C'est vrai que dès le début d'un mandat présidentiel, on se préoccupe déjà du suivant...
Dès aujourd'hui, on peut se poser plusieurs questions :
- Comment Sarkozy peut-il se "débrouiller" pour gagner les primaires à droite ? Les affaires le rattraperont-elles ?
- Comment Hollande parviendra-t-il à éviter les primaires ? Même sans remplir l'objectif qu'il a lui-même fixé pour être candidat...
- M. Le Pen, qui n'a pas de problème de primaire, évitera-t-elle une mise en examen avant l'élection ?
- Si les Français ont à choisir au premier tour entre Sarkozy, Le Pen et Hollande, se déplaceront-ils en masse ?
- Est-il encore temps qu'un homme providentiel émerge et fasse consensus auprès de l'électorat ? Quel serait le profil de ce Monsieur X ? Homme (ou femme, bien sûr) neuf, ni de droite, ni de gauche, soutenu par un collectif de citoyens, déjà connu médiatiquement, ayant une fibre social-écologie, humble ?
A seize mois de l’élection présidentielle, rien n’est
joué
LE
MONDE | 01.01.2016 Par Jean-Baptiste de Montvalon et Thomas Wieder
L’année 2001 avait bien commencé pour Lionel Jospin. A
lire deux sondages publiés les 10 et 11 janvier dans Libération et Le
Nouvel Observateur, son avenir élyséen était tout tracé. A une poignée de
points près, les deux enquêtes disaient en effet la même chose : en cas
d’élection présidentielle, le premier ministre de l’époque était donné en tête
au premier tour (27-29 % des voix), devant Jacques Chirac (23-24 %),
et assez nettement gagnant au second (53-54 % contre 46-47 % pour le
président sortant). On connaît la suite : le 21 avril 2002, Lionel
Jospin arrivait troisième au premier tour, avec seulement 16,18 % des
voix, derrière Jacques Chirac (19,88 %) et Jean-Marie Le Pen
(16,86 %).
Le précédent de 2002 devrait inciter à la prudence
tous ceux qui, dès aujourd’hui, se risquent à de savants pronostics pour 2017.
Car s’il est une loi que l’histoire politique de ces dernières décennies nous
enseigne, c’est bien celle-ci : seize mois avant une élection
présidentielle, rien n’est jamais joué.
Cela vaut d’abord pour ce qu’il est convenu d’appeler
l’offre électorale. Sur ce point, le passé nous apprend que les candidats
désignés trop tôt ne sont pas forcément ceux qui, le jour J, se trouvent sur la
ligne de départ. En tête des sondages dans la perspective de l’élection
présidentielle de 1995, Jacques Delors avait annoncé le 11 décembre 1994
qu’il renonçait à présenter sa candidature. D’autres – plus nombreux – s’y sont
vus contraints. Jusqu’à l’automne 1980, tout laissait penser que l’heure de
Michel Rocard était venue. Dans les sondages, les sympathisants socialistes
déclaraient qu’ils le préféraient à François Mitterrand qui, après ses deux
défaites aux présidentielles de 1965 et 1974, incarnait plus difficilement
l’avenir. Mais une déclaration de candidature maladroite, en octobre 1980,
remit tout en cause, et Rocard dut s’effacer devant Mitterrand. Lequel ne fut
désigné candidat par le PS que le 24 janvier 1981, soit seulement trois
mois avant le premier tour.
Révélations lors de la primaire
Trente-cinq ans plus tard, un match comparable oppose
Nicolas Sarkozy et Alain Juppé, le premier, comme Mitterrand, ayant les clés du
parti, le second, comme Rocard, jouissant des faveurs de l’opinion. Mais leur
duel sera tranché de façon différente, puisqu’il se jouera cette fois dans le
cadre d’une primaire à laquelle, pour la première fois, sont invités à
participer l’ensemble des électeurs de la droite et du centre.
De ce point de vue, l’expérience de la primaire
socialiste de 2011 est instructive. Pas seulement à cause de l’affaire
Strauss-Kahn, qui rappelle qu’un événement inattendu peut bouleverser le cours
d’une campagne en disqualifiant du jour au lendemain le favori du scrutin, mais
aussi en raison de la dynamique que sut enclencher François Hollande, pour
passer en quelques mois du statut de « Monsieur 3 % » à celui de
vainqueur.
Une primaire peut révéler un prétendant et déjouer les
pronostics. En a témoigné aussi – dans une moindre mesure – le parcours
d’Arnaud Montebourg qui, contre toute attente, obtint la troisième place au
premier tour, le 9 octobre 2011, avec plus de 17 % des suffrages
exprimés par les sympathisants de gauche. Un score qui a fortement contribué à
le propulser, sept mois plus tard, à la tête du ministère du redressement
productif. En la matière, les surprises ne sont pas l’apanage de la gauche,
comme l’ont montré les presque 30 % des suffrages obtenus par Bruno Le
Maire lors de l’élection à la présidence de l’UMP, en 2014.
Prologue qui traîne en longueur
Si l’immédiateté – constamment jaugée par le flux
incessant des sondages – semble de plus en plus dicter sa loi aux réactions et
décisions de nos représentants, la politique reste l’art de gérer le temps. Un
temps qui subsiste, aléas compris, en dépit de l’impression d’accélération
donnée par les sites et chaînes d’information en continu et les réseaux
sociaux. D’où ce paradoxe que s’apprête à vivre le pays tout au long de l’année
2016 : croire que tout est joué alors que rien n’est fait ; penser
que le film est déjà terminé alors qu’il n’a pas commencé.
Il est vrai, toutefois, que le prologue traîne un peu
en longueur. Effet du quinquennat et de l’inversion du calendrier électoral, à
peine une campagne présidentielle s’est-elle achevée que chacun songe à la
suivante. Dans ce compte à rebours si prématurément lancé, les têtes d’affiches
présumées restent si longtemps en place que la lassitude finit par gagner le
public avant même le début du spectacle. Surtout quand cette offre électorale
virtuelle brille, comme en l’espèce, par son absence de renouvellement. Selon
un sondage IFOP publié début juin 2015 dans Paris
Match, moins de trois
personnes interrogées sur dix (29 %) souhaitaient assister, en 2017,
à un match retour entre François Hollande et Nicolas Sarkozy.
Ce (très) faible engouement ne dissuadera nullement
l’ancien chef de l’Etat et l’actuel de garder les yeux rivés sur un seul et
même objectif : se disputer – avec Marine Le Pen – les deux places de
finalistes de la prochaine présidentielle. Au demeurant, une telle envie de
pouvoir, que ces trois-là n’ont plus à démontrer, est indispensable pour
espérer figurer au second tour.
« Entente tacite Hollande-Sarkozy-Le Pen »
« Il y a comme une entente tacite
Hollande-Sarkozy-Le Pen pour 2017, analyse le politologue
Jérôme Jaffré. Chacun a intérêt à avoir les deux autres en face de lui.
Hollande a besoin de Sarkozy pour s’en servir comme repoussoir et convaincre la
gauche de voter pour lui au premier tour afin d’éviter un duel
droite - extrême droite au second. Il a aussi besoin de Le Pen pour
gagner le second tour en tant que candidat d’un grand rassemblement républicain.
Sarkozy a besoin de Le Pen pour être le seul candidat de la droite et de
Hollande comme punching-ball. Quant à Le Pen, avoir face à elle le président
sortant et son prédécesseur est le meilleur argument pour se présenter comme
l’alternative au système. »
En dépit de toutes les apparences (qui subsisteront
probablement dans les prochains mois, au risque d’accentuer encore la lassitude
des Français), l’offre électorale de 2017 est loin d’être fixée. A droite, la
principale étape préalable sera la primaire, prévue en novembre. Près de dix
prétendants sont aujourd’hui sur les rangs, parmi lesquels, outre M. Sarkozy,
plusieurs candidats de poids, tels Alain Juppé, François Fillon ou Bruno Le
Maire. Rappelons en outre une évidence : cette primaire au résultat incertain
n’engage que ceux qui y concourent, ce qui n’est pas le cas, par exemple, du
centriste François Bayrou.
Même chose à gauche, où la messe n’est pas dite. Loin
de là. En précampagne permanente depuis la rentrée de septembre 2015,
s’efforçant d’esquisser un profil de rassembleur avant de revêtir, après le
13 novembre, les habits d’un chef de guerre, François Hollande occupe le
terrain. Sans doute s’efforcera-t-il de se passer de toute autre primaire que
de pure forme. Mais le président, qui a lié son sort à la décrue du chômage,
n’est pas au bout de ses peines.
Pourquoi pas Marine Tondelier sous l'étiquette tous contre le racisme avec le slogan:Moi je mange des cacahuètes mais les cacahuètes à Rachid!
RépondreSupprimerOn a besoin de détendre en ce long week-end!
Ouais, sauf qu'une fois mangées, il n'y a plus de cacahouètes pour les autres.
SupprimerOuais et ils sont gourmands en cacahuètes, apéros et barbeks au FN...
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SupprimerCe n'est pas Marine Tondelier qui utilise la monnaie de singes mais bien bribri bikini. Il y a rajouté les patates pour les gueux! "Moi, maire bikini, je vous donne à manger des peanuts et des potatoes ( il cause made en chinois et en américain, la ^descente de son père noël raciste est connue jusqu'à New York, si, si !) et en plus vous êtes contents! Ce sont les cacahuètes et patates de "Jeanne et Riwal!"
RépondreSupprimerOn a besoin de se détendre un peu en ce long week end! Yes!
Toi, t'as surtout besoin d'un cerveau, pov socialo va.
SupprimerLes greffes de neurones sont possibles. On fait un essai sur les le pen et puis on étend au reste. Pov facho, va! Toujours rien à l'horizon à la kommendantur... Pas de région, pas de département? Une convocation chez les juges peut être bien. Au moins,là, elle va peut être réussir...
SupprimerPas d élus sociallo ds notre region 9h58
SupprimerEt pas de majorité pour les feneux au sein d'aucune instance. Et ça c'est super top 10H37!
SupprimerDe plus en plus d'élu fn, mais il est content et miro le 12h36!
SupprimerAucune majorité, aucun pouvoir! Il rêve le 19H. Et avec les affaires... petites ( beigneux) et grosses... Hein!
SupprimerEnfin beigneux, c'est quand même une grosse affaire.
SupprimerAu fait, il devient quoi Gégé?
SupprimerJe n'aime pas particulièrement les fêtes obligées. Je préfère les fêtes inattendues et il en est de mémorables parce qu'écloses hors saison ou hors temps, commercial surtout. En ce deux janvier, de retour de mon île, je souhaite, je ne vais pas faire dans l'hypocrisie non plus, je souhaite à ceux que j'aime, à ceux que je ne connais pas mais que j'aime, les amoureux de la liberté, les porteurs de valeurs anti racistes et humanistes, à ceux qui ne se commettent pas dans "des petits arrangements avec la réalité", les bien pensants ( fière de l'être!), les gens de gauche, tous mes voeux de bonheur . Aux autres, je ne souhaite absolument rien. Si, de ne jamais croiser leur chemin et de les voir abandonner leur "mauvaise pensance"..
RépondreSupprimerJP Foulcaut présente,qui veut gagner des millions "d'électeurs"?
RépondreSupprimerLe hic:pouvoir répondre aux questions des français et surtout les résoudre;pas encore vu la femme ou l'homme idéal pour réussir.
Les partis politiques ont pris en otage la démocratie, en dehors d eux point de salut. Le système n est pas pres de lâcher l affaire, quand on en est a espérer , à invoquer la providence on n est pas loin de se retrouver avec un opportuniste.
RépondreSupprimerEn 2007, Sarko fut un opportuniste, en 2012 Hollande. Y a pas de raison que ça change.
SupprimerEt ben si! Mais pas le pen, jamais!
SupprimerEt pourquoi pas !
SupprimerDans tes rêves, 70 pour cent des français n'en veulent pas!
SupprimerIl était 90 y a pas longtemps.
SupprimerEt encore moins des autres LR PS,il faut le dire 18h27!
SupprimerElle n'aura jamais...rien! Ni département, ni région , encore moins la présidence. Rien! Elle va disparaître des écrans très bientôt!
SupprimerRêve ma pauvre!
SupprimerEt comment ça va ma chérie, mon petit coeur de 9H10 ?
SupprimerJe pense qu'il y avait un monsieur X dans les années 60 quand le PS était tombé à 5%. L'année 2016 commence comme s'est terminée celle de 2015 avec de curieux sondages.Les Français seraient majoritairement pour le renouvellement de la classe politique et seraient prêts à confier leurs avenir à Juppé qui sera âgé de 72 ans en 2017.Le même Juppé qui fut 1er ministre de Chirac en 1995 et fit descendre de nombreux Français dans la rue.Juppé qui mena la droite à l'échec en 1997.On peut avoir la mémoire courte mais tout de même! Un "bon" maire n'a jamais fait un "bon" ministre et encore moins un "bon" président.Enfin comme je suis persuadé qu"aucune perspective ne peut venir d'un homme providentiel,je vais voter Juppé s'il me promet de faire redescendre les Français dans la rue.
RépondreSupprimerCe commentaire a été supprimé par un administrateur du blog.
RépondreSupprimerHonte, j'ai honte. C'est comme une vérole pré fascisante qui contamine ceux que l'on croyait républicain!
RépondreSupprimerNon au FN ( et à ceux qui capitulent).
"Pour éviter de stigmatiser les binationaux, certaines personnalités proches du pouvoir encouragent Hollande à appliquer la déchéance à tous les terroristes, quitte à produire des apatrides.
Ce débat a lieu en coulisse. Mais déjà quelques personnalités, de différents bords, l'ont soulevé publiquement. La liste est assez ecclectique : on y trouve des proches de Hollande comme Julien Dray ou Jean Pierre Mignard, mais aussi Jean-Vincent Placé, Olivier Duhamel (constitutionnaliste et ex eurodéputé PS) ou encore Nathalie Kosciusko-Morizet, Jean-Pierre Chevènement... Leur argument est simple, voire simpliste : quand on hait la France, on ne peut pas être français, point barre."
Tous ceux que vous citez (sauf JV Placé)se sont, au contraire, élevés contre la déchéance de nationalité (pour terrorisme ou autres raisons) !
Supprimer20h13 qui ment et qui dit non au fn. Et après tu t'étonnes qu'ils gagnent des sièges.
SupprimerLe pen qui ment et ne veut pas se rendre aux convocations des juges. Et après tu m'étonnes qu'elle et sa clique n'aient eu aucun département et aucune région. Tant mieux!
SupprimerNon ce n'est pas vrai. Pas tous sauf JV Placé. Ce n'est pas le seul.
RépondreSupprimerEt ce débat devient légitime dans la mesure où 1) les opposants au projet actuel disent qu'il y a une différence injuste entre les bi nationaux nés français et les autres. ( alors que de mon point de vue, il y simplement une différence légitime entre les citoyens et les terroristes, mais ce doit être un détail pour eux )
2) La France , contrairement aux fausses rumeurs relayés par les manipulateurs, peut parfaitement produire des apatrides. Rien de juridiquement contraignant ne nous l'interdit.
Quel intérêt de produire des apatrides? Bref!
SupprimerCitoyens contre le FN
En novlangue:
"avant garde réactionnaire de la jeunesse rebelle et cultivée"
En bon français:
"rêve de facho prépubère exhibant un QI au niveau de la température anale".
C'est peut être dans intérêt de produire des apatrides. Mais ce n'est pas illégal.
SupprimerFaire la part des choses entre discours officiel et discours officieux sur ce sujet qui n'est qu'une vaste fumisterie à proposer aux sans dent;pendant ce temps on ne parle pas des pôles d'intérêts des français:fiscalité,revenu,sécurité,emploi,santé et autres.
RépondreSupprimerS'augmenter de plus de 128% ses indemnités d'élus.OUI? les élus communistes de la ville de St Denis.Vous trouvez çà normal?
RépondreSupprimerPAS MOI
Tu vas t'en remettre? Pour te consoler c'est pire au FN...
Supprimer"Parmi les premières mesures prises après les élections municipales de mars dernier, les maires frontistes du Luc-en-Provence et du Cogolin, deux municipalités varoises, ont jugé bon d'augmenter leurs indemnités. Les élus de l'opposition s'insurgent. Les intéressés assument."
Vous trouvez ça normal? PAS MOI.
De combien 10h13?
SupprimerChez les terroristes reconnus lors des attentats , combien y a t-il de binationaux en pourcentage ?
RépondreSupprimerBen le sauveur Bernard Tapie pointe le bout de son nez. Allez savoir ?
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