L'article, ci-dessous, tiré du Monde de mardi, reprend les grandes lignes des résultats des départementales, vu au niveau national. Je reviendrai, demain, sur d'autres remarques, concernant notamment les résultats des autres partis politiques.
Elections municipales, européennes, sénatoriales et désormais départementales : rien ne semble pouvoir arrêter la gauche au pouvoir dans sa chute continuelle lors des scrutins intermédiaires depuis 2012. Au vu des objectifs qu'il s'était fixés, le PS se félicite de " résister " un peu mieux que prévu tandis que le président de l'UMP, Nicolas Sarkozy, a jugé que les Français avaient sanctionné " le mensonge, le déni et l'impuissance "du gouvernement. Au-delà de la guerre de communication, des mots s'imposent pour tirer les leçons de ce rendez-vous.
Défaite. A peine les résultats du second tour connus, le premier ministre Manuel Valls a regretté le " net recul " de la gauche au terme de ces élections départementales. Partie de 61 départements, la gauche en dirige désormais 34 (en comptant Paris, la Guyane et la Martinique, non concernés par ce renouvellement) et s'approche de son pire record de 1992 où elle était tombée à 23. La droite passe elle de 40 à 67 départements, en comptant le Vaucluse qu'elle ne devrait diriger que parce qu'elle y compte l'élu le plus âgé. Dès dimanche soir 29 mars, des élus PS n'ont pas hésité à parler de " vote de protestation ", à l'instar de Martine Aubry, ou de " déni " du premier ministre, comme le leader de l'aile gauche, Emmanuel Maurel. L'ex-premier ministre, Jean-Marc Ayrault, a lui déploré une " défaite pour la majorité qui devra en tirer les leçons " quand les " frondeurs " du PS ont appelé à des " changements sincères dans les politiques ". " Le gouvernement doit résolument s'engager dans une nouvelle voie ", a dit la secrétaire nationale d'EELV, Emmanuelle Cosse.
Bascules. Pour certains détenus par la gauche depuis des dizaines d'années, 28 départements ont basculé à droite. Parmi ses bastions les plus emblématiques, le PS perd les Bouches-du-Rhône, les Côtes-d'Armor et le Nord qu'il détenait respectivement depuis soixante, trente-neuf et dix-sept ans, et le Parti communiste l'un de ses deux derniers bastions, l'Allier, au profit de la droite. Au gouvernement, plusieurs responsables voient également leur fief tomber dans les mains de la droite : c'est le cas de Manuel Valls, élu de l'Essonne, de Laurent Fabius, pour la Seine-Maritime, ou d'André Vallini, élu isérois. Surtout, après sept ans de présidence socialiste, la Corrèze, terre d'élection de François Hollande, retourne à droite. Seul un département fait figure d'exception en basculant de droite à gauche, la Lozère. Malgré une poussée historique avec 62 conseillers élus, le Front national n'a lui ravi aucun département.
Rassemblement. De Manuel Valls qui a déploré une gauche " trop dispersée, trop divisée " à Nicolas Sarkozy qui a loué " ceux qui ont fait le choix du collectif ", le rassemblement s'est imposé comme le maître mot au terme de ces élections. Mais pas n'importe lequel. Celui-ci doit passer par un " accord sur le fond ", a prévenu Mme Aubry, quand M. Bartolone, l'un des seuls ténors socialistes a avoir gardé la main sur son département, a ajouté qu'il ne devait pas se faire " à la dernière minute " ou " par calcul stratégique ".
La droite s'est félicitée de sa stratégie d'alliance avec l'UDI qui a permis aux binômes de l'union de la droite de se placer premiers au niveau national, avec 27,7 % des voix, et de " construire l'alternance " selon les responsables de la droite et du centre. Enfin, les questions de rassemblements et d'alliances continueront de se poser dans au moins 4 départements où aucune majorité claire ne se dessine : le Tarn-et-Garonne, le Vaucluse, l'Aisne et le Gard, le FN faisant office d'arbitre dans les trois derniers.
Le FN? Du vent et de la com!
RépondreSupprimer- "Elle coûte cher et ma ville est pauvre". Voilà ce que disait Robert Ménard au Figaro au mois de juin 2014 pour justifier la non-application dans sa commune de la réforme des rythmes scolaires. Une "pauvreté" qui avait par ailleurs poussé l'édile soutenu par le FN à priver les enfants de chômeurs d'accueil à l'école avant le début des cours.
Si le renflouement des caisses de la ville compte parmi les promesses de campagne de Robert Ménard, le Midi Libre note vendredi 27 mars que le budget communication de Béziers a littéralement explosé depuis le début de la mandature. Dans le même temps, les subventions allouées aux associations diminuent, remarque un élu d'opposition.
Une augmentation de 167%
Pour l'opposition, la pilule est un peu dure à avaler. Et pour cause, des économies à hauteur de 1,5 millions d'euros ont été réalisées sur le coût du personnel de l'Hôtel de Ville mais le seul poste de dépense "publicité, publications, relations publiques" a augmenté de 167% depuis l'arrivée de Robert Ménard, pour passer de 193.900 euros à 518.000 euros.
Midi Libre ajoute que cette somme ne couvre pas les dépenses du journal municipal qui bénéficie d'une ligne budgétaire à part. Un budget annexe de 162.000 euros pour ce mensuel qualifié de "feuille de chou" par un élu d'opposition mais que Robert Ménard entend ériger en "Marianne des années 90".
À cette coquette somme s'ajoute en parallèle une enveloppe de 49.800 euros dédiée au seul poste "Publication", soit un coût total de 730.200 euros pour cette nouvelle orientation médiatique.
Les subventions aux associations diminuent de 580.000 euros
L'ancien journaliste ne conteste pas les chiffres et revendique sa démarche. "On ne peut pas se plaindre d'une ville en déclin et me reprocher d'en faire la publicité", indique-t-il au Midi Libre. Selon les prévisions de la mairie, le journal local pourra compter sur 75.000 euros de recettes (qui ne permettraient donc pas d'équilibrer son budget). Par ailleurs, Robert Ménard espère que "le passage à une publication tous les quinze jours" fera gonfler les recettes publicitaires.
"Je constate que les subventions versées aux associations diminuent de 580.000 € par rapport à 2013", a déploré Pascal Resplandy, élu de l'opposition de droite, lors du conseil du mardi 24 mars.
"Durant la campagne électorale des municipales, vous avez dit et écrit 'Moi maire, je réduirai les budgets de fonctionnement'. En réalité les dépenses réelles de fonctionnement augmentent de +3,37%. 'Moi maire, j'investirai': les dépenses d'investissement diminuent de 33% par rapport à 2014", a aussi fait remarquer Aimé Couquet (PCF).
Une important coup de rabot qui fait tiquer les associations, surtout au vu de l'augmentation de 120% du budget festivités, ou des frais de réception, passés de 171.624 euros à 199.699 euros. "
Inénarrable briois! Au fait, qu'en est -il des poursuites judiciaires contre le parti de la "JEANNE"?
RépondreSupprimer"Loin des comportements partisans et sectaires, nous rappelons que nous sommes aujourd'hui au service de tous les habitants des 2 cantons gagnés. Libre à monsieur Kemel de continuer à nous stigmatiser, ce comportement a déjà amené deux barons à être durement sanctionnés, il sera sans doute le prochain."
AH! AH! AH
kemmel sera sanctionné lors des législatives
RépondreSupprimerCarvin, Courrières, Courcelles et Libercourt seront peut-être les prochaines à passer fn. Ou pas. En tous cas, ça panique déjà à bord.
SupprimerOui, ou pas. Nous ferons tout pour que le fn ne passe pas. De cela soyez certain. Et d'ici deux ou trois ans, de toute façon... nous verrons. Certain que les électeurs trompés par le parti d'extrême droite se seront réveillés. D'ailleurs la le pen considère qu'augmenter le smic nuit aux entreprises... alors vous commencez à comprendre? L'ignoble borgne récidive avec le ''détail de l'histoire". Qu'est ce qu'on attend pour le mettre à l'ombre?
SupprimerEt ça chauffe en mairie. Les loups se bouffent entre eux. Vivement le CM pour les comptes... et des éclaircissements sur les emplois fictifs, les indemnités sur nos impôts et le parti de la jeanneton!
20:43 joue sur le registre de la méthode coué. Jusqu'ici tout va bien.
Supprimerattendons, attendons, un ou deux ans et on en reparlera 19H51...
Supprimerca chauffe en mairie dans les services
RépondreSupprimerNotre système électoral actuel , en fait le "parti " n'est plus la bonne variable .Il y a dans chaque parti , hormis le fn , de bonnes idées , de bonnes propositions et des gens honnêtes prêts a travailler en commun et pour une bonne cause . Il y a dans le libéralisme comme dans le communisme des choses intéressantes , mais je n'adhère ni à l'un , ni à l'autre . Il y a chez certains un soucis d'arrivisme sans limites , Sarkozy bien sur et comme il copie le fn , j'adhère encore moins . Il reste donc toute cette masse de gens se situant ailleurs que là et qui sont prêt à voter , à militer , à écouter , à discuter .
RépondreSupprimerds kel mairie
RépondreSupprimerles babaches l opposition héninoises sous le regne de bibi le personnel était harcelé
Supprimer10:06 pourrait-il expliquer clairement ?
Supprimeravec binaisse les relations étaient tendu avec le personnele le syndic etc
Supprimeravec briois, idem pour le personnel, les valses et paso dobles ça marche qu'avec les mamies.
SupprimerMais à Hénin , babache!
RépondreSupprimerle Tarn et Garonne offert à la droite par Baylet, l'ami PRG de Hollande
RépondreSupprimerNon, c'est une majorité composite droite/gauche qui s'est entendus pour virer Baylet, avec l'accord tacite de F. Hollande. Exactement le contraire de ce que vous écrivez...
SupprimerA rin compris mais faut qu'il lance les rumeurs le 9H29
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