méricourt, à l'avant-première dans la région du superbe documentaire d'Edouard Mills-Affif (Le Bassin miné) qui a laissé une grande partie de l'assistance KO. C'était la version longue de ce documentaire (1H20) qui sera bientôt présenté sous cette forme à Avion et Villeneuve d'Ascq, avant de passer 4 fois dans une version 52 mn sur Public Sénat, en décembre. 

Quelle ne fut pas la stupéfaction du public d'entendre, à la fin du film, le président local de la LDH dire qu'il était surpris que l'on ne soit pas venu l'interviewer, qu'il avait eu la même surprise en constatant qu'Haydé Saberan dans son livre-choc "Bienvenue à Hénin-Beaumont" l'avait également ignoré. Et affront supplémentaire, Florence Aubenas, qui l'avait interrogé dans le cadre d'un reportage pour le Monde, avait vu le passage concernant cet entretien censuré ! Une partie des spectateurs s'interrogea sur le peu d'humilité de cette personne qui avait demandé la parole en premier. Les Héninois présents, devant une telle prétention, ne lui firent pas l'affront de lui rappeler qu'il avait appelé à voter pour Dalongeville, en 2008, et que ces dernières années, il appela au ralliement derrière Binaisse, malgré l'évidence d'un échec programmé. Certes, la LDH se bat contre les idées du FN, mais n'a pas à prendre partie pour un homme... Un silence entendu succéda à cette malencontreuse intervention...