samedi 22 août 2015

Cela s'est passé près de chez vous



En feuilletant les éditions locales du quotidien régional, voici ce que j’ai relevé :

Dans sa commune de Nomain, selon le maire, Yannick Lassalle, il fallait sortir dans la rue pour pouvoir téléphoner. À l’intérieur des bâtiments, pas de réseau. L’édile de s’interroger avec humour « Dois-je rappeler que l’on vit dans le Nord et pas en zone tropicale? » Le problème venait d’une antenne installée par Orange depuis 2010 et qui n’a jamais été mise en fonction.
AA : pourtant en zone tropicale, je peux vous assurer qu’il y a du réseau ! Esprit colonial quand tu nous tiens…


Sandrine Rousseau (EELV) : Nous leur (AA : aux agriculteurs) proposerons de passer toutes les cantines des lycées en circuit court et on achètera leurs produits à des prix fixés sur l’année, indépendants des cours mondiaux spéculatifs, à condition qu’ils utilisent moins de pesticides et aillent progressivement vers le bio.
AA : il ne faudra pas oublier les collèges et les écoles primaires… Ah ! Le mille-feuille administratif…

À croire que Dax a une dent contre les Nordistes. En septembre 1962, la cité gasconne avait infligé une déroute à Saint-Amand-les-Eaux, lors de la première finale d’Intervilles. Au moins, cette fois-là, les Landais avaient gagné sur le terrain. Jeudi, c’est sur le tapis vert que l’US Dacquoise a retrouvé la pro D2, au détriment du Lille Métropole Rugby (LMR), rétrogradé en fédérale. Une injustice flagrante pour Damien Castelain (AA :le président de la métropole européenne de Lille, MEL), pour lequel « la fédération française a instruit à charge ». Aux yeux du président de la MEL, Dax a également manqué de fair-play.
AA : beaucoup pensent qu’il s’agit là d’une volonté des clubs sudistes de ne pas laisser un club nordiste piétiner leurs plates-bandes… Une seule solution : la guerre (les Nordistes contre les Sudistes !)

Iseult Malewicz, un nom qui ne dit évidemment rien aux Lillois. Il y a encore quelques semaines, elle était chef de file de l’opposition à Sequedin. La demoiselle a démissionné pour rejoindre les socialistes lillois. D’abord comme collaboratrice de Gilles Pargneaux, président de groupe à la Métropole européenne de Lille. Et maintenant comme chef de cabinet de Martine Aubry. Comme chez les socialistes on adore le jeu des chaises musicales, le camarade Sébastien Duhem (aussi président du conseil de quartier de Fives), qui n’était plus l’assistant de Frédéric Marchand au conseil départemental, va défendre les intérêts des socialistes à la MEL. Un hasard qui fait formidablement bien les choses. Pour ceux qui n’auraient pas suivi, l’idée directrice est qu’un socialiste ne laisse jamais tomber un ami...
 AA : la « solidarité » est une valeur socialiste primordiale…

Trop de contraintes, trop de lourdeurs administratives… Pour manifester leur colère, une poignée d’agriculteurs ont déversé du fumier devant  les services de la direction de l’environnement à Gravelines. Les services municipaux de la ville de Gravelines ont procédé dans la journée au nettoyage et à la remise en état des lieux.
AA : comme dans toutes communes où les agriculteurs se sont manifestés et commis des dégradations, il va bien falloir que quelqu’un paye… On peut faire confiance au gouvernement : rappelez-vous les Bonnets rouges !

Affringues (arrondissement de Saint-Omer): « Sylvain Tassart a démissionné du conseil municipal à cause d’une vie professionnelle trop chargée. » Isabelle Pourchel, maire, a confirmé l’information, jeudi en début d’après-midi. «Sylvain Tassart a envoyé sa lettre de démission à la préfecture, complète le maire, mais nous n’avons toujours pas de nouvelle de la préfète, conclut le premier magistrat. Nous attendons le courrier de la préfecture pour réunir le conseil qui élira le nouveau premier adjoint. »
AA : un élu, seulement adjoint d’une petite commune (200 habitants…) démissionne parce qu’il a trop de travail… A méditer.

Mercredi, la maire de Calais, Natacha Bouchart (LR), a indiqué qu’elle souhaitait une compensation financière de la part des États anglais et français, établissant un lien entre la présence des migrants à Calais et la mauvaise santé économique de la ville. « Le Calaisien est dans une souffrance psychologique de par l’image que les médias renvoient du territoire. Il aimerait qu’on cesse de ne parler de Calais qu’à travers les migrants », a-t-elle indiqué, chiffrant le préjudice à 50 millions d’euros.
AA : elle n’a qu’à ouvrir un « musée de l’asile politique » ou « de la coopération franco-anglaise ». Cela attirera des touristes, à n’en pas douter…

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