Les Pays-Bas ne méritaient pas d'être champions du monde, tant ils furent agressifs, voire même...assassins. Ils avaient décidé de muscler ou plutôt de faire peur aux Espagnols en cassant le jeu, mais, en cassant aussi du joueur ibérique...Rien que pour cette stratégie (9 joueurs bataves recevant un carton jaune, certains méritant d'être exclus, l'un d'entre eux l'étant finalement, mais bien tard: Heitinga à la 109'), la Hollande ne devait pas gagner!
Et tout le long du match, comme beaucoup de spectateurs et téléspectateurs, j'ai espéré qu'un coup du sort ne vienne pas consacrer ceux qui ne devaient pas l'être. Et c'est vrai que, quand Robben, à 2 reprises, auraient dû marquer, j'ai senti que nous étions passés très près de l'injustice.
Soyons donc positifs pour les Ibères; leur style est toujours chatoyant, d'une technique presque parfaite: les passes souvent à une touche de balle sont précises et désarçonnent les adversaires. Mises à part les agressions adverses qui arrêtaient souvent la progression, il manquait, à ces Espagnols, un renard des surfaces de réparation, du style d'un Torrès en forme (qui entra à la 105ème minute, pour se claquer quelques minutes plus tard!). Pedro, son remplaçant, mais jouant sur le côté droit, fut extraordinaire, mais fut bizarrement sorti à l'heure de jeu et remplacé, poste pour poste, par un bon Navas...Pas d'avant-centre donc, car David Villa était dans "un jour sans", lui auteur de 5 buts précédemment...Heureusement Inesta se trouva, à la 116ème minute, dans la position qu'affectionnent des Klose, Furlan (élu meilleur joueur de ce Mondial) ou autre Gyan (Ghana) et ne manqua pas d'ajuster le gardien adverse.
J'ai beaucoup apprécié Xavi, par qui passent tous les ballons d'attaque: le numéro 8 fut pour moi le plus régulier de son équipe. Mais Casillas, auteur de plusieurs arrêts décisifs, l'impétueux et généreux Pujol, l'offensif Ramos, le remplaçant de luxe, Fabregas et le passeur Busquets ont autant mérité de la reconnaissance des footeux que Inestas et Pedros.
L'équipe espagnole était bien la meilleure (j'en avais fait ma favorite au début de ce Mondial, et je ne l'ai jamais caché ici), dommage qu'elle ne marque pas plus de buts ( 8 en 7 matchs, c'est très très peu; mais elle n'en a encaissé que 2, ceci expliquant cela...)
L'arbitre avait un travail difficile: certes, il n'est pas facile de tuer une finale de coupe du monde, en expulsant un joueur dès le début du match, mais ne pas le faire expose à l'injustice. Qu'aurait-on pensé si les Pays-Bas avait gagné, alors qu'ils auraient du finir le temps réglementaire à 9, voire 8, si l'arbitre n'avait pas été aussi clément...
Le match fut d'un niveau moyen, tant il fut haché par les fautes intempestives des Hollandais. Il fut intense, parce que l'on pensait que, au fur et à mesure que le temps s'écoulait, on s'acheminait vers les tirs au but, exercice qui pouvait avantager les joueurs néerlandais. Les prolongations s'éternisaient et heureusement qu'Inesta mit tout son talent au service de l'Espagne et qu'il soulagea ainsi, non seulement son équipe, non seulement les Espagnols en général, mais aussi les centaines de millions d'amateurs de beau football!
Dans la rencontre entre les 2 royaumes, ce sont les sujets du Roi Juan Carlos qui l'ont emporté. Nul doute que les sujets vont devenir l'objet de toutes les réjouissances prévisibles...
Quant à nous, nous garderons en tête l'image d'une coupe du monde moyenne, mais dont l'apothéose est toujours aussi somptueuse (bien sûr, nous "oublions" le spectacle que l'équipe de France nous a infligé...)
AA
Arriba España ! Arriba Iniesta ! L’Espagne est le huitième pays à inscrire son nom au palmarès de la Coupe du Monde de football ! Longtemps « maudits » dans cette compétition internationale, les Espagnols ont vaincu le signe indien en venant à bout, ce soir, des Pays-Bas ! Mais dieu que ce fut dur, dans tous les sens du terme… Cette finale ne fut pas loin d’être un remake de l’horrible finale RFA-Argentine du Mondiale italien (1990) où les Sud-Américains avaient refusé le jeu et étaient allé constamment à l’encontre de l’esprit du jeu. Cette fois-ci, ce sont les Néerlandais qui se sont chargés de pourrir le match de gestes défendus mal sanctionnés par un arbitre, M. Webb, qui n’aura pas su prendre ses responsabilités et qui sera passé à côté du match. On parle plus souvent à tort qu’à raison de morale dans le football, mais en l’occurrence, il y a une certaine forme de morale que la Roja espagnole reparte victorieuse d’un tel match et empoche le titre mondial. Les Oranje ont continué sur leur lancée depuis leur arrivée en Afrique du Sud : un jeu minimaliste, une rudesse à la limite de la correction, un antijeu permanent. En insultant le jeu, les Pays-Bas de Bert van Marwijk s’en étaient sortis jusqu’à présent mais en insultant l’esprit du jeu, ils ont été punis. Logiquement. Cette génération « oranje » ne méritait pas de réussir à conquérir la Coupe du Monde là où les anciens Cruijff, Neeskens, Rensenbrink, Rep, Van Basten, Gullit ou autres Bergkamp avaient échoué avec classe. C’est la troisième défaite des Bataves en finale de Coupe du Monde mais objectivement, les amoureux du football ne regretteront jamais cette défaite-là. On regrettera que cette première Coupe du Monde africaine se soit terminée sur un tel match rempli de mauvais gestes et de mauvais esprit… Mais c’est ainsi, l’Espagne repartira en vainqueur d’Afrique du Sud. Elle n’a pas survolé ce tournoi, comme elle l’avait fait en 2008 à l’Euro, mais elle a toujours su trouver la solution pour se sortir des problématiques posées par leurs adversaires souvent résignés. Bravo à elle ! Pour ses joueurs techniques, pour son style de jeu léché, pour son esprit sain, pour ce que représente son football depuis des lustres, pour la beauté du football, l’Espagne mérite d’avoir réparé une anomalie dans l’histoire de la Coupe du Monde en étant le premier pays européen à remporter un Mondial sur un continent autre que le Vieux Continent ! Arriba España !
Bizarrement, si ce match fut entaché de mauvais gestes et fut longtemps un combat tactique stérile, il ne fut jamais ennuyeux car parcouru de quelques éclairs de jeu. L’Espagne aurait pu tuer d’entrée la rencontre tant les Néerlandais étaient stressés par l’enjeu et avaient du mal à rentrer dans le vif du sujet. La tête de Sergio Ramos fut brillamment repoussée par Stekelenburg (5ème) et les incursions de ce même Sergio Ramos (11ème) puis de David Villa (12ème) furent vaines. Dommage pour la Furia Española qui mit du temps à retrouver autant d’espaces dans la défense hollandaise. Car après le premier quart d’heure de mise en route, les Bataves fermèrent à triple tour les portes du but de Stekelenburg. Le jeu se durcit par la même occasion et le directeur du jeu, l’anglais M. Webb, ne prit pas alors les décisions adéquates. Van Bommel (22ème) et De Jong (28ème) auraient dû être expulsés pour des gestes de violence caractérisés qui ne furent sanctionnés que d’un jaune. L'image « symbole » de ce mauvais état d’esprit néerlandais fut incontestablement ce ballon rendu aux Espagnols en direction du but d’Iker Casillas (34ème). Le rebond faillit bien tromper un Casillas, surpris et distrait sur ce coup-là ! Durs sur l’homme mais intelligents tactiquement, les Bataves finirent quand même, en fin de mi-temps, par amener un peu le danger dans la surface espagnole : le défenseur Mathijsen manqua une balle en or (37ème) et le tir d’Arjen Robben trouva un Casillas plus inspiré que précédemment (45ème). Zéro à zéro à la pause, et malgré un début de match ouvert, on pouvait craindre que la finale 2010 prenne le chemin de ses tristes devancières de 1990, 1994 voire de 2006. Le chemin du raté final…
La deuxième période fut un tantinet plus calme au niveau des fautes. Le jeu s’équilibra sans pour autant offrir des occasions de but dangereuses. Mais quand il y a des joueurs de classe capables de faire la différence à tout moment, il faut s’attendre à un éclair par-ci, par-là. Par-ci du côté néerlandais quand sur une belle inspiration de Sneijder, Arjen Robben partit dans le trou, fixa Casillas et le prit à contre-pied. Mais pas assez, le bout du pied droit du portier espagnol détourna de justesse le ballon en corner (62ème). Par-là du côté espagnol quand sur un centre de l’entrant Navas, Heintinga manqua complètement son intervention devant sa ligne et David Villa n'eut plus qu'à fusiller Stekelenburg à bout portant ! Mais Heitinga, revenu de nulle part, réussit à le contrer in-extremis (70ème) ! A la 77ème, Sergio Ramos manqua de lucidité sur une tête « facile » qu’il mit au-dessus. A cette alerte sur corner, les Oranje répondirent sur un contre de Robben. Lancé par van Persie, l’attaquant vedette des Pays-Bas fut légèrement ceinturé par Puyol puis buta sur Casillas (83ème). Le geste de Puyol méritait peut-être le rouge (dernier défenseur), Robben eut le mérite de ne pas se laisser tomber mais perdit sur toute la ligne. Point de but et point de carton rouge pour Puyol. Cela commençait à faire beaucoup pour l’arbitre de la rencontre, dépassé par les événements d’un match bien difficile à diriger… Finalement, les deux équipes attendirent la prolongation avant de reprendre un quelconque risque…
La prolongation fut plus ouverte et plus propice aux frissons au fur et à mesure que la fatigue se développait chez les combattants. Fabregas (95ème), Iniesta (99ème) et Navas (101ème) eurent trois possibilités énormes de marquer le but décisif mais la chance semblait fuir les champions d’Europe en titre, plus frais. M. Webb attendit la 109ème minute pour expulser, enfin, un Néerlandais, Heitinga, coupable d’une nouvelle faute grossière sur Iniesta à l’entrée de la surface. On sentait poindre la terrible épreuve des tirs au but pour désigner le champion du monde pour les quatre prochaines années, à l’instar de l’édition 1994. Mais à l’image de la quasi-totalité de son parcours en Afrique du Sud, les hommes de Vicente Del Bosque trouvèrent la solution au problème posé. Tardivement, certes, mais ils y arrivèrent ! Impeccablement décalé par Fabregas, Andres Iniesta put, à la limite du hors-jeu contrôler et tromper Stekelenburg d’une frappe croisée ! Le gardien de l’Ajax Amsterdam fut battu (116ème). Le but de la délivrance, celui de la Conquista du titre mondial pour l’Espagne !
L’Espagne remporte son premier titre mondial au terme d’une finale qui restera dans les annales pour la violence de ses débats. Un rouge et treize cartons jaunes ! Si M. Webb a clairement raté sa finale, il ne fut pas aidé par les acteurs, notamment néerlandais, qui ont pourri la rencontre… On rêvait d’un feu d’artifice final. On a eu droit à un concours de pétards entre adversaires malintentionnés. Dommage, cette finale ne donnera pas plus de grandeur à cette première Coupe du Monde disputée sur le sol africain. On saluera néanmoins la haie d’honneur très fair-play des Oranje au moment de la remise du trophée en faveur des vainqueurs ibériques. Un beau geste pour nous faire oublier leur jeu, véritable négation du football ? Iker Casillas peut brandir haut le trophée de la Coupe du Monde car l’Espagne rejoint dans la légende la RFA (1972-1974) victorieuse respectivement d’un Euro puis d’un Mondial. Gracias España y felicidades !
AA
Arriba España ! Arriba Iniesta ! L’Espagne est le huitième pays à inscrire son nom au palmarès de la Coupe du Monde de football ! Longtemps « maudits » dans cette compétition internationale, les Espagnols ont vaincu le signe indien en venant à bout, ce soir, des Pays-Bas ! Mais dieu que ce fut dur, dans tous les sens du terme… Cette finale ne fut pas loin d’être un remake de l’horrible finale RFA-Argentine du Mondiale italien (1990) où les Sud-Américains avaient refusé le jeu et étaient allé constamment à l’encontre de l’esprit du jeu. Cette fois-ci, ce sont les Néerlandais qui se sont chargés de pourrir le match de gestes défendus mal sanctionnés par un arbitre, M. Webb, qui n’aura pas su prendre ses responsabilités et qui sera passé à côté du match. On parle plus souvent à tort qu’à raison de morale dans le football, mais en l’occurrence, il y a une certaine forme de morale que la Roja espagnole reparte victorieuse d’un tel match et empoche le titre mondial. Les Oranje ont continué sur leur lancée depuis leur arrivée en Afrique du Sud : un jeu minimaliste, une rudesse à la limite de la correction, un antijeu permanent. En insultant le jeu, les Pays-Bas de Bert van Marwijk s’en étaient sortis jusqu’à présent mais en insultant l’esprit du jeu, ils ont été punis. Logiquement. Cette génération « oranje » ne méritait pas de réussir à conquérir la Coupe du Monde là où les anciens Cruijff, Neeskens, Rensenbrink, Rep, Van Basten, Gullit ou autres Bergkamp avaient échoué avec classe. C’est la troisième défaite des Bataves en finale de Coupe du Monde mais objectivement, les amoureux du football ne regretteront jamais cette défaite-là. On regrettera que cette première Coupe du Monde africaine se soit terminée sur un tel match rempli de mauvais gestes et de mauvais esprit… Mais c’est ainsi, l’Espagne repartira en vainqueur d’Afrique du Sud. Elle n’a pas survolé ce tournoi, comme elle l’avait fait en 2008 à l’Euro, mais elle a toujours su trouver la solution pour se sortir des problématiques posées par leurs adversaires souvent résignés. Bravo à elle ! Pour ses joueurs techniques, pour son style de jeu léché, pour son esprit sain, pour ce que représente son football depuis des lustres, pour la beauté du football, l’Espagne mérite d’avoir réparé une anomalie dans l’histoire de la Coupe du Monde en étant le premier pays européen à remporter un Mondial sur un continent autre que le Vieux Continent ! Arriba España !
Bizarrement, si ce match fut entaché de mauvais gestes et fut longtemps un combat tactique stérile, il ne fut jamais ennuyeux car parcouru de quelques éclairs de jeu. L’Espagne aurait pu tuer d’entrée la rencontre tant les Néerlandais étaient stressés par l’enjeu et avaient du mal à rentrer dans le vif du sujet. La tête de Sergio Ramos fut brillamment repoussée par Stekelenburg (5ème) et les incursions de ce même Sergio Ramos (11ème) puis de David Villa (12ème) furent vaines. Dommage pour la Furia Española qui mit du temps à retrouver autant d’espaces dans la défense hollandaise. Car après le premier quart d’heure de mise en route, les Bataves fermèrent à triple tour les portes du but de Stekelenburg. Le jeu se durcit par la même occasion et le directeur du jeu, l’anglais M. Webb, ne prit pas alors les décisions adéquates. Van Bommel (22ème) et De Jong (28ème) auraient dû être expulsés pour des gestes de violence caractérisés qui ne furent sanctionnés que d’un jaune. L'image « symbole » de ce mauvais état d’esprit néerlandais fut incontestablement ce ballon rendu aux Espagnols en direction du but d’Iker Casillas (34ème). Le rebond faillit bien tromper un Casillas, surpris et distrait sur ce coup-là ! Durs sur l’homme mais intelligents tactiquement, les Bataves finirent quand même, en fin de mi-temps, par amener un peu le danger dans la surface espagnole : le défenseur Mathijsen manqua une balle en or (37ème) et le tir d’Arjen Robben trouva un Casillas plus inspiré que précédemment (45ème). Zéro à zéro à la pause, et malgré un début de match ouvert, on pouvait craindre que la finale 2010 prenne le chemin de ses tristes devancières de 1990, 1994 voire de 2006. Le chemin du raté final…
La deuxième période fut un tantinet plus calme au niveau des fautes. Le jeu s’équilibra sans pour autant offrir des occasions de but dangereuses. Mais quand il y a des joueurs de classe capables de faire la différence à tout moment, il faut s’attendre à un éclair par-ci, par-là. Par-ci du côté néerlandais quand sur une belle inspiration de Sneijder, Arjen Robben partit dans le trou, fixa Casillas et le prit à contre-pied. Mais pas assez, le bout du pied droit du portier espagnol détourna de justesse le ballon en corner (62ème). Par-là du côté espagnol quand sur un centre de l’entrant Navas, Heintinga manqua complètement son intervention devant sa ligne et David Villa n'eut plus qu'à fusiller Stekelenburg à bout portant ! Mais Heitinga, revenu de nulle part, réussit à le contrer in-extremis (70ème) ! A la 77ème, Sergio Ramos manqua de lucidité sur une tête « facile » qu’il mit au-dessus. A cette alerte sur corner, les Oranje répondirent sur un contre de Robben. Lancé par van Persie, l’attaquant vedette des Pays-Bas fut légèrement ceinturé par Puyol puis buta sur Casillas (83ème). Le geste de Puyol méritait peut-être le rouge (dernier défenseur), Robben eut le mérite de ne pas se laisser tomber mais perdit sur toute la ligne. Point de but et point de carton rouge pour Puyol. Cela commençait à faire beaucoup pour l’arbitre de la rencontre, dépassé par les événements d’un match bien difficile à diriger… Finalement, les deux équipes attendirent la prolongation avant de reprendre un quelconque risque…
La prolongation fut plus ouverte et plus propice aux frissons au fur et à mesure que la fatigue se développait chez les combattants. Fabregas (95ème), Iniesta (99ème) et Navas (101ème) eurent trois possibilités énormes de marquer le but décisif mais la chance semblait fuir les champions d’Europe en titre, plus frais. M. Webb attendit la 109ème minute pour expulser, enfin, un Néerlandais, Heitinga, coupable d’une nouvelle faute grossière sur Iniesta à l’entrée de la surface. On sentait poindre la terrible épreuve des tirs au but pour désigner le champion du monde pour les quatre prochaines années, à l’instar de l’édition 1994. Mais à l’image de la quasi-totalité de son parcours en Afrique du Sud, les hommes de Vicente Del Bosque trouvèrent la solution au problème posé. Tardivement, certes, mais ils y arrivèrent ! Impeccablement décalé par Fabregas, Andres Iniesta put, à la limite du hors-jeu contrôler et tromper Stekelenburg d’une frappe croisée ! Le gardien de l’Ajax Amsterdam fut battu (116ème). Le but de la délivrance, celui de la Conquista du titre mondial pour l’Espagne !
L’Espagne remporte son premier titre mondial au terme d’une finale qui restera dans les annales pour la violence de ses débats. Un rouge et treize cartons jaunes ! Si M. Webb a clairement raté sa finale, il ne fut pas aidé par les acteurs, notamment néerlandais, qui ont pourri la rencontre… On rêvait d’un feu d’artifice final. On a eu droit à un concours de pétards entre adversaires malintentionnés. Dommage, cette finale ne donnera pas plus de grandeur à cette première Coupe du Monde disputée sur le sol africain. On saluera néanmoins la haie d’honneur très fair-play des Oranje au moment de la remise du trophée en faveur des vainqueurs ibériques. Un beau geste pour nous faire oublier leur jeu, véritable négation du football ? Iker Casillas peut brandir haut le trophée de la Coupe du Monde car l’Espagne rejoint dans la légende la RFA (1972-1974) victorieuse respectivement d’un Euro puis d’un Mondial. Gracias España y felicidades !
PL
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