Ce lundi après-midi, au TGI de Paris,
s’ouvriront les débats autour d’une affaire sulfureuse de trafic d’influence
qui avait défrayé la chronique, début 2011, avant de petit à petit s’étioler.
Une affaire dans laquelle apparaissent un certain nombre de protagonistes d’une
autre affaire. Héninoise celle-là.
Sans l’affaire héninoise et les confidences «
intéressées » de Gérard Dalongeville, sans doute ce procès n’aurait-il jamais
vu le jour !
Sa genèse repose, en
effet, dans le fruit d’écoutes téléphoniques du téléphone
du chef d’entreprise montignynois Jean-Marc Bouche, en avril 2009.
Alors en affaires avec un certain José Lefrère, pour l’achat de terrains au
Maroc, ce dernier fait état à M. Bouche de sa connaissance d’un magistrat de
Béthune auquel il pouvait faire appel, le renseignant d’ailleurs sur
l’implication d’un de ses amis dans une autre procédure pénale.
Une histoire qui
revient comme une antienne, notamment, toujours en avril 2009, lors d’une
audition à la PJ de l’ancien adjoint à l’urbanisme héninois, Philippe
Demarquilly, expliquant avoir un jour reçu la visite du « patron » du Journal du pays, Guy Mollet lui faisant comprendre
qu’avec 20 000 €, il pourrait « arranger les affaires avec M.
Dalongeville auprès d’un juge, qui avait des
problèmes de divorce ». Une alerte corroborée, en
décembre 2010, par les confessions de Gérard Dalongeville, qui vient
d’être réécroué pour non-respect de son contrôle judiciaire et est en veine de
confidences dans le but de retrouver au plus vite la liberté.
Étonnantes confessions
de l’ancien maire d’Hénin
Parmi les étonnantes
confessions de l’ancien maire, l’histoire d’un magistrat prénommé Pierre qui
« pouvait arranger les choses » contre la remise de
50 000 € (20 000 avant l’audience et 30 000 après). Et l’ex-élu de « balancer »
que son ancien associé en affaires, Guy Mollet, pouvait alors jouer le relais
avec un intermédiaire, prénommé Karim, qui arrangerait l’affaire avec le juge.
Et que M. Mollet lui en avait même personnellement fait la proposition le 6
décembre 2010 contre 20 000 €, arrangeant alors une réunion en compagnie de
Jean-Marc Bouche et du fameux juge dans les locaux d’une entreprise de Seclin
d’un proche du fameux Karim (les téléphones portables des mis en cause
confirmeront qu’ils étaient bien à Seclin ce soir-là). Un Guy Mollet alors
présenté comme ayant une bonne connaissance du dossier d’instruction de
l’affaire héninoise, allant jusqu’à citer les réponses faites par Dalongeville
à la juge d’instruction.
Une proposition que
Gérard Dalongeville expliquait avoir finalement repoussée.
Le juge Pierre, qui
avait des problèmes de divorce, portera bientôt un nom, celui de Pierre Pichoff, présidant l’audience correctionnelle à Béthune depuis
plus de six ans, dont l’interpellation en janvier 2011 fera sensation.
Jean-Marc
Bouche… à cause de Seclin
Jean-Marc
Bouche aurait, bien évidemment, aimé tourner définitivement la page judiciaire
après le procès en appel de l’affaire d’Hénin-Beaumont et la peine de deux ans
d’emprisonnement dont un avec sursis qui l’aura émaillé.
Cette
fois-ci, le Montignynois, toujours défendu par Maîtres Stefan Squillaci et
Gérald Vairon, a été mis en examen pour trafic d’influence actif.
Lui
aussi, tout comme Guy Mollet, a été mis en cause par Gérard Dalongeville pour
avoir été partie prenante lors de la fameuse réunion de Seclin ayant eu pour
but de solliciter l’intervention du juge Pichoff dans le cadre de l’affaire
héninoise. Là aussi, tout comme pour Guy Mollet, l’examen de son téléphone a
confirmé sa présence à Seclin ce soir-là, présence également étayée par des
contacts alors pris avec un de ses anciens avocats.
Il avait même été désigné par José Lefrère comme
l’ayant sollicité directement pour intervenir auprès de Pierre Pichoff, avant
que le Béthunois ne se rétracte finalement.
Guy
Mollet: chèques et mat?
Guy
Mollet, connu comme le loup blanc à Hénin-Beaumont, est de retour à la case
tribunal.
Condamné
en appel, dans l’affaire héninoise, à quatre ans de prison, dont deux avec
sursis, celui qui fut un homme fort du système Dalongeville doit aujourd’hui
répondre des chefs de corruption active et de trafic d’influence actif.
À sa
décharge, les témoignages concordants de Gérard Dalongeville et Philippe
Demarquilly ; sa présence étayée lors de la fameuse réunion à Seclin ; mais
aussi des mouvements financiers entre lui, José Lefrère et Pierre Pichoff en
février 2009 (10 000 puis 15 000 euros).
Aux
enquêteurs, M. Mollet (comme le fera de son côté, Jean-Marc Bouche) a renvoyé
la responsabilité de ces « collectes d’argent » vers José Lefrère en tant que
contact privilégié de Pierre Pichoff.
Ce que M. Lefrère contestera alors, assurant que
c’était Guy Mollet qui l’avait justement sollicité, réfutant qu’il y ait eu la
moindre rémunération en jeu. Un jeu de ping-pong qui devrait se prolonger
jusqu’à mercredi.
Tous contre le FN
RépondreSupprimer3 h ·
Si nous utilisions les mêmes raccourcis pour nous exprimer que les fachos, nous dirions :
"Encore un raciste d'extrême droite trafiquant d'arme et prêt à faire un massacre, un symbole bien représentatif du néo-fascisme en France et du parti de la haine".
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Mais cela ne serait qu'un amalgame précipité sans la moindre preuve évidemment. Pour l'heure il y a encore trop de zones d'ombre, dont les vidéos de l'arrestation qui sont bizarrement déjà disponibles, pour affirmer quoi que ce soit ( voir lien vidéo plus bas). Hormis un faisceau d'indices "Un tee-shirt siglé d'un groupe d'extrême droite saisi chez lui" il n'est même pas encore possible d'affirmer son appartenance à tel ou tel mouvement ...
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Les services secrets ukrainiens accusent en fait ce ""français de souche"", "proche de mouvements racistes, islamophobes anti-immigration" de préparer une 15ène d'attentats en France pendant l'Euro. Ses cibles étaient "une mosquée, une synagogue, des centres de prélèvement des impôts" et divers autres cibles dont des "autoroutes et infrastructures symboles du gouvernement français". Ses motivations seraient la haine "du gouvernement français" car il alimenterait l'immigration.
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Si rien ne permet encore à l'heure actuelle de confirmer sa volonté d'attentat en dehors des déclarations ukrainiennes dans un contexte particulier, il n'en reste pas moins que l'arsenal avec lequel il a été pris était plus que conséquent : kalachnikovs, 5000 balles, lances-grenade, 125Kg d'explosifs et 20 cagoules ...
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Reste à savoir s'il ne s'agissait que de trafic d'armes, et ce ne serait pas mentir que de dire que ce ne serait pas la première fois qu'un membre d'extrême droite est condamné pour ces faits. Ou bien s'agit-il d'un réel projet d'attentats et y-a-t'il des complices dans la nature, sachant que l'homme en question avait fait plusieurs aller-retour en Ukraine cela serait inquiétant.
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Ces événements juste avant l'Euro et à 4 jours du soit disant début "de l'insurrection fasciste" en France lancée par divers mouvements d'extrême droite, sont en tout cas une coïncidence troublante.
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- Vidéo - Huffington Post :
http://www.huffingtonpost.fr/…/attentats-euro-2016-football…
- Nouvel Obs :
http://tempsreel.nouvelobs.com/…/arrete-en-ukraine-avec-un-…
- Le Monde :
http://www.lemonde.fr/…/un-francais-arrete-en-ukraine-en-po…
- Sud Ouest :
http://www.sudouest.fr/…/un-francais-arrete-en-ukraine-prep…
M.R.
il est né le divin enfant.
RépondreSupprimerfaites allégeance, prosternez vous,montrez votre dévotion, pensez à votre gamelle..
rose la gamelle, rose.
Supprimerrien a foutre de la couleur pourvu qu'elle soit remplie.
Supprimerbriois, 12000 euros à Bruxelles, 2000 euros en mairie, au siège du FN ? Elle est pas belle la perfide République? Autres pièces sonnantes et trébuchantes, qui sait...
SupprimerTrès bien parlé de bribri neuneu et de ses inféodés, anciens et néo collabos de l'extrême droite. Merci 13H03, très bien vu!
RépondreSupprimerPAS S INQUIETER ILS SONT BLANCS COMME NEIGE
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