Ce matin, je pourrais m’époumoner sur la réunion des chefs d'Etat à Bruxelles sur une soi-disant politique migratoire européenne partant à vau-l'eau, sur la robe de M. Le Pen qui a décrédibilisé l'image du goût français à l'étranger, sur les 40000 édifices religieux chrétiens à protéger en France ou encore le scandale financier de l'éco-taxe qu'il faudra faire payer (avec intérêts) aux Bonnets rouges (mais personne n'y pense...), sur le sort fait aux femmes du gouvernement (Taubira, Vallaud-Belkacem, Touraine, Pellerin...) montrées du doigt par une France plus machiste que jamais. Ben non, aujourd'hui, c'est repos ou presque...
Je voudrais, en effet, me consacrer, dans ce court billet à ceux qui viennent de nous quitter et ont subjugué les gens de ma génération : Percy Sledge et Richard Anthony. Combien de slows langoureux et érotiques sur l'air de "When a man loves a woman" : des centaines, voire plus, dans les bals, discothèques (dancings à l'époque), et parties privées ("surprise-parties", à l'époque), en un temps où tout commençait à être permis. Des années plus tard (et aujourd'hui même) le souvenir d'émois dans les bras de donzelles aussi pâmées que moi (j'ai dû quand même, parfois, me bercer de quelques illusions) me fait penser que j'aurais pu plus en profiter... Quant à Richard Anthony, les mêmes souvenirs langoureux remontent à la surface. Mais l'homme eut des succès plus nombreux faisant alterner ses fans entre étreintes juvéniles et twists ou rocks endiablés, comme si ces dernières danses permettaient d'évacuer le trop-plein des excitations des enlacements précédents.
Quand les chansons du Français et de l'Américain se succédaient au gré des vapeurs d'alcools, des baisers enamourés et des fantasmes licencieux, nous étions transportés dans un autre monde (R. Anthony : "et ce monde sera fait pour toi" murmurait-on à l'oreille de sa belle du moment, qui vous en remerciait par une douce pression de son corps ou un baiser fougueux).
Je viens de me relire et m'aperçois que j'ai déliré quelques instants... Oubliés, pendant ces moments d'abandon et de nostalgie, les renoncements humanitaires, les propos racistes et les velléités politiques. J'espère qu'il en fut de même pour vous...
Décidément, c'est le jour des ....Nous sommes nous sommes sans doute croisés dans certains lieux tels LE FIACRE ! Tu te souviens ?
RépondreSupprimerGB : bien sûr, j'ai fréquenté le Fiacre...
RépondreSupprimerLe must , non , il y en avait plusieurs .Le Colisée à Billy Montigny , l"Eden Ranch à Loison , Le Ram Dam ou Piblokto à Dourges , mais pour Georges et vous monsieur Alpern , les bals musettes étaient de votre génération .Ces coiffures chignons , ces crinolines etc... je plaisante , j'étais de la juste entre deux , 1966 était l'année préférée de ma jeunesse , mais chacun à ses souvenirs .
RépondreSupprimerLes bals musettes, c'était après la guerre!... Pour moi aussi 1966 fut une grande année...
RépondreSupprimerle Monico à lens; le relais de la diligence à Hédigneul, le whitehorse à Ecurie, le caveau à Liévin, "Chez Annie" à Barlin, "Chez zaza" à Bruay , l' Ascott près d'arras, la guillotine à arras,........Non mais! 13h10.......les bals musettes!!!.......Et encore j'en oublie......Moi ma meilleure année c'est 67.
RépondreSupprimerA GB : Le Relais de la diligence et Chez Annie oh la la !
SupprimerMaintenant, on va repasser aux choses sérieuses... car le monde ne va pas bien, je ne sais si vous êtes au courant...
Si Alain ! je suis au courant ! Ce ne fut qu'une parenthèse! Promis je ne le referai pas!
SupprimerJe ne cherchais qu' à plaisanter un peu , nous sommes quasiment de la même génération .Me concernant le hard rock , le metal , me plait autant que l'opéra . La musette , avec l'age j'ai appris qu'elle avait fait danser , rêver , se changer les idées à nombres de nos parents . Quant à "the spirit of 66 " tant évoqué sur classic 21 , c'est effectivement ma génération . Plus sérieux , nous pouvons , je l'espère de temps à autres rompre avec les sornettes fn trop souvent ici étalées et nous remettre un tout petit coup d'optimisme .bonne soirée à vous .
RépondreSupprimerEn tout cas, après avoir rédigé ce post, je me suis senti bien...
Supprimera 16h24 j'avais bien compris que vous plaisantiez!
RépondreSupprimerBande de vilains.vous oubliez notre gavotte locale.
RépondreSupprimerEt pourtant...
SupprimerEt les 120 000 euros de Liévin...je m'égare. signé FULCRUM
RépondreSupprimerEt toujours le connard de service , N'EST CE PAS 9 H00 ;Il faut taper , taper , avec ou sans preuve , Il faut ,comme l'a dit la blonde démobiliser , détruire , nous sommes le Daetsh français !
SupprimerVous avez raison 18h33,il ne faut surtout pas parler des "égarements" de l'oligarchie des incapables. Nul n"est besoin d'être insultant pour vous exprimer et ne prenez pas certaines vérités pour de l'extrémisme. signé SR71
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