- Algérie: Les autorités enterrent Abdelaziz Bouteflika
au lieu de Roger Hanin
par Vincent Flibustier le 12 février 2015 Nordpresse (Gorafi belge)
L’erreur est humaine, mais cette fois le scandale gronde en Algérie.
Abdelaziz Bouteflika avait annoncé aujourd’hui qu’il enverrait un avion pour rapatrier en Algérie le corps de Roger Hanin afin de l’y enterrer aux côtés de son père.
Mais les autorités algériennes ont connu un problème de logistique lors de l’enterrement et ont mis sous terre par erreur le président Bouteflika.
Handicapé depuis son AVC, il n’a plus beaucoup de réactions physiques et n’a donc pas fait d’objection pendant la mise en terre. C’est en voyant arriver finalement le corps de Navarro que les autorités ont compris qu’ils avaient enterré le président algérien en lieu et place de l’acteur de Navarro.
Bouteflika a été sorti de terre et va bien. En tous cas, pas plus mal qu’avant, selon un communiqué officiel.
- Nouvelle crise au PS qui doit désormais faire face à de nombreuses interrogations de la part des médias et des sympathisants. Comment le parti a-t-il pu remporter sa première victoire électorale depuis 2012 ? « Nous travaillons en ce moment pour comprendre au mieux ce qui s’est passé » expliquent des responsables socialistes qui se sont réunis toute la soirée rue de Solférino. « Le public et les médias veulent une explication logique et nous devons la leur donner » ajoute un autre qui craint que ce nouveau scandale n’entache un peu plus un parti fragilisé. « Cela peut nous couper un peu plus de notre base militante. Surtout si on entre dans une phase de victoires électorales, personne n’est préparé à gérer cela » souligne un analyste qui propose de relire le programme électoral du candidat socialiste lors de cette législative partielle. « Il doit y avoir des éléments dans ce programme qui ont peut être influencé les électeurs naïfs ». Des éléments qu’il serait alors crucial de réutiliser pour d’autres matchs électoraux. « Mais les gens se feront-ils prendre deux fois ? C’est peu probable » s’inquiète-t-on au PS.
Le Gorafi
- Béziers. Ce qui devait être le fleuron de l’équipement des policiers municipaux de la ville de Béziers s’est transformé en un terrible cauchemar. Alors qu’ils opéraient une patrouille de routine en centre-ville, les policiers ont perdu le contrôle de leur char d’assaut. Le premier bilan est lourd, on parle de près de 35 morts et une vingtaine de blessés graves.
Selon les premiers éléments, le char a brutalement pris de la vitesse avant de s’encastrer dans un immeuble. Mais le véhicule a alors continué sa course folle au travers de plusieurs autres pâtés de maisons, d’immeubles et d’édifices divers, occasionnant de nombreux dégâts dans le centre-ville, comparables à une scène de guerre. Des policiers municipaux ont tenté de reprendre le contrôle de la machine tandis que d’autres officiers tiraient en vain dans les chenilles. Mais sans que l’on sache exactement comment, le char a alors tiré de nombreux obus, provoquant d’autres dégâts et victimes. D’après la police municipale, ceci proviendrait d’une simple erreur de pilotage. « Dans la précipitation, un des policiers municipaux a mal lu le mode d’emploi et a confondu un levier » se borne-t-on à résumer à la mairie – détruite aussi dans l’incident.
Les policiers ont alors coupé le contact et l’engin s’est enfin immobilisé, laissant derrière lui un champ de désolation et de destruction. Robert Ménard s’est rendu aussitôt sur place et a assuré que cela ne changeait en rien sa politique de la ville. « Je vois déjà que nos opposants vont se servir de cette tragédie pour faire preuve d’ingérence dans notre ville » a-t-il commenté. Cependant, certaines voix estiment qu’à ce stade, il se peut que les commandes d’hélicoptères Apache destinées aux gardes-chasse de la ville soient plus encadrées, avec au bout, peut-être, un réel entraînement des équipages embarqués.
Le Gorafi
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