"Match indigne d'une coupe du monde" selon Olivier Rouyer sur Canal+, "quel bonheur que la NZ; et la Slovaquie donnera du fil à retordre à l'Italie" selon Xavier Gravelaine sur FR3...
Et bien, mon opinion sera plus proche de celle du second...J'ai vu une équipe de Slovaquie moyenne, qui marqua un but par l'ancien Lillois, Vittek, à la 50éme minute, un Hamsik, vedette à Naples et joueur d'excellente qualité.
La NZ, certes un peu faible (un seul club professionnel dans le pays, jouant dans le championnat australien), mais d'une volonté et d'un désir de bien faire en déphasage avec beaucoup d'équipes vues jusqu'à présent. L'égalisation vint d'un coup de tête de l'arrière Reid (qui joue au Danemark). A signaler un joueur de 36 ans, Elliott, sans club (!), et qui fut un des meilleurs sur le terrain.
Les 4 équipes de ce groupe sont à égalité parfaite, ayant fait, toutes, match nul, 1-1 (rappelez-vous l'Italie et le Paraguay, hier soir). L'Italie est plus que jamais favorite et devrait être accompagnée du Paraguay plutôt que de la Slovaquie, en 1/8éme de finale. Mais...
AA
Ah enfin un moment d’émotion dans ce Mondial avec cette égalisation néo-zélandaise dans les arrêts de jeu ! Et dire que l’affiche n’avait rien d’affriolant a priori ! Soyons clairs, la rencontre n’a pas atteint des sommets techniques mais ce match a su garder un intérêt jusqu’au bout, l’égalisation des « All White » arrivant en forme d’apothéose. Oui, nous venons d’assister à un premier « coup de cœur ». Le petit poucet venu de l’autre bout du monde, la Nouvelle-Zélande, a tenu tête à la toute jeune Slovaquie, novice en Coupe du Monde. Cette dernière, qui partait clairement avec les faveurs des pronostics, a longtemps montré sa supériorité collective mais n’a pas su « tuer » le match. Le but du « Lillois » Robert Vittek ne suffira donc pas à offrir une première victoire slovaque dans un Mondial. Cette tête gagnante de Reid risque de coûter cher à la Slovaquie au moment du décompte final de ce groupe F, bien plus équilibré qu’il n’y paraissait !
Jamais largués dans le jeu, les Océaniens, eux, ont lutté avec leurs armes, tout en proposant un jeu construit digne d’une Coupe du Monde. Ils n’ont jamais baissé les bras et cette superbe égalisation de dernière seconde est venu récompenser tous leurs efforts. L’adage, souvent ressorti à plus ou moins bon escient, selon lequel « il n’y a plus de petites équipes » s’est encore vérifié, au grand dam des Slovaques. Une belle récompense pour la Nouvelle-Zélande absente du rendez-vous mondial depuis 1982 et cette Coupe du Monde en Espagne où elle avait essuyé trois nettes défaites face à l’URSS, l’Ecosse et au Brésil.
Dans la fraîcheur sud-africaine (ce match s’est déroulé sous une température de 6° !), un vent nouveau a soufflé sur cette Coupe du Monde. Ah si ce vent venu du Pacifique pouvait attiser le feu footballistique de ce Mondial…!
PL
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