(Dans le texte ci-dessous, j'englobe, dans le mot "corruption" tout ce qui est dérive du pouvoir, à savoir : détournement de fonds, abus de pouvoir, corruption...)
La probité est la chose la moins
bien partagée par les hommes politiques... Rien que ces dernières heures, le
rappel, de par le monde, est saisissant !
- un ex-président français qui a le culot de se présenter à
nouveau devant les électeurs alors qu'il a allègrement dépassé le plafond des
dépenses autorisées lors de sa tentative de réélection en 2012. Et encore je
vous passe que, pour le parquet de Paris, sa responsabilité est « pleinement
engagée du chef de financement illégal de campagne, car il était démontré qu’il
avait donné, en connaissance de cause, des instructions en faveur d’une
augmentation des dépenses, au mépris des recommandations contraires des
experts-comptables ».
- un ex-ministre des finances français, chargé
de la lutte contre l'évasion fiscale, qui jure, devant les parlementaires,
"les yeux dans les yeux" qu'il n'a jamais eu de compte caché à
l'étranger. Mensonge démonté et avoué un peu plus tard...
- un président gabonais réélu dans des
conditions suspicieuses et qui s'accroche au pouvoir que lui a légué son père.
Souvenir personnel de la confusion entre l'argent de l'état et revenus
personnels (le pays, riche en matières premières, était aux mains, et l'est
toujours, des multinationales) : quand on allait voir Omar Bongo ou un haut
dignitaire, il plongeait la main dans un tiroir empli de liasses de billets et
demandait : "Combien tu veux ?"
- la destitution d'une présidente brésilienne,
dont on ne sait si elle est responsable ou victime des faits qui lui sont
reprochés ("maquillage" des comptes publics pour masquer leur
déficit...), dans un climat de corruption généralisée.
Pas un jour sans que cette fameuse probité ne
soit mise en cause... Rien de nouveau pourtant, tant l'Histoire regorge de
faits de corruption dénoncés par Platon, Aristote, Cicéron, Montesquieu,
etc... Aucun régime dans aucun pays n'en fut exempt.
Ce serait un lieu commun, ici, de dénoncer
l'argent qui corrompt... Ce serait le même cliché de dénoncer le citoyen hurlant
avec les loups contre tous ces prédateurs qui font profession de politique,
alors qu'à la moindre occasion, lui-même s'affranchit des règles de probité
qu'il exige de ses représentants... Certes, on ne devrait attendre
qu'exemplarité de la part de ceux que l'on a désignés... Mais, désolé de nous
mettre tous en cause, est-ce si vraiment étonnant que l'argent corrompe tout, à
commencer par nous-mêmes, qui ne reculons devant aucun privilège, ni aucun
avantage qui se présente à nous, même inopinément ?
Faisons notre propre examen de conscience !
Mais que cela ne nous empêche pas de mettre en place les procédures permettant
de limiter la peste qui s'empare des élus. Le plus urgent serait d'édicter des
règles qui empêchent ceux sur qui les soupçons planent, à défaut de
condamnation, de se voir interdire, fut-ce temporairement, l'exercice d'une
fonction publique...
Basta de ceux qui, sur la sellette,
briguent encore les suffrages des électeurs ou se maintiennent au pouvoir. Il
est indécent que des Sarkozy, Balkany puissent encore fanfaronner ! Quant à
ceux qui crient "tous pourris", il est affligeant qu'eux-mêmes ne
s'appliquent pas les règles qu'ils brandissent contre les autres,
alors qu'eux-mêmes ont failli en plusieurs occasions : le FN aurait triché autant que Sarkozy dans une campagne électorale de 2012 et la même règle
devrait s'appliquer aux uns et aux autres : interdiction de se présenter à
toute autre élection !
Votre speech ne trompe personne. Vous nous refaites une fn-ite aiguë. Pour le même résultat, toujours. Rien ne change chez les démocrates auto proclamés. Et corrompus.
RépondreSupprimerLe FN est une maladie, pas un parti ou sinon le plus corrompu que tous les autres réunis. Rien ne change chez les fachos, les mêmes qu'en 1933. De la vermine.
Supprimer13h 44 et la vermine? On l'extermine ? Mdrr
SupprimerCela se passe toujours de la même façon en Facholand, du Sud au Nord.
RépondreSupprimer"Fréjus : le quotidien "Var Matin" est de nouveau mis en cause dans le journal municipal...
La réaction d'Eric Farel, chef d agence de Frejus et Saint Raphaël, en date du 6 septembre 2016 est excellente.
Avec les fachos, la presse est systématiquement attaquée dans leur journaux de propa... municipaux.
Abus de faiblesse... mais aussi corruption...détournements de fonds publics... cumuls de mandats... fausse déclaration de patrimoine au fisc... ça joue pas au FN! Le système! Et ça parle de procès politiques. Ben voyons!
RépondreSupprimerVia l'Est Républicain.
"Au cours des municipales de 2014, bon nombre d’affaires, un peu partout en France, avaient écorné l’image du parti de Marine Le Pen. Sans pour autant aboutir à de quelconques condamnations définitives. Enfin, jusque-là. En confirmant, ce mardi, un jugement de première instance du tribunal correctionnel de Montbéliard, la cour d’appel de Besançon entérine une première :
le FN vient d’être condamné pour abus de faiblesse.
Son secrétaire départemental du Doubs, Robert Sennerich, écope de cinq ans d’inégibilité et 5000 euros d’amende. A ses côtés, une adhérente a subi pareil sort, mais avec une amende de 2000 euros. Tous les deux ont ainsi été reconnus coupables d’avoir frauduleusement soutiré la candidature d’une femme de 90 ans, dont la justice a estimé qu’elle n’avait plus toutes ses facultés mentales au moment des faits, dans le cadre de la constitution de la liste FN pour les municipales à Montbéliard.
Laquelle avait pour tête de liste Sophie Montel, eurodéputée frontiste, proche de Marine Le Pen, et par ailleurs épouse de Robert Sennerich.
Ce dernier a dénoncé un « jugement politique ». Si l’ancien conseiller régional de Franche-Comté ne brigue aucun mandat à l’avenir, il n’envisage plus, en revanche, de quitter ses responsabilités au sein du parti. « Ceci me confirme au contraire dans mes convictions, d’autant que le FN me fait toujours confiance ».
Sébastien Michaux"
Histoire brève d'un Juste, un Homme, un vrai.Nous en manquons tellement de grandes personnes comme vous. Admiration pour ce chauffeur de bus. Merci Monsieur. Vous illuminez ma journée.
RépondreSupprimer"Via le Nouvel Obs /Récit : un chauffeur de car refuse de reconduire des migrants en Italie
Le conducteur d'une société d'autocars refuse d'appliquer l'ordre de réquisition du préfet des Alpes-Maritimes pour refouler des immigrés de l'autre côté de la frontière. La direction menace.
L'ObsPublié le 06 septembre 2016 à 19h03
Il a fait preuve d'un rare courage. Un chauffeur d'une société de cars a refusé, lundi 5 août, de se plier à la réquisition de son véhicule ordonnée par le préfet des Alpes-Maritimes, qui lui intimait de reconduire en territoire italien des migrants. Une affaire révélée par le Groupe d'information et des soutien des immigrés (Gisti) et confirmée par nos informations.
Ce jour-là, quelque 200 migrants venus d’un centre d’accueil de Vintimille, en Italie, font irruption en France près de Menton. Par ordre de la préfecture, une équipe de la Police nationale tente de réquisitionner un bus dans le but de les renvoyer, en application de l’état d’urgence et du rétablissement des contrôles aux frontières italiennes au lendemain des attentats du 13-Novembre.
Mais le chauffeur s’y oppose. Et rend l’opération caduque en exigeant un appel radio, des explications ainsi que la présence d’un contrôleur sur le terrain. Il raconte à "l'Obs" :
"La décision de la préfecture s’est faite verbalement à la suite de l’arrivée fortuite de quelque 200 migrants venus d’Italie. Leur tentative n’a pas été fructueuse. J’ai réussi à retarder l’échéance en évoquant des procédures réglementaires jusqu’à ce qu’ils demandent à un autre chauffeur de le faire."
Une version que les forces de l’ordre battent en brèche. Une autre compagnie de cars se serait en effet finalement chargée de la reconduite à la frontière, selon le Gisti. Le récalcitrant ne cache pas sa colère :
On n’est pas des auxiliaires de police !"
"Ne pas être complices de la mort lente de ces réfugiés"
L’histoire ne s’arrête pas là. Après cet incident, un échange de lettres entre le syndicat du chauffeur, Confédération nationale des travailleurs - Solidarité ouvrière (CNT-SO), et son entreprise, CarPostal Riviéra, chargée du transport urbain par la commune de Menton, révèle l’impasse à laquelle peuvent être confrontés les conducteurs d'autocars de la région."
Robin des bois et Zorro réunis chez ce gus,tu rêves ma poule.
SupprimerTa gu.... 9h29
SupprimerToi tu n'es rien! Aucun argument, aucune réflexion. Passe ton chemin et va faire tes vents ailleurs. Il y a une page FB pour cela. Tu connais le chemin!
Signé; Mary
Je m'excuse Alain mais il fallait que ça sorte!
Ce commentaire a été supprimé par un administrateur du blog.
SupprimerPourtant sans vergogne je pense que si c'était le cas vous voteriez Sarko au second tour des présidentielles .. Cocu toujours cocu....
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