Je rappelle que la condition sine qua non d'un regain de confiance entre citoyens et hommes et femmes politiques passe par un nettoyage complet de la scène politique. Ce n'est pas le lieu ici de décliner les garanties que devront porter nos nouveaux élus, à travers un "statut de l'élu" (formation, non professionnalisation, droits sociaux, limitation des mandats, etc). C'est une première étape obligée, sur 5 ans. Nous reviendrons demain sur la méthode à utiliser pendant cette période...
Il y a des élections présidentielles et législatives dans un an. Il n'est pas question que le "cirque" actuel autour des candidatures du camp, dit du progrès, se perpétue. Sachant que les choses paraissent écrites pour l'élection présidentielle, à savoir une droite ultra-libérale victorieuse : Juppé étant "moins pire" que Sarkozy, mais présentant l'heureux (!) avantage de ne pas faire plus d'un mandat (il aura 71 ans l'an prochain), ce qui correspond au délai de 5 ans envisagé pour "reconstruire" le côté gauche de l'échiquier. Reconnaissons également l'autre "avantage" de Juppé, c'est d'empêcher l'arrivée du FN au pouvoir : ce qui ne signifie pas qu'il n'y a pas danger extrême de ce côté-là. Bien entendu, je mesure ce qu'une victoire de Juppé entraînera sur le plan de la régression sociale, vu le programme économique qu'il a annoncé pour les primaires de la droite... Mais on a déjà vu à l'oeuvre Sarko et on imagine le cauchemar Le Pen !
L'élection majeure de 2017 doit permettre de préparer cette étape évoquée de renouvellement du personnel politique. Il faut un candidat consensuel pour ce que je continue, par commodité de langage, à appeler la gauche, mais sans exclure le centre et éventuellement la droite. Il doit donc s'agir d'un homme neuf, mais expérimenté, à savoir qui a déjà fait ses preuves au niveau organisationnel. Cet homme ne sera ni un sauveur (parce qu'il ne gagnera pas), ni le futur "patron" d'un nouvel ensemble (cette désignation ne viendra que suite à un long processus de désignation, à travers un projet).
Je ne vois aujourd'hui que Nicolas Hulot pour répondre à ce profil, même s'il a déjà fait part de ses réticences sur une éventuelle candidature... Pourtant, il pourrait faire consensus !
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