Tout va pour le mieux dans les partis politiques...

- Sarko ne nous avait pas tout dit...

Dans l'Obs du 13/10, le journaliste interroge Jérôme Lavrilleux, l’ancien directeur adjoint de campagne de Nicolas Sarkozy : « Pour résumer, la campagne de Nicolas Sarkozy aurait coûté 22,5 millions d’euros, le plafond autorisé, somme à laquelle il faut ajouter les 18 millions de fausses factures de Bygmalion et les 10 millions dont vous révélez l’existence aujourd’hui (AA : " financement des affiches, transports des militants..."). Selon vous, les frais de campagne s’élèveraient donc à 50 millions d’euros ? »

« Oui, les comptes ont débordé de tous les côtés. Il n’y a que Nicolas Sarkozy pour dire dans sa déposition que cette affaire ne concerne pas sa campagne… C’est un système de défense voué à un échec total. Il adopte le même dans toutes les affaires où il est entendu : « c’est pas moi, c’est l’autre ».

Dans Bygmalion, il dit : "C’est pas moi, c’est Copé." Il se défausse, il vit dans un monde irréel, et ne sait pas assumer. Les grands chefs sont pourtant ceux qui assument. L’ingratitude est la marque des faibles.

- Comment ? Le FN : une dictature ?

Ouest-France 13/10

Une douzaine d’adhérents du Front national dénoncent le fonctionnement interne de la fédération du Calvados et les agissements de sa responsable départementale.

Venus au FN "parce qu'on voulait faire partie d'un mouvement honnête", une douzaine d’adhérents de la fédération du Front national dans le Calvados ont décidé de quitter le parti. Certains d'entre eux ont été candidats aux élections départementales en mars.

Aujourd'hui, ils dénoncent le fonctionnement interne, "une dictature", mais surtout les agissements de la responsable départementale, qu'ils ont voulu soumettre, en vain, à leurs instances nationales.

Des accusations que l'intéressée met sur le compte de "misogynie" à son égard, et de l'éviction de ces militants des listes pour les élections régionales.

-  To be (known) or not to be (être connu ou pas), that’s the question

Le Point (13/10) a interrogé Marie-Pierre Bresson (adjointe au maire de Lille) sur les raisons de sa démission d' EELV (dont elle était trésorière nationale) :  "Le vote de l'Assemblée générale Nord-Pas-de-Calais-Picardie de septembre, qui prévoit une alliance d'EELV avec le Parti de gauche (PG) pour les régionales, a été la goutte d'eau faisant déborder le vase. En temps normal, je suis pour l'autonomie au premier tour et le rassemblement au second. Mais là, je suis contre l'éparpillement. Si la liste de Pierre de Saintignon (PS) réalise un faible score au premier tour, elle n'aura pas la possibilité de se maintenir, car on lui reprocherait d'être responsable d'une éventuelle victoire du Front national. Et je ne crois pas une seconde que le PG appellera à voter socialiste au second tour. Privilégier l'alliance avec le PG, cela n'a pas de sens politique ; je ne veux pas d'un parti jacobin, nationaliste, anti-européen. EELV s'est fait l'otage d'un parti qui se délecte de la détestation de son propre camp. Dans cet aveuglement, ils privilégient une critique gouvernementale à des valeurs de fond. Sans oublier leurs ambitions personnelles : Fabien Roussel (patron du PCF Nord) rêve de grimper dans l'organigramme du PG et Sandrine Rousseau (EELV) veut devenir tête de liste écologiste."

A la question : Pierre de Saintignon peine à s'imposer dans les sondages. Cette campagne pour les régionales serait victime d'une « communication » nationale… Elle répond : 

"La très grave erreur de cette élection est de nationaliser le débat. Pierre de Saintignon est le seul à vouloir faire un vrai mandat. À 67 ans, c'est bien entendu son unique ambition. D'habitude, personne ne connaît les présidents de région, et seule compte leur compétence. Là, on est dans le cas de figure exactement inverse : le plus compétent s'avère le moins connu, menacé par des gens connus, mais qui méprisent notre région. Marine Le Pen et Xavier Bertrand prennent la région au mieux pour un tremplin présidentiel, au pire pour un paillasson."