Les imposteurs

Avertissement: ce qui suit est très dur, mais la situation exige que les choses soient dites. Ne m'en veuillez pas pour l'outrance des termes, mais quelque fois c'est la seule façon d'attirer l'attention...en plus des commentaires de ces derniers jours...

 

La nullité de l'équipe dément tous les discours tenus sur leur force de caractère et leur capacité de réaction.

Pas de tristesse, pas de désolation, surtout pas de colère. Ce serait trop donner à ces hommes qui ne savent rien offrir.

Le "je-m'en-foutisme" est d'ailleurs leur étendart, la seule bannière sous laquelle ils sont capables de rassembler.

Amusons-nous de leur arrogance si bien accouplée à leur ignorance. Gloussons devant leurs boursoufflures si mal situées sous leur cuir chevelu quand elles seraient plus utiles juste sous leur ceinture; la raillerie est certainement la plus cruelle des réactions qui puisse accompagner leur fin de parcours....Après il sera temps de revenir sur tant de nullité...

C'est une sensation de naufrage total...Il ne reste que le malaise dû à l'éclatement de la vérité: cette équipe n'a pas grand chose dans le ventre et pour la tête on évitera de se prononcer.

Déclarations choisies: "Peut-être qu'on aurait pu faire plus, ou mieux". "Au début, on avait une forme de sérénité et de tranquillité". "C'est tout le groupe qui est fautif, il fallait répondre présent et on ne l'a pas fait". "Le verdict est tombé, impitoyable". "Il a sa part de responsabilité: c'est lui qui a fait le projet, il a fait ce qu'il souhaitait, il n'a pas réussi, c'est pour lui un échec". "Non, non, je ne réagis pas, sinon je vais lâcher un truc".

Pour qu'il n'y ait pas de confusion avec toute autre situation présentant des similitudes, je précise que ce qui précède est entièrement tiré du journal "L'Equipe" au sujet du naufrage de l'Equipe de France de football et de la responsabilité de R. Domenech.

J'espère que personne ne s'est imaginé autre chose...Peut-être aurais-je dû utiliser des guillemets...