Libres propos

J'ai repris, ci-dessous, quelques réflexions que j'ai publiées, la semaine dernière, sur Facebook...

Mardi

Je suis arrivé tôt ce matin au palais de justice de Lille, où DSK sera interrogé. Juste avant que les Femen ne lui sautent dessus, j'ai pu avoir un court entretien (exclusif) avec lui :

AA : Vous n'étiez vraiment pas au courant que l'on payait, pour vous, les filles qui venaient vous voir ?

DSK : Non, bien sûr. Je ne crois pas que la loi de l'offre et de la demande s'applique partout. Elle venaient me voir parce qu'elles étaient libertines et savaient que j'étais un expert international, en la matière...

AA : Votre goût immodéré pour "la bagatelle", pourtant, était bien connu et des gens intéressés voyaient là un moyen de se mettre bien avec vous. Vous n'en aviez pas conscience ?

DSK : Il faut comprendre que, dans la pratique du libertinage, hommes et femmes ne pensent qu'au plaisir partagé et font abstraction de tout intérêt égoïste.

AA : Vous seriez devenu président de la république, auriez-vous continuer à pratiquer cet amour immodéré pour le sexe ?

DSK : J'attendais ce moment, impatiemment, pour apprendre aux Français combien on peut oublier, quelques heures, ses soucis quotidiens, en se livrant au plaisir des sens, collectivement...

AA : Vous voulez dire que votre présidence aurait été une solution aux problèmes des Français ? 

DSK : Je le prétends. Non seulement, dans l'amour, on oublie ses tracas quotidiens, mais c'est un remède contre certaines dérives des Français : pendant le temps de l'amour, on ne s'adonne pas à la délinquance, on ne va pas placer son argent en Suisse, on ne maltraite pas ses enfants, ni sa femme, on ne tue pas sur les routes, etc

AA : Pensez-vous, un jour, appliquer ce programme ? 

DSK : en 2017, je serai disponible pour proposer aux Français, un projet présidentiel dont le slogan sera : "Aimez-vous, les uns les autres". Ma future directrice de campagne, Anne Sinclair, est d'accord sur le programme.

AA : M. le Président, bonne journée d'audience...

AA, pour le Gorafi

Mercredi

Dernière audience ce matin pour DSK dans l'affaire du Carlton. C'est vrai que, demain, il y aura encore beaucoup de bruit dans les médias (2 pages pleines dans le quotidien régional, ce matin), puis le procès reprendra son train-train... J'ai noté que :

- tous les jours, le président du tribunal changeait de nœud de papillon. A pois, clair ou sombre, hors ou sous le jabot… 

- le mot « sodomie » était encore un mot tabou. « Pratique préférée » de DSK, selon ses propres termes, « empalement » suivant une prostituée partie civile, « pratique différente » suivant le président… Hypocrisie ? Innocence ? Peur de l’enfer ?

- DSK n’avait que « ces récréations » pour le distraire de son activité professionnelle. Nul doute que Anne Sinclair appréciera…

- on commence à dire que DSK aurait fait un meilleur président que F. Hollande. DSK à l’Elysée, aurions-nous su des partouzes organisées pour les « récréations » du président ?