En feuilletant les éditions locales du quotidien régional, voici ce que
j’ai relevé :
Dans sa commune de Nomain, selon le
maire, Yannick Lassalle, il fallait sortir dans la rue pour pouvoir
téléphoner. À l’intérieur des bâtiments, pas de réseau. L’édile de s’interroger
avec humour « Dois-je rappeler que l’on vit dans le Nord et pas en zone
tropicale? » Le problème venait d’une antenne installée par Orange
depuis 2010 et qui n’a jamais été mise en fonction.
AA : pourtant en zone tropicale, je peux vous
assurer qu’il y a du réseau ! Esprit colonial quand tu nous tiens…
Sandrine Rousseau (EELV) : Nous leur (AA : aux agriculteurs) proposerons de
passer toutes les cantines des lycées en circuit court et on achètera leurs
produits à des prix fixés sur l’année, indépendants des cours mondiaux
spéculatifs, à condition qu’ils utilisent moins de pesticides et aillent
progressivement vers le bio.
AA : il ne faudra pas oublier les collèges et les écoles primaires… Ah !
Le mille-feuille administratif…
À croire que Dax a une dent contre les Nordistes. En
septembre 1962, la cité gasconne avait infligé une déroute à Saint-Amand-les-Eaux,
lors de la première finale d’Intervilles. Au moins, cette fois-là, les Landais
avaient gagné sur le terrain. Jeudi, c’est sur le tapis vert que l’US Dacquoise
a retrouvé la pro D2, au détriment du Lille Métropole Rugby (LMR), rétrogradé
en fédérale. Une injustice flagrante pour Damien Castelain (AA :le président de
la métropole européenne de Lille, MEL), pour lequel « la fédération
française a instruit à charge ». Aux yeux du président de la MEL, Dax
a également manqué de fair-play.
AA : beaucoup pensent qu’il s’agit là d’une
volonté des clubs sudistes de ne pas laisser un club nordiste piétiner leurs plates-bandes…
Une seule solution : la guerre (les Nordistes contre les Sudistes !)
Iseult Malewicz, un nom qui ne dit évidemment rien aux
Lillois. Il y a encore quelques semaines, elle était chef de file de
l’opposition à Sequedin. La demoiselle a démissionné pour rejoindre les
socialistes lillois. D’abord comme collaboratrice de Gilles Pargneaux,
président de groupe à la Métropole européenne de Lille. Et maintenant comme
chef de cabinet de Martine Aubry. Comme chez les socialistes on adore le jeu
des chaises musicales, le camarade Sébastien Duhem (aussi président du conseil
de quartier de Fives), qui n’était plus l’assistant de Frédéric Marchand au
conseil départemental, va défendre les intérêts des socialistes à la MEL. Un
hasard qui fait formidablement bien les choses. Pour ceux qui n’auraient pas
suivi, l’idée directrice est qu’un socialiste ne laisse jamais tomber un ami...
AA : la « solidarité » est une valeur socialiste primordiale…
Trop de contraintes, trop de lourdeurs administratives…
Pour manifester leur colère, une poignée d’agriculteurs ont déversé du fumier
devant les services de la direction de l’environnement à
Gravelines. Les services municipaux de la ville de Gravelines ont
procédé dans la journée au nettoyage et à la remise en état des lieux.
AA : comme dans toutes communes où les agriculteurs
se sont manifestés et commis des dégradations, il va bien falloir que quelqu’un
paye… On peut faire confiance au gouvernement : rappelez-vous les Bonnets rouges !
Affringues (arrondissement de Saint-Omer): « Sylvain
Tassart a démissionné du conseil municipal à cause d’une vie professionnelle
trop chargée. » Isabelle Pourchel, maire, a confirmé l’information,
jeudi en début d’après-midi. «Sylvain Tassart a envoyé sa lettre de
démission à la préfecture, complète le maire, mais nous
n’avons toujours pas de nouvelle de la préfète, conclut le premier magistrat.
Nous attendons le courrier de la préfecture pour réunir le conseil qui élira
le nouveau premier adjoint. »
AA : un élu, seulement adjoint d’une petite
commune (200 habitants…) démissionne parce qu’il a trop de travail… A méditer.
Mercredi, la maire de Calais, Natacha Bouchart (LR), a
indiqué qu’elle souhaitait une compensation financière de la part des États
anglais et français, établissant un lien entre la présence des migrants à
Calais et la mauvaise santé économique de la ville. « Le Calaisien est
dans une souffrance psychologique de par l’image que les médias renvoient du
territoire. Il aimerait qu’on cesse de ne parler de Calais qu’à travers les
migrants », a-t-elle indiqué, chiffrant le préjudice à
50 millions d’euros.
AA : elle n’a qu’à ouvrir un « musée de l’asile
politique » ou « de la coopération franco-anglaise ». Cela
attirera des touristes, à n’en pas douter…
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