J’ai été membre du Parti socialiste de 1978 à 1991. J’ai ensuite fait partie de Génération Ecologie (Brice Lalonde) en 1991/1992. De 1997 à 2007, j’ai été adhérent chez les Verts. Je viens de rejoindre le PS.
Pourquoi revenir au PS ? C’est, apparemment, le pire moment. En effet, au niveau national, le parti n’en finit pas de se désagréger suite à une guerre des chefs trop médiatisée. Au niveau local, l’éviction de Daniel Duquenne et ses amis (largement majoritaire) a laissé une section exsangue, " reprise " par MN Lienemann ; sans parler de l’adhésion récente du Maire…
1- Sur un plan général, je suis un homme de gauche : laïque militant, je crois, plus que jamais, à certaines valeurs, et notamment à :
- la solidarité : il m’est insupportable de voir, aujourd’hui, la politique menée à l’avantage des plus privilégiés, au détriment des moins favorisés. La redistribution des revenus reste une idée force : une réforme (une révolution ?) fiscale doit taxer les revenus qui échappent à l’impôt, pour mener une vraie politique sociale. C’est également ce que l’on appelle : la justice sociale. La solidarité chez nous, mais également la solidarité à l’extérieur. Il est urgentissime que les pays dits riches mettent en place un " plan Marshall " en direction des pays du Sud ;
- l’égalité : je suis pour une nouvelle " abolition des privilèges " : fiscaux et sociaux certes, mais également au niveau de la justice (il faut garantir son indépendance), de l’éducation (à 2 vitesses), de la santé (démantèlement de la sécurité sociale), etc…
- la liberté : politique (inexistence du Parlement, absence de débat), des médias (qui n’ont plus la possibilité d’être indépendants) et des consommateurs (qui doivent " prendre le pouvoir ").
- la fraternité : entre ceux qui vivent sur notre territoire, mais aussi avec les pays de l’Europe (quid de son avenir ?) et de la planète (il faut dépasser l’ONU);
- l’écologie : il s’agit véritablement d’une valeur déterminante pour l’avenir de l’humanité. Sans prise en compte des changements climatiques en cours et de la détérioration de la biodiversité, nous allons à la catastrophe. L’Homme doit maîtriser son développement.
En d’autres termes, face à une économie ultralibérale destructrice, il est urgent de mettre en place des politiques sociales et écologiques, à tous les niveaux de décisions.
La récente déclaration de principes du PS me semble aller dans ce sens.
Je veux participer à cette rénovation.
2- Au niveau local
La situation est compliquée puisque je ne suis pas d’accord avec la politique telle que la conçoit, Gérard Dalongeville, le Maire d’Hénin-Beaumont. Je le lui ai dit et je l’ai déclaré à de moult occasions. Mais :
- le débat démocratique, que je prône, m’impose de me battre sur le plan des idées : je fais le pari que ce combat sera plus efficace à l’intérieur qu’à l’extérieur ;
- je crois au collectif : on fait évoluer, non seulement les idées, mais aussi les mentalités ;
- je suis un non-violent et je répugne aux " corps à corps " inutiles : Gandhi a fait plier les Anglais par la conviction et non par la force.
J’ai eu l’occasion, dans ma vie militante, de me battre " sur le terrain ", : contre le racisme et la lepénisation des esprits, contre les OGM, contre le nucléaire, pour la régularisation des sans-papiers, contre la guerre en Bosnie, etc, etc…
J’ai bien l’intention de continuer ces combats avec tous ceux qui se battent pour un monde plus fraternel.
Bienvenue au club !
RépondreSupprimerEn effet "y'a du boulot" dans ce parti. J'espère qu'on s'y retrouvera.
Robert Vanovermeir