Le Président convoqua son Premier Ministre ;
De suite, le tança de façon sinistre :
Comment peux-tu , ainsi, jouer contre moi
Alors que, c’est clair, ton poste tu me le dois ?
Je pense qu’entre toi et Xavier Bertrand
Je vais devoir choisir et tu le sais, pourtant,
De toi, François, je ne crains pas vraiment grand chose…
Mais il faut bien que, contre la vague rose,
J’anticipe et, des deux, le mieux placé
Tu n’es pas. Depuis un an, pas un seul succès !
Or, il n’en est pas de même avec Xavier
Qui, lui, sans cesse, lutte pied à pied.
Vois comme il a jugulé les syndicats !
Pour cette raison, je dois en faire grand cas,
D’autant plus qu’à l’UMP, je dois virer Devedjan
Que, je le sais bien, tu préfères à Bertrand.
Pour cela, je n’irai donc pas par quatre chemins ;
Et, surtout, avec moi, ne joue pas au plus fin !
Comme chef de gouvernement, je te garderai.
Au parti, je promouvrai le ténébreux Xavier.
Mais moi, tant que je serai Président, il n’est pas question
Que je vous laisse prospérer dans vos ambitions
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