L'article ci-dessous du Monde a été publié à l'heure où Dieudonné a été placé en garde à vue pour apologie du terrorisme. Il avait, en effet, déclaré : "je suis Charlie Coulibaly", faisant référence à l'assassin de la policière municipale et aux 4 otages juifs parmi d'autres personnes qu'il avait séquestrées à Villeneuve. L'antisémitisme de Dieudonné est bien connu (il a été condamné pour ce délit à maintes reprises). Le fait qu'il ait fait référence à Coulibaly et non aux frères Kouafi, montrent bien l'intention qu'il avait en se comparant au meurtrier de Villeneuve. En cela, il ne fait que confirmer sa haine des Juifs. A-t-il également fait ainsi l'apologie du terrorisme ? Je le pense, mais ce sera à la justice d'en décider.
Je me demande quelle sera l'attitude du Front National qui trouve toujours insuffisante la lutte des gouvernants contre le terrorisme, alors qu'un de ses sympathisants (et ami personnel de JM Le Pen) pourrait être poursuivi pour apologie du terrorisme. Le FN lâchera-il Dieudonné ? Ou lui trouvera-t-il une excuse ?
« Charlie », Dieudonné… : quelles limites à la liberté d'expression ?
Le Monde.fr |
« Pourquoi Dieudonné est-il attaqué alors que Charlie Hebdo peut faire des “unes” sur la religion » ? La question est revenue, lancinante, durant les dernières heures de notre suivi en direct de la tuerie à Charlie Hebdo et de ses conséquences. Elle correspond à une interrogation d'une partie de nos lecteurs : que recouvre la formule « liberté d'expression », et où s'arrête-t-elle ?
- La liberté d'expression est encadrée
- La particularité des réseaux sociaux
- Le cas complexe de l'humour
- Charlie, habitué des procès
- Dieudonné, humour ou militantisme ?
1. La liberté d'expression est encadrée
La liberté d'expression est un principe absolu en France et en Europe, consacré par plusieurs textes fondamentaux. « La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l'homme : tout citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l'abus de cette liberté dans les cas déterminés par la loi », énonce l'article 11 de la Déclaration des droits de l'homme de 1789.
Le même principe est rappelé dans la convention européenne des droits de l'homme :
« Toute personne a droit à la liberté d'expression. Ce droit comprend la liberté d'opinion et la liberté de recevoir ou de communiquer des informations ou des idées sans qu'il puisse y avoir ingérence d'autorités publiques et sans considération de frontière. »
Cependant, elle précise :
« L'exercice de ces libertés comportant des devoirs et des responsabilités peut être soumis à certaines formalités, conditions, restrictions ou sanctions prévues par la loi, qui constituent des mesures nécessaires, dans une société démocratique, à la sécurité nationale, à l'intégrité territoriale ou à la sûreté publique, à la défense de l'ordre et à la prévention du crime, à la protection de la santé ou de la morale, à la protection de la réputation ou des droits d'autrui, pour empêcher la divulgation d'informations confidentielles ou pour garantir l'autorité et l'impartialité du pouvoir judiciaire. »
La liberté d'expression n'est donc pas totale et illimitée, elle peut être encadrée par la loi. Les principales limites à la liberté d'expression en France relèvent de deux catégories : la diffamation et l'injure, d'une part ; les propos appelant à la haine, qui rassemblent notamment l'apologie de crimes contre l'humanité, les propos antisémites, racistes ou homophobes, d'autre part.
Les mêmes textes encadrent ce qui est écrit sur le Web, dans un journal ou un livre : l'auteur d'un propos homophobe peut être théoriquement condamné de la même manière pour des propos écrits dans un quotidien ou sur sa page Facebook. L'éditeur du livre ou le responsable du service Web utilisé est également considéré comme responsable. En pratique, les grandes plates-formes du Web, comme YouTube, Facebook, Tumblr ou Twitter, disposent d'un régime spécifique, introduit par la loi sur la confiance dans l'économie numérique : ils ne sont condamnés que s'ils ne suppriment pas un contenu signalé comme contraire à la loi dans un délai raisonnable.
C'est la loi du 29 juillet 1881, sur la liberté de la presse, qui est le texte de référence sur la liberté d'expression. Son article 1 est très clair : « L'imprimerie et la librairie sont libres », on peut imprimer et éditer ce qu'on veut. Mais là encore, après le principe viennent les exceptions. La première est l'injure (« X est un connard ») et la diffamation, c'est-à-dire le fait d'imputer à quelqu'un des actions qu'il n'a pas commises dans le but de lui faire du tort (« X a volé dans la caisse de l'entreprise »).
Les articles 23 et 24 de cette même loi expliquent que « seront punis comme complices d'une action qualifiée de crime ou délit ceux qui, soit par des discours, cris ou menaces proférés dans des lieux ou réunions publics », en font l'apologie, et liste les propos qui peuvent faire l'objet d'une condamnation :
« - les atteintes volontaires à la vie, les atteintes volontaires à l'intégrité de la personne et les agressions sexuelles, définies par le livre II du code pénal ;- les vols, les extorsions et les destructions, dégradations et détériorations volontaires dangereuses pour les personnes, définis par le livre III du code pénal ;- l'un des crimes et délits portant atteinte aux intérêts fondamentaux de la nation ;- l'apologie (…) des crimes de guerre, des crimes contre l'humanité ou des crimes et délits de collaboration avec l'ennemi.- (Le fait d'inciter à des) actes de terrorisme prévus par le titre II du livre IV du code pénal, ou qui en auront fait l'apologie.- La provocation à la discrimination, la haine ou la violence envers des personnes “en raison de leur origine ou de leur appartenance ou de leur non-appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée”, ou encore “leur orientation sexuelle ou leur handicap” ».
Dernier cas particulier : l'apologie du terrorisme, plus durement sanctionné depuis la loi de novembre 2014 sur la lutte contre le terrorisme. Le texte, mis en application ces derniers jours, prévoit que des propos d'apologie du terrorisme puissent être condamnés en comparution immédiate, renforce les peines encourues, et considère comme un fait aggravant le fait que ces propos soient tenus sur Internet. La même loi introduisait également la possibilité d'un blocage administratif - c'est à dire sans validation a priori par un juge - des sites de propagande djihadiste, une mesure fortement dénoncée par les défenseurs de la liberté d'expression.
En résumé, la liberté d'expression ne permet pas d'appeler publiquement à la mort d'autrui, ni de faire l'apologie de crimes de guerre, crimes contre l'humanité, ni d'appeler à la haine contre un groupe ethnique ou national donné. On ne peut pas non plus user de la liberté d'expression pour appeler à la haine ou à la violence envers un sexe, une orientation sexuelle ou un handicap.
Le droit d'expression est sous un régime « répressif » : on peut réprimer les abus constatés, pas interdire par principe une expression avant qu'elle ait eu lieu. Mais si une personne, une association ou l'Etat estime qu'une personne a outrepassé sa liberté d'expression et tombe dans un des cas prévus dans la loi, elle peut poursuivre en justice. En clair, c'est aux juges qu'il revient d'apprécier ce qui relève de la liberté d'expression et de ce qu'elle ne peut justifier. Il n'y a donc pas de positionnement systématique, mais un avis de la justice au cas par cas.
2. La particularité des réseaux sociaux
Le droit français s'applique aux propos tenus par des Français sur Facebook ou Twitter. Mais ces services étant édités par des entreprises américaines, ils ont le plus souvent été conçus sur le modèle américain de la liberté d'expression, beaucoup plus libéral que le droit français. Aux Etats-Unis, le premier amendement de la Constitution, qui protège la liberté d'expression, est très large. De nombreux propos condamnés en France sont légaux aux Etats-Unis.
Les services américains rechignent donc traditionnellement à appliquer des modèles très restrictifs, mais se sont adaptés ces dernières années au droit français. Twitter a ainsi longtemps refusé de bloquer ou de censurer des mots-clés antisémites ou homophobes, avant de nouer un partenariat avec des associations pour tenter de mieux contrôler ces propos.
De son côté, Facebook applique une charte de modération plus restrictive, mais les propos qui y sont contraires ne sont supprimés que s'ils sont signalés par des internautes, et après examen par une équipe de modérateurs.
3. Le cas complexe de l'humour
La liberté d'expression ne permet donc pas de professer le racisme, qui est un délit, de même que l'antisémitisme. On ne peut donc pas imprimer en « une » d'un journal « il faut tuer untel » ou « mort à tel groupe ethnique », ni tenir ce genre de propos publiquement. Néammoins, les cas de Dieudonné ou de Charlie Hebdo ont trait à un autre type de question, celle de l'humour et de ses limites.
La jurisprudence consacre en effet le droit à l'excès, à l'outrance et à la parodie lorsqu'il s'agit de fins humoristiques. Ainsi, en 1992, le tribunal de grande instance de Paris estimait que la liberté d'expression « autorise un auteur à forcer les traits et à altérer la personnalité de celui qu'elle représente », et qu'il existe un « droit à l'irrespect et à l'insolence », rappelle une étude de l'avocat Basile Ader.
Néanmoins, là encore, il appartient souvent aux juges de décider ce qui relève de la liberté de caricature et du droit à la satire dans le cadre de la liberté d'expression. Un cas récent est assez éclairant : le fameux « casse-toi, pauv' con ! ». Après que Nicolas Sarkozy a lancé cette formule à quelqu'un qui avait refusé de lui serrer la main, un homme avait, en 2008, accueilli l'ancien chef de l'Etat avec une pancarte portant la même expression.
Arrêté, il avait été condamné pour « offense au chef de l'Etat » (délit supprimé depuis). L'affaire était remontée jusqu'à la Cour européenne des droits de l'homme. En mars 2013, celle-ci avait condamné la France, jugeant la sanction disproportionnée et estimant qu'elle avait « un effet dissuasif sur des interventions satiriques qui peuvent contribuer au débat sur des questions d'intérêt général ».
Plus proche des événements de la semaine précédente, en 2007, Charlie Hebdo devait répondre devant la justice des caricatures de Mahomet qu'il avait publiées dans ses éditions. A l'issue d'un procès très médiatisé, où des personnalités s'étaient relayées à la barre pour défendre Charlie Hebdo, le tribunal avait jugé que l'hebdomadaire avait le droit de publier ces dessins :
« Attendu que le genre littéraire de la caricature, bien que délibérément provocant, participe à ce titre à la liberté d'expression et de communication des pensées et des opinions (…) ; attendu qu'ainsi, en dépit du caractère choquant, voire blessant, de cette caricature pour la sensibilité des musulmans, le contexte et les circonstances de sa publication dans le journal “Charlie Hebdo”, apparaissent exclusifs de toute volonté délibérée d'offenser directement et gratuitement l'ensemble des musulmans ; que les limites admissibles de la liberté d'expression n'ont donc pas été dépassées (…) »
On peut donc user du registre de la satire et de la caricature, dans certaines limites. Dont l'une est de ne pas s'en prendre spécifiquement à un groupe donné de manière gratuite et répétitive.
Autre époque, autre procès : en 2005, Dieudonné fait scandale en apparaissant dans une émission de France 3 grimé en juif ultrareligieux. Il s'était alors lancé dans une diatribe aux relents antisémites. Poursuivi par plusieurs associations, il avait été relaxé en appel, le tribunal estimant qu'il restait dans le registre de l'humour.
En résumé, la loi n'interdit pas de se moquer d'une religion - la France est laïque, la notion de blasphème n'existe pas en droit - mais elle interdit en revanche d'appeler à la haine contre les croyants d'une religion, ou de faire l'apologie de crimes contre l'humanité – c'est notamment pour cette raison que Dieudonné a régulièrement été condamné, et Charlie Hebdo beaucoup moins.
4. « Charlie », habitué des procès
Il faut rappeler que Charlie Hebdo et son ancêtre Hara-Kiri ont déjà subi les foudres de la censure. Le 16 novembre 1970, à la suite de la mort du général de Gaulle, Hara-Kiri titre : « Bal tragique à Colombey : 1 mort », une double référence à la ville du Général et à un incendie qui avait fait 146 morts dans une discothèque la semaine précédente. Quelques jours plus tard, l'hebdomadaire est interdit par le ministère de l'intérieur, officiellement à l'issue d'une procédure qui durait depuis quelque temps. C'est ainsi que naîtra Charlie Hebdo, avec la même équipe aux commandes.
L'hebdomadaire satirique était régulièrement devant la justice à la suite à des plaintes quant à ses « unes » ou ses dessins : environ 50 procès entre 1992 et 2014, soit deux par an environ. Dont certains perdus.
5. Dieudonné, humour ou militantisme ?
Dans le cas de Dieudonné, la justice a été appelée à plusieurs reprises à trancher. Et elle n'a pas systématiquement donné tort à l'humoriste. Ainsi a-t-il été condamné à plusieurs reprises pour « diffamation, injure et provocation à la haine raciale » (novembre 2007, novembre 2012), ou pour « contestation de crimes contre l'humanité, diffamation raciale, provocation à la haine raciale et injure publique » (février 2014).
Lorsqu'en 2009 il fait venir le négationniste Robert Faurisson sur scène pour un sketch où il lui faisait remettre un prix par un homme déguisé en détenu de camp de concentration, il est condamné pour « injures antisémites ». Mais dans d'autres cas, il a été relaxé : en 2004 d'une accusation d'apologie de terrorisme, en 2007 pour un sketch intitulé « Isra-Heil ». En 2012, la justice a refusé d'interdire un film du comique, malgré une plainte de la Ligue internationale contre le racisme et l'antisémitisme (Licra).
En plaidant pour l'interdiction de ses spectacles fin 2013, le gouvernement Ayrault avait cependant franchi une barrière symbolique, en interdisant a priori une expression publique. Néanmoins, le Conseil d'Etat, saisi après l'annulation d'une décision d'interdiction à Nantes, lui avait finalement donné raison, considérant que « la mise en place de forces de police ne [pouvait] suffire à prévenir des atteintes à l'ordre public de la nature de celles, en cause en l'espèce, qui consistent à provoquer à la haine et la discrimination raciales ». « On se trompe en pensant qu'on va régler la question à partir d'interdictions strictement juridiques », estimait alors la Ligue des droits de l'homme.
- Damien Leloup
Journaliste au Monde
- Samuel Laurent
Journaliste au Monde
Il en va de même pour tous les racismes , islamophobie incluse... Délit qui doit être puni .
RépondreSupprimerEn parlant de liberté d expression, comment etre subventionné par la finance internationnale《pub pour des placements d un minimun dde 350000 euros》et garder sa liberté de pouvoir dénoncer cette finance. Un drole d'exercice non.Dans quelle catégorie d infraction pourrait être classé cette pratique , morale ?
RépondreSupprimerTout le monde ne peut pas être charlie. Ce journal mettait un point d'honneur à ne pas être subventionné ni n'acceptait la pub.
SupprimerTout comme le Canard Enchaïné! Pas de pub.
SupprimerLa Taubira ;le jour du massacre ,envoi d'une circulaire demandant aux juges d'applications des peines de mettre sur un même pied d'égalité les récidivistes et les primo-délinquants pour leur accorder une réduction ou un aménagement de peine .
RépondreSupprimerLe silence de notre ministre de la justice est assourdissant. Serait elle une victime collatérale des dernières tueries. Était elle à la manif dimanche, avec toutes ces retouches de photos, comment peut on savoir.
SupprimerVu sur le web.
RépondreSupprimer- Où et comment puis-je acheter un pistolet Tokarev ?
- Il faut d'abord faire un emprunt chez Cofidis.
Mouah !
De 6000 euros alors que je n'ai pas d'emploi ;va falloir que j'approfondisse le sujet ça pourrait peut-être me servir .
SupprimerHeureusement, il est toujours permis de caricaturer Mahomet. La une de Charlie Hebdo ce jour c'est tout de même quelque chose. Dieudonné devrait changer de cible. C'est un carton ce nouveau tirage. Il faut savoir changer de fond de commerce.
RépondreSupprimerOui, au FN on est aussi anti-sémite mais en phase de dédiabolisation, il faut faire oublier la vilaine souche. Allez , va pour les musulmans comme en 33... mais mêmes méthodes, mêmes mots, même généralisation, même tags que sur les synagogues ou commerces juifs, même violence, même bêtise, même danger à combattre.
SupprimerCharlie Hebdo n'a rien à voir avec le FN 16:21. C'est la liberté d'expression, on se marre en voyant ainsi dessiné Mahomet.
SupprimerLes socialos revanchards vont bientôt vous dire que si un astéroïde tombe sur terre, c'est la faute du FN. A un moment donné, l'hystérie tue les vrais dénonciations de ce qu'est ce parti. PS : FN, attention danger, ça fait 20 ans que c'est dit et ils montent toujours dans les résultats. Posez-vous les bonnes questions. Ou plutôt, regardez ce que la gauche propose. Et vous comprendrez pourquoi, et peut-être ce qu'il faudrait faire, pour nous en débarrasser. Ps : non, personnellement, je n'ai pas la solution. Mais je sais au moins où elle ne se trouve pas.
SupprimerRTL a recueilli le sentiment du Président du Conseil Français du Culte Musulman qui appelle au calme suite au dernier numéro de Charlie Hebdo; Le vice président est lui beaucoup plus critique ! D'autres témoignages recueillis parlent de provocation. La belle unité de dimanche est déjà en train de se fissurer.....
SupprimerUnité réelle chez les citoyens lambda, unité de façade chez les politiques, avec, cerise sur le cageot, présence de dictateurs en devenir au premier rang !
SupprimerOn n'a pas demander à ces musulmans de venir CHEZ NOUS .
RépondreSupprimerIls se sont invités avec souvent la bienveillance des pouvoirs en place ;cela a débuté sous De Gaulle et s'est amplifié depuis .
Nous avons notre culture et ne pouvons pas ,ne devons pas nous faire imposer leurs lois!
S'ils ne sont pas contents qu'ils retournent en leurs pays pleins de tolérance,de droits civiques que le monde entier leur envie ;des conditions économiques et sociales rêvées les attendent ;ils pourront se soigner gratuitement ,des congés pour partir en vacances ,tout le confort chez eux ,plusieurs télévisions et téléphones ,deux voitures,
grand logement avec soit APL ou AL d'où ils pourront entendre l'appel du muezzin du haut de son minaret .
ELLE EST PAS BELLE LA VIE !!!
Vous avez tout faux, 19 12 !
SupprimerL'islam est une religion et beaucoup de Français sont musulmans depuis longtemps. Ils sont chez nous et ne "sont pas venus chez nous" comme vous dites
LAlgérie fut pendant longtemps française et beaucoup des Français dans ce département étaient musulmans. Ils ne sont pas venus chez nous ! C'est nous qui sommes allés chez eux et bien avant de Gaulle.
Quelle est la culture dont vous parlez ? La vôtre, pas la mienne, car votre culture est celle d'un raciste et je n'en veux pas !
Personne ne nous impose de culture : vous dites n'importe quoi. Et je le répète si c'est votre culture raciste qui prend le pas en France, cela en sera fini avec la France, la mienne pas la vôtre..
Finalement je rêve pour que nous ayons une France plus belle et pour cela il convient que l'on se débarrasse des intolérants comme vous et qui salissent notre pays : on vivra mieux.
Comme l'islamophobie est un délit, je ne vous laisserai plus la parole !
Vous êtes la honte de la France !
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SupprimerQui se ressemble s'assemble .
SupprimerOui, et cette superbe caricature de Mahomet en une de Charlie Hebdo est une magnifique contribution à ce rêve de paix et d'unité nationale 19:12
Supprimer21:41 : expliquez nous ce que cela veut dire dans ce contexte ?
Supprimer19H12, la bêtise crasse, l'ignorance. Bête, sale et méchant. En effet Alain, on ne peut pas dire n'importe quoi. La liberté d'expression ce n'est pas vomir. Honte à cet abruti bas du front si semblable aux collabos de 39. 45 et aux terroristes du 7 janvier. Il n'a pas un neurone de plus.
Supprimer"Semblable aux collabos de 39. 45 et aux terroristes du 7 janvier". Il n'a pourtant tué personne et pourrait vous attaquer en justice sans problème... Non ?
Supprimer22:51 Et 19:12 et son islamophobie ? La France interdit "la publication de propos diffamatoires ou insultants, qui inciterait à la discrimination, à la haine, ou à la violence contre une personne ou un groupe de personnes en raison de leur lieu d’origine, de leur ethnie ou absence d’ethnie, de la nationalité, de la race ou d’une religion spécifique"
SupprimerMon commentaire s'adressait, bien sûr, à 8:57 !
Supprimersi vous considérez que 19h12 est une ordure , alors nous sommes légion.
SupprimerJe vous souhaite de vous faire " courser " dans Hénin par ces " jeunes gens " que vous protégez si farouchement.
Vous changerez peut-être d' avis
Je n'ai jamais été coursé et je ne connais personne qui ne l'ait été. Sauf à ce que la police et la presse fassent silence, on n'en a pas entendu parler... Et pourtant vous parlez d'une légion qui se sont fait courser ! Mais, au fait, par qui vous êtes-vous fait courser ? Des jeunes gens, dites-vous ? Avez-vous porté plainte? Une légion de plaintes, cela devrait se savoir : la police devrait être débordée. La police ne fait rien ? Alors, portez plainte contre la police ! Et vous avez prévenu votre maire ? Il ne fait rien non plus ? Pourtant, il avait promis... Décidément depuis mars 2014, Hénin devient une ville peu sûre...
SupprimerVous vous rendez compte : des jeunes gens qui coursent dans la ville une légion de personnes et personne, pas même le maire (s'il était au courant il agirait) et la police ne sont au courant !
A moins que...
9H12, il faut porter plainte de toute urgence. Mais vous l'avez sans doute déjà fait... car il semble qu'Hénin soit devenue une des villes les plus dangereuses de France. Si vous êtes légion, regroupez vous pour aller dénoncer cela à la gendarmerie, à la police et au maire de votre ville. Je n'en ai pas entendu parler dans la presse. Vous devriez l'avertir... Merci de nous donner plus d'infos sur ces frais graves dont nous n'avons pas entendu parler. Nous allons de ce pas demander des éclaircissements à la police et à la gendarmerie , car "nous" n'avons "nous" pas eu à vivre ce que vous dénoncez. Cela s'est passé quand et où exactement et touche combien de victimes? De plus vous semblez connaître les agresseurs et ils sera donc facile de les interpeller si vous êtes "légion". Nous sommes avec vous. Nous savons bien que vous ne feriez pas courir des rumeurs... et dans quel but?
Supprimerje suis 9h25 :pour etre coursé , déjà il faut avoir une voiture , ensuite je n' ai jamais dis que nous étions légion a l' avoir été , relisé moi
Supprimerj' ai été coursé par 3 jeunes arabes la semaine derniére ( jeudi ) vers 20h00 ( c'est plus facile quand il fait noir ) rue Gruyelle
je n'ai eu qu'une hate , c' est rentrer et m' enfermer chez moi , avec encore la peur au ventre de ce qui s' était passé la veille à Paris
Faut sortir mon pote .
Supprimer12:34 Si vous êtes bien 9:25 vous avez écrit : "alors nous sommes légion".
SupprimerOn comprend votre effroi, mais avez-vous porté plainte ?
Peut-être pense-t-il que cela n'arrive pas qu'à lui...
SupprimerIl faut porter plainte 12H34 ainsi que tous ceux, légion, dont 15H45 doit faire partie ( les on dit) à qui s'est arrivé. Allez voir le maire et portez plainte...
SupprimerLe raciste, bizarrement a tendance à se faire courser et forcément par des français noirs ou maghrébins. Une malédiction sans doute car évidemment pas de "courseurs" blancs chez le raciste mais beaucoup de courseurs.
SupprimerLe mieux pour éviter la psychose et la rumeur est que le maire vérifie cette délinquance qui semble galopante à Hénin.
Beaucoup de djihadistes à Hénin, je répète beaucoup de djihadistes à Hénin. Ils sont des légions pour poursuivre les légions de poursuivis..... Ne sortez plus, cette ville c'est le Bronx d'antan! Ayez peur braves gens... C'est le but du FN
SupprimerSinon, La culture des OGM autorisée dans l'Union européenne ! On va tous creverrrrrrrrrrrrr !
RépondreSupprimerInterdite en France, mais...
SupprimerOn en consommera presque par obligation ;les pays les autorisant sont en grande partie nos fournisseurs.
SupprimerSi rien n'est fait ( et encore !)au niveau étiquetage ça passera comme une lettre à la poste .
Oui mais..............
RépondreSupprimerLa Voix du Nord :
RépondreSupprimer"deux affaires d’apologie du terrorisme se sont déroulées lundi et mardi dans deux établissements scolaires distincts sur le secteur de Lens.
La première a été traitée par la police lensoise. Les fonctionnaires ont en effet été appelés au sein d’un collège de Sallaumines par le principal. Ce dernier leur a présenté un collégien de 13 ans fraîchement scolarisé dans l’établissement. Pendant le cours d’anglais, il aurait crié haut et fort avoir été heureux de voir des policiers mourir lors des attentats perpétrés la semaine dernière. Il aurait même regretté qu’il n’y ait pas davantage de victimes.
L’enseignante l’a alors fait sortir de cours et l’a envoyé dans le bureau du principal, où l’élève n’aurait pas hésité à réitérer ses déclarations… Vu la gravité de ses propos et son attitude agitée, le principal avait donc alerté les services de police.
La maman du collégien était prévenue par l’établissement tandis que son fils était placé en garde à vue à l’hôtel de police de Lens. Il en est sorti libre le soir avec une convocation devant le juge des mineurs le 20 février pour être mis en examen.
La seconde affaire a été traitée par les fonctionnaires de police d’Avion. Ces derniers sont intervenus sur instruction du parquet d’Arras mardi vers 12 h 45 au sein d’un collège lensois à la suite d’un signalement. La veille, alors que l’une de ses camarades de classe évoquait la mort de policiers au cours des attentats de Charlie Hebdo, un collégien aurait déclaré : « Si c’était moi, j’aurais pas tué que douze personnes, j’aurais tué tout Paris. » Il aurait ajouté avoir l’intention d’aller en Syrie pour faire le jihad.
Placé en garde à vue, le jeune homme a reconnu les faits et a expliqué, avec ses propres mots, ne pas tolérer que le blasphème ne soit pas considéré comme un délit…
Entendus par les policiers, ses camarades de classe ont confirmé qu’il avait refusé de respecter la minute de silence.
Sur instruction du parquet d’Arras, il a été laissé libre au bout de quelques heures de garde à vue. Ses parents ont été prévenus et le jeune homme a pris une petite leçon d’éducation civique, à laquelle il semblait plutôt réceptif… En tout cas, il devra se présenter le 4 février devant le délégué du procureur."
Quelle suite sera donnée ?
et les parents eux aussi il faudrait les reeduquer l ecole doit etre un sanctuaire les enfants y sont pour apprendre les profs doivent pouvoir enseigner tranquillement et non etre la a faire regner le calme que de temps perdu ils doivent etre respectes un eleve qui perturbe :dehors et suppression des allocs pour certains quand on touche aux prestations ils deviennent plus calmes
Supprimer4 demi journées d'absence injustifiées peuvent entraîner la suppression des allocations familiales.( même provisoirement). Dans toute ma carrière dans l' Education Nationale, je n'ai pas vu une seule fois cette mesure appliquée....Parfois un avertissement et encore !
SupprimerDieudonné ne porte pas le niquab mais fait l'apologie du terrorisme. Est il toujours soutenu par les Le Pen?
SupprimerElsa Wolinski, sur antenne 2, le 11janvier/ Propos rapportés:
RépondreSupprimerLa fille du dessinateur de “Charlie Hebdo” Georges Wolinski, assassiné mercredi 7 janvier dans l’attentat perpétré dans les locaux du journal satirique, commentait le rassemblement organisé aujourd’hui à Paris en direct sur France 2. Elle a appelé à “ne pas faire d’amalgame” entre la religion musulmane et les terroristes, avant de déclarer:
“Je voudrais vraiment qu’on ne vote pas Le Pen après, parce que sinon, [les dessinateurs de 'Charlie Hebdo'] seraient morts pour rien. Ils combattaient les extrêmes, c’est quand même ça ‘Charlie Hebdo’, ils combattaient les religieux, ils combattaient l’extrême droite. (…) Ne tombons pas dans une haine raciste.”
Je ne dirai pas "Keep calm and fuck FN", je ne reprendrai pas ce slogan qui tourne sur la toile, mais " Keep calm and no amalgame".
Georges Wolinski, Lettre ouverte à ma femme, Albin Michel, 1978.
RépondreSupprimer"Au milieu de ce bouleversement où les femmes émues découvrent les joies de la sororité et redécouvrent, adultes, les amitiés adolescentes, où les maîtres d’hôtel, vite blasés, ne s’étonnent plus de voir les femmes goûter le vin dans les repas d’affaires, où les femmes promoteurs président les conseils d’administration cigare au bec, l’homme reste tout de même, comme l’or, la valeur refuge.
Être féministe, c’est bien, c’est normal ; c’est à la mode et c’est chic. Mais être seule dans la vie, cela reste une tare, un sujet de moquerie et un problème angoissant pour les femmes. Vous avez besoin de nous, j’en suis persuadé, comme nous avons besoin de vous. Mais vous, vous avez surtout besoin de faire des gosses, et ces gosses, plus que nous, vous enchainent. Réfléchissez-vous vraiment à ce problème au lieu de comptabiliser ses griefs dont vous nous rendez trop facilement responsables ? Quand refuserez-vous d’être des pondeuses ?
Nous sommes comme des professeurs soudain chahutés. Notre autorité en prend un coup. Certains ne le supportent pas. D’autres sont trop complaisants et en rajoutent jusqu’à la veulerie. D’autres enfin, dont je fais partie, du moins j’espère, préfèrent être aimés qu’obéis, estimés que craints, et demandent simplement un minimum d’égard, de gentillesse et de compréhension.
Finalement, nous sommes assez fiers d’avoir des femmes féministes. Elles sont pour nous un label d’intelligence et d’ouverture d’esprit. Je suppose que certains romains devaient affranchir leurs esclaves pour des raisons similaires. J’ajouterai que le féminise, après tout, vous occupe, vous donne du travail – un travail que vous n’enlevez pas aux hommes. Vous écrivez des bouquins dans lesquels vous dites ce que vous pensez de nous. Vous faites des journaux sans mode pour que l’on vous prenne au sérieux. Vous luttez, vous manifestez, vous vous agitez, vous vous indignez. Vous vous moquez de nous. Oui, cela vous occupe. Et vous évite peut-être de penser et de réfléchir à la société que vous aimeriez. Et à toutes les barrières de préjugés que vous trimballez.
Réfléchissez à ce que veut dire vraiment une société de femmes où les hommes et les femmes partagent également les tâches et dites-moi si c’est ce que vous recherchez.
Le féminisme comme l’écologie rassemble des gens de tous les bords. Comme l’écologie, il ne signifie rien sans le pouvoir politique et l’influence qu’il peut avoir sur lui. Comme l’écologie, il est générateur d’espoir devant la prise de conscience qu’il indique et de désespoir devant l’ampleur du problème à résoudre.
Les femmes sont injustement traitées sur notre planète. Elles sont mutilées, asservies, considérées comme des pondeuses et des bêtes de somme.
Je les ai vues trimer dans le désert pendant que les hommes buvaient le thé à la menthe, assis à l’ombre. J’ai vu pratiquement la même chose sous le ciel gris parisien ou dans nos campagnes.
Oui, tout cela doit changer. Je compte sur toi et tes petites amies. Le phallocrate que je suis a le cœur serré en pensant à toutes ces femmes malheureuses qui n’ont pas la chance d’avoir un mari aussi gentil que le tien."
( Georges Wolinski, Lettre ouverte à ma femme, Albin Michel, 1978. )
A l'intelligence, à l'humour, à Georges et à la vie, la vraie.
En 1978, il avait 44 ans ! La scène d' hommes buvant leur thé pendant que leurs femmes remontaient deux sceaux d'eau qu'elles avaient puisés ( le puits se trouvait une centaine de m plus bas) je l'a vécue, dans le sud tunisien, il y a une quinzaine d'années. Les hommes discutaient assis et fumaient une cigarette..Elles étaient de noir vêtues, cela m'avait marqué.
Supprimer75000 viols en France chaque année. Cela me marque... en 2015. Balayons devant notre porte.
SupprimerLe Nouvel Observateur a publié le 19 novembre un manifeste contre le viol signé par 313 femmes, dont des personnalités comme Clémentine Autain ou Marie-Laure de Villepin, l'ex-épouse de l'ancien Premier ministre, mais aussi des femmes moins connues, déclarant avoir été violées –il compte désormais à plus de 700 signatures. Le magazine affichait entre autres sur sa une la phrase-choc «Une victime toutes les 8 minutes en France».
FAUX ILS ETAIENT DEBOUT
RépondreSupprimerLe prix que Dieudonné a donné à Faurisson, quand il l'a invité sur scène était celui de "l'infréquentabilité". Évidemment, ça enlève beaucoup de poids à cette rencontre, c'est peut-être pour cette raison que l'auteur de l'article a omis de le préciser.
RépondreSupprimerRemettre un prix à un faussaire de l'histoire, à un antisémite forcené...
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