Carnets du dimanche

- Béatrice Dalle jouait 4 soirs de suite la pièce "Lucrece Borgia" dans la salle de l'Hippodrome de Douai du 24 au 27 mars. 1600 spectateurs en tout, avec standing ovation à chaque représentation. Dans une interview publiée mardi par Nice-Matin mais réalisée lorsqu'elle était encore à Douai, elle critique vertement le public douaisien. "J'ai un peu hâte de me barrer de Douai, je ne vous le cache pas. On se tape des villes pas glamour, quand même… Le bassin du FN, c'est trop agréable, je vous jure ! Le public le moins cool de toute la tournée, c'est ici. On a fait d'autres régions comme Charleville-Mézières, des trucs qui font rêver, quoi. Et le public, super. Mais alors ici ! Des fois, on se demande si on les emmerde. Je crois que je vais faire des bisous au train, tellement je serai contente d'y monter".

AA : présent le dernier soir, j'ai entendu Béatrice Dalle saluer les autres comédiens, après la représentation, en disant qu'elle allait encore dormir à Arras, parce qu'il n'y a pas d'hôtel quatre étoiles à Douai (les autres membres de la troupe ont dû se contenter d'un 3 étoiles...). La classe, quoi ! Elle a compris "que dalle", la Dalle...

- Le député UMP Bernard Accoyer a piqué un coup de sang vendredi, jugeant "inacceptable" que l'Assemblée siège un Vendredi Saint. Il a dénoncé comme des « conditions de travail inacceptables » le fait que l'Assemblée débatte du projet de loi Santé « le Vendredi Saint », qui est en outre « un jour férié en Alsace-Moselle ».

AA : Allons-nous vers une grève des députés ? Certains se plaignaient des séances de nuit, pendant lesquelles, il était impossible de "casser la dalle" (rien à voir avec le précédent commentaire...).

- La sortie de Jean-Marie Le Pen jeudi matin n'en finit pas d'alimenter des polémiques. Invité de RMC/BFMTV, le président d'honneur du Front national a maintenu que les chambres à gaz avaient été «un détail de l'histoire», s'attirant aussitôt les foudres de sa fille, Marine Le Pen, qui a très vite dénoncé une «provocation volontaire». Avant de susciter l'agacement du député Rassemblement Bleu Marine (RBM) Gilbert Collard, qui a qualifié la Shoah «d'abomination des abominations», et s'est «désespéré» que le fondateur du parti d'extrême-droite soit devenu «un tract ambulatoire pour Manuel Valls». Ce tweet de Collard a suffi à faire bondir Jean-Marie Le Pen, qui y a immédiatement répondu sur le réseau social. «Ferme donc ta gueule, espèce de collard!», s'est ainsi emporté le conseiller général de PACA. Qui a profité de ce tweet pour rappeler au député du Gard la comparaison qu'il avait déjà faite entre son patronyme et l'injure «connard», lui proposant à l'époque de «changer les consonnes de son nom». Gilbert Collard, lui, s'est refusé à tout commentaire sur cette attaque (Le Figaro).

AA : La prochaine fois qu'il viendra à Béziers, JM Le Pen ne se verra même pas offrir un casse-dalle par le maire, euh... je veux dire un sandwich (rien à voir avec le premier paragraphe...)

- Le Parisien 3/4 : Alors que les écologistes favorables à l'entrée au gouvernement organisent un colloque samedi 4/4 à Paris, le sénateur EELV, Jean-Vincent Placé, fait ouvertement des offres de service au gouvernement, quitte à ignorer la ligne officielle de son parti. Raillé pour avoir montré son envie d'entrer au gouvernement avec un peu trop d'empressement, le chef de file des sénateurs écologistes avait concédé ce «mea culpa» en 2012 :  «Effectivement, nous nous sommes un peu cornerisés en donnant une image de chasse aux maroquins.»

AA : JV (ou J'y Vais) Placé a la dalle (rien à voir avec le premier paragraphe du présent post) : il a très faim d'un portefeuille ministériel...