En feuilletant les éditions locales du quotidien régional, voici ce que j’ai
relevé :
Sin-le Noble :
« C’est un honneur », a réagi Emilienne Waquet quand le personnel
de la maison de retraite Pierre-Wautriche, où elle vit depuis 10 ans, lui a
annoncé qu’elle était devenue la doyenne de la région, après l’annonce du décès
de Madeleine Thieleman. Elle qui a soufflé ses 109 bougies le 31 juillet n’y
voit pas l’occasion de faire la fête.
AA : on remarquera que ce sont toujours les femmes qui ont cet honneur…
Les hommes dépassent difficilement les 100 ans…
Esquelbecq :
Empreinte d’énormément d’émotion, la cérémonie de funérailles qui s’est
déroulée ce vendredi matin à l’église Saint-Folquin d’Esquelbecq en hommage à
Jean-Michel Devynck, maire décédé lundi matin, a été marquée par un terrible
drame. Victime d’un malaise à l’issue de la cérémonie, Jean-Michel Vaesken,
conseiller municipal, est décédé dans l’après-midi.
AA : les conseillers municipaux refusent, un par un, d’assister aux funérailles
de leur collègue… On ne sait jamais, une malédiction pèserait sur les élus se
rendant à des funérailles…
Calais
Greg Allaeys, bénévole à Calais, interpelle Nadine
Morano. Faisant fi de toute véracité historique, la députée européenne Les
Républicains vient de déclarer au sujet des réfugiés fuyant la guerre : «Heureusement
que nous n’avons pas fait pareil en 39-45 ! » Trop pour Greg. Il
rétorque : « Viens Nadine Morano. Viens expliquer à ce jeune
Afghan qu’il ne doit pas vouloir rejoindre son père à Londres mais retourner
combattre à mains nues dans son pays. Viens raconter à cet Érythréen qu’il doit
rester dans le régime le plus totalitaire du monde pour y fomenter une
révolution. Fastoche. Viens raconter à ce Syrien que la guerre, c’est pas si
terrible, qu’un obus n’a jamais tué personne. Viens Nadine, ils
t’offriront le thé, la dignité et un peu d’humanité. »
AA : Nadine ne répondra
pas parce qu’elle est en vacances…
Béthune (Tribunal)
Les faits reprochés remontent au 10 avril, à Grenay. Un automobiliste
qui tente de sortir de son emplacement percute une voiture et une jardinière en
béton. La police intervient et remarque que le conducteur de la Peugeot 307 a
du mal à tenir debout. Il refuse de quitter le véhicule et de souffler dans
l’éthylomètre. Finalement, il est contrôlé à plus de 2,5 g d’alcool par
litre de sang. Puis les policiers vont de surprise en surprise… Sur le
pare-brise, la vignette d’assurance collée est falsifiée. De même que la
vignette du contrôle technique, grossièrement raturée. Quant au permis de
conduire présenté par le conducteur de 60 ans, il n’est pas non plus en
règle, loin de là. En effet, le conducteur a collé une photo de lui au-dessus
de celle du véritable titulaire du document : son propre père, décédé il y
a déjà dix ans ! Le tribunal de Béthune a condamné le sexagénaire à
sept mois de prison avec sursis et à payer l’amende de 400 € requise par
le ministère public.
AA : pas cher payé !
Bruay-La-Buissière :
Dans un précédent écho, nous évoquions la prochaine Fête de la rose de la section
socialiste bruaysienne.
On avait titré « Open bar », d’abord pour le jeu de mot.
Et ça n’a pas plu à Grégory Strychareck, le président de section. L’entrée
n’est en réalité pas libre, nous indique-t-il. Elle est « ouverte au
plus grand nombre ».
À condition de passer à la caisse : 15 € pour les jeunes
socialistes, 25 € pour les cartés, et... (là, on a un peu écarquillé les
yeux !) 39 € pour les sympathisants. Voilà, pour les intéressés, y a
plus qu’à réserver.
AA : Le bar socialiste ne fera pas recette…
Frévent :
Au Local-club maison des loisirs, la section couture existe depuis plus de
25 ans ! Depuis 2009, Brigitte Leborgne est à la tête du club. Son métier
était couturière. Elle a travaillé pour des grandes marques : Givenchy,
Chanel, de 1988 à 2000 et était artisan couturière à Saint-Pol.
En 2013, douze personnes fréquentaient régulièrement le club. Ces
dames confectionnent des chemisiers, jupes, robes, manteaux, vestes,
chemisiers, etc. Elles s’échangent des patrons (modèles) pour couper et choisir
leurs vêtements.
AA : ouf ! On a eu peur pour les patrons qui ne sont que des modèles et
rien d’autre !
Arras :
(Sous un numéro masqué, un détenu de la prison d’Arras s’est confié au
journaliste).
Le détenu n’y va pas de main morte. Principales personnes visées dans ses
déclarations : les surveillants de la prison arrageoise. Le prisonnier
nous explique que « les fouilles des cellules se sont intensifiées
depuis une semaine. Lors de ces fouilles, quand ils saisissent les téléphones,
de l’argent ou encore des produits stupéfiants, au lieu de faire un rapport,
ils gardent tout pour eux. Quand certains se plaignent de ces fouilles, ils
reçoivent des menaces de la part des surveillants ».
Même cas de figure pour les « missiles », c’est-à-dire les colis
qui sont jetés au-dessus de la prison, située en centre-ville d’Arras. « Ils
les interceptent et les gardent pour eux », ajoute-t-il.
Face à ces mesures qu’il qualifie « de répressives», le détenu
affirme que « tout le monde n’est pas logé à la même enseigne ».
Ainsi, « les gros bonnets sont épargnés ». En cause, selon
l’interlocuteur, « la complicité entre les surveillants
pénitentiaires et les caïds, qui sont à la tête de trafics au sein de la
prison ».
AA : Vous y croyez, vous ?
Roubaix
Décidément, le magnet est indémodable. À La Piscine (le musée), la version
modèle réduit et aimantée de la photo du bassin fait partie du top des ventes.
«Les touristes veulent repartir avec cette image-là, constate Florence
Houvenaghel. Il y a aussi la carte postale, qui marche toujours. Le
bassin de La Piscine, c’est un peu notre Tour Eiffel ! » En tout
cas, pour les magnets, il paraît que l’« effet collection »
persiste. Ou comment donner des allures de globe-trotter à votre réfrigérateur.
AA : mieux vaut la Piscine sur le frigo qu’à l’intérieur de ce dernier…
Le jugement du tribunal de Béthune prouve le laxisme des juges et explique l'hécatombe de morts en juillet sur les routes. CQFD
RépondreSupprimerNico S
En mai 1990, après la profanation du cimetière juif de Carpentras, des centaines de milliers de Français étaient descendus dans la rue, y compris le président de la République. En 2012, une génération plus tard, pour Ilan Halimi en 2006, en mémoire aux victimes de Merah en 2012, de Nemmouche en 2014, il n'y avait plus personne, sauf des juifs. La montée du communautarisme, du repli sur soi et de l'indifférence sont patents, signe d'un morcellement de la société française, d'un repli sur soi moins hédoniste que désespéré est en train de l'emporter qui multiplie les gestes et les mots du découragement: «on ne peut rien y faire», «ça ne changera jamais», «c'est trop tard», etc…. Mais aussi, hélas, et le fait n'est pas nouveau, le massif «ce n'est pas notre affaire». Cela posé, la raison essentielle de cette désaffection est peut être ailleurs: l'affaire Merah témoignait d'un antisémitisme qui ne venait pas d'où on l'attendait, l'extrême droite. De là un malaise général. Souvenons-nous de la période qui sépare les meurtres de la mort de Merah sous les balles du GIGN. Il s'est écoulé une semaine durant laquelle un grand nombre des bien-pensants de ce pays, et en particulier les spécialistes du déni de réalité, étaient convaincus que l'assassin était un néo-nazi, un Breivik à la française. Le fait que Mohammed Merah fût musulman en a gêné plus d'un. Ainsi, l'ennemi n'était pas le bon. Pour descendre dans la rue, il fallait qu'il soit conforme, breveté d'extrême droite et blanc
RépondreSupprimerL'auteur de ces lignes est Georges Bensoussan historien, spécialiste d'histoire culturelle de l'Europe des XIXe et XXe siècles, et en particulier des mondes juifs. Il a dirigé l'ouvrage Les Territoires perdus de la République (Mille et une nuits, 2002) rassemblant les témoignages d'enseignants et chefs d'établissements scolaires.
Dites ça aux banlieusards qui "niquent la France".
SupprimerA 19h46, mesurez vous la gravité de votre propos ?
RépondreSupprimer"Les territoires perdus de la république", comme dit plus haut. Effectivement, il est des personnes en France qui haïssent le pays dans lequel ils vivent, ils le disent même en chanson. Loin d'en faire une généralité, il n'y a cependant rien de grave à en parler, faire la sourde oreille à de tels propos, par contre... C'est comme pour le fn, nier sa puissance, c'est lui offrir le champs libre. A Hénin, on l'a pris de très et on a continué à le prendre de plus haut encore, malgré les défaites. Mais chut, faut bien penser, sinon...
SupprimerVotre remarque 21h02, donne toute la valeur des propos de mr Bensoussan
RépondreSupprimerJe ne suis pas sûr que c'est ce que voulait dire 19h46, enfin bref, pas grave
RépondreSupprimerL'extrême droite, c'est comme la température . C'est un symptôme. Et on ne soigne pas la maladie en supprimant les symptômes. Vous pouvez crier "aux loups!", Cela ne changera rien. Notre société est malade, pas uniquement comme vous dites " A Hénin", hélas ! Il y a eu des précédents.Et dire cela ce n'est pas " se taire".
RépondreSupprimerSans doute me suis je trompé? tout simplement j'avais l'impression que 19h46 mettait tous les banlieusards des grandes métropoles dans le même sac. Celui de la délinquance de la drogue et de l' oisiveté. Si je me suis trompé ,tant mieux, je retire ma question de 21h02. Mais je maintiens qu'en dépit de grosses difficultés, il existe de nombreux banlieusards non obsédés par l'idée " de niquer la France"......Et j'en connais .
RépondreSupprimerVous vous faites avoir. Genre tweets à la va vite et puis rétropédalage 2 heures après lorsqu'on s'aperçoit de sa bourde. Dans l'air du temps, de l'info popcorn et de l'indignation spectacle.
SupprimerJe ne vois pas en quoi je fais du rétropédalage, 18h04. L'intervention de 19h46 m'interpellait et m'interpelle toujours. Je m'en suis expliqué le 16 Août à 11h38, et ce jour je pourrais ré écrire mon commentaire de 21h02 , cette fois autrement: " Pensez vous que les habitants des banlieues ( sensibles) sont tous animés par la volonté de niquer la France? Notamment les jeunes?"
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