Prochaine étape: en 2014 liste AR/FN?

Et bien, voilà, c'est dit! Enfin!

Ce n'était quand même pas bien compliqué!

Enfin, après des mois de mutisme et de dénégations sur le sujet, M. Bouquillon a, enfin, fini par avouer ses relations avec le FN! Cela confirme ses visites au siège du FN, par exemple, rapportées par le sociologue Djemal Mermat. Sans que cela soit dit (encore un effort!), cela confirme également le travail en commun passé (rédaction FN/AR d'un recours, préparation d'un émission TV). Cela confirme les relations cordiales actuelles avec le FN, sauf quand ce dernier décide de rugir: il faut bien donner le change, n'est-ce pas?

Qu'il ait rédigé des fiches sur le FN, comme le dit G.Bouquillon, n'a aucune valeur. Hitler, lui, se réclamait du socialisme et a écrit un livre/programme (Mein Kampf)! Argument de défense de G. Bouquillon, donc, nul et non avenu! Qu'il ergote sur le mot fasciste est encore de l'esbroufe. Que ce terme né avec Mussolini, puis utilisé pour le régime nazi, soit devenu synonyme de partisan d'un régime autoritaire et violent, n'importe quel dictionnaire y fait référence. On ne s'amuse pas avec les mots pour justifier ses dérives anti-républicaines!

Cette collaboration avec le FN est identique à celle revendiquée par le régime de Vichy avec l'ennemi nazi: Pétain s'est défendu, après la guerre, en disant qu'il avait suffisamment montré son patriotisme ou son combat contre le fascisme (certes, il n'a pas écrit de fiches, comme GB, mais Verdun lui suffisait pour nous faire croire en sa virginité) pour que l'on ne le soupçonnât point. Ainsi s'il parlait avec les Nazis, c'était pour le bien de la France (pas parce qu'il "aimait les débats", comme GB, mais c'est du même acabit) et cela ne signifiait pas, disait-il, qu'il était d'accord avec eux. La justice, puis l'histoire l'ont condamné.

Heureusement, il y eut des Résistants, il y eut de Gaulle, ceux qui n'admettaient pas cette collaboration. Pour eux, les mots avaient un sens: ils étaient en accord avec leurs valeurs républicaines, leurs convictions

Ceux qui ont voté pour l'AR ont été trompés, bafoués. D. Duquenne n'aurait pas gagné les élections si les électeurs avaient été au courant de l'attitude anti-républicaine de certains membres de la liste. Tout le monde sait maintenant! Ceux qui ne s'en désolidarisent pas sont tous complices! Ils ne peuvent plus dire qu'ils ne savaient pas...

On comprend maintenant pourquoi l'AR n'a voulu s'allier avec personne, ni avant le 1er tour, ni entre les 2 tours. De peur qu'en découvrant leur forfaiture, d'éventuels alliés ne la fassent connaître.

L'AR (que j'appelle, ce qui est plus en phase avec la vérité, l'Alliance non Républicaine, l'ANR) a usurpé sa victoire de 2009: le mensonge par abstention est aussi grave que le mensonge direct.

Pour se dégager de l'opprobre public, les vrais républicains doivent démissionner. Ceux qui ne le feront pas seront tous coupables!

Jusqu'où ira cette collaboration? Rien ne semble plus s'opposer à une liste commune FN/AR en 2014 pour conserver le pouvoir!