(AA: Pourquoi pensez-vous que les jeunes aient des raisons de s'alarmer pour leur avenir? Le tableau, ci-dessous, est sombre pour eux. Aussi quand j'entends des réflexions du style: "incroyable que les jeunes manifestent à leur âge pour leur retraite" ou " ils manifestent pour sécher les cours", je bondis devant une telle méconnaissance du sujet!)
AVEC LE MOUVEMENT social sur les retraites, marqué par un début de mobilisation des lycéens, et la publication du rapport Attali, remis au président de la République vendredi 15 octobre, la question générationnelle a été remise au centre des débats publics : assurant vouloir parler " au nom des générations futures ", les membres de la commission soulignent que " la France doit donner à sa jeunesse la priorité dans toute action publique ". Or, dans une société française vieillissante, les rapports de force sociaux pèsent en faveur des seniors, qu'il s'agisse de fiscalité, de logement, de politique de santé ou d'endettement.
Emploi et logement La commission Attali dresse un portrait très sombre des rapports entre générations. D'abord sur l'emploi : le taux d'activité des jeunes Français figure parmi les plus faibles des pays industrialisés ; le taux de chômage atteint des records, avec 18,1 % des 15-24 ans sans emploi (en 1998) contre 10,4 % en Allemagne, 7,2 % au Danemark et 12,8 % aux Etats-Unis. Ensuite sur le logement : le cumul de la crise du logement et d'un système d'aides jugées peu efficaces a fortement compliqué l'accès à l'autonomie des étudiants ou travailleurs. Des évolutions qui expliquent le niveau d'angoisse élevé des jeunes.AVEC LE MOUVEMENT social sur les retraites, marqué par un début de mobilisation des lycéens, et la publication du rapport Attali, remis au président de la République vendredi 15 octobre, la question générationnelle a été remise au centre des débats publics : assurant vouloir parler " au nom des générations futures ", les membres de la commission soulignent que " la France doit donner à sa jeunesse la priorité dans toute action publique ". Or, dans une société française vieillissante, les rapports de force sociaux pèsent en faveur des seniors, qu'il s'agisse de fiscalité, de logement, de politique de santé ou d'endettement.
Endettement et fiscalité L'endettement représente 78,1 % du produit intérieur brut (PIB), soit 54 000 euros en moyenne par ménage. La dette publique " risque d'asphyxier le pays et de limiter la liberté de choix collectif de nos enfants au remboursement de ce fardeau ", souligne la commission Attali, en suggérant un effort massif de réduction des dépenses publiques pour revenir à un endettement de 60 % du PIB.
Ce déséquilibre entre générations se traduit aussi en termes de revenus et de patrimoine. " Nous nous situons dans une situation historique exceptionnelle : le niveau de vie moyen des retraités d'aujourd'hui est légèrement supérieur à celui des actifs (106 %) ", constate la fondation Terra Nova dans un rapport sur les retraites. Avec l'objectif de renforcer la solidarité intergénérationnelle, le think tank, proche du PS, préconise d'ailleurs d'aligner la fiscalité des retraités sur celle des actifs et de taxer plus fortement le patrimoine, largement détenu par les plus âgés.
Santé et financement Le recentrage de l'assurance-maladie sur les remboursements liés à l'hôpital et la maladie grave est " une nécessité morale ", selon Roselyne Bachelot. Or, ce sont surtout les plus âgés qui souffrent d'affections de longue durée (cancer, diabète...), sources des dépenses de santé les plus dynamiques. Résultat, les moins malades, donc les plus jeunes, voient leurs propres soins moins remboursés.
Certains économistes ou associations y voient un risque de mise en danger du pacte de solidarité issu de la création de la Sécu, qui consiste à cotiser selon ses moyens et à recevoir selon ses besoins. Ainsi, selon un sondage publié fin 2009 par le Collectif interassociatif sur la santé, les actifs de 25 à 34 ans penchent à 42 % pour une prise en charge individuelle des dépenses de santé, contre 28 % des 50 à 64 ans. Des comportements qui alarment aussi les mutuelles, inquiètes que des personnes jeunes et peu malades décident de ne plus cotiser. Ce qui menacerait leur équilibre.
La dimension politique Le clivage générationnel est aussi valable en termes électoraux. D'abord parce que le personnel politique s'est très peu renouvelé ces dernières années : le sociologue Louis Chauvel a montré que la proportion de députés de moins de 45 ans est passée de 38,1 % en 1981 à 13,2 % à peine après les législatives de 2007.
Ensuite parce que les résultats électoraux témoignent d'une coupure générationnelle forte : en 2007, les sondages " sortie des urnes " avaient montré que 60 % à 70 % des plus de 60 ans avaient voté pour Nicolas Sarkozy au second tour de la présidentielle, lui donnant un avantage décisif sur Ségolène Royal. Les taux d'abstention élevés font aussi que le vote " jeune " est moins rentable que le vote des plus âgés.
Luc Bronner et Laetitia Clavreul
© Le Monde 28/10/2010
pas génial l'article dans le journal de ce matin !
RépondreSupprimeron est plus dans une bataille de personnes que dans une bataille d'idées, vu le nombre de candidats, c'est très dangereux
la voix du nord de ce matin nous informe de la multitude des candidats de gauche pour les élections cantonales.
RépondreSupprimerj'en suis pleinement satisfait .en effet l'hégémonie autiste du P.S.62.,cela suffit.
son chantage permanent qui consiste à agiter le hochet F.N.,cela suffit.
ce parti qui a roulé en permanence, ses alliés de gauche,comme il vient de le faire encore aujourd'hui avec le P.R.G., éric mouton qu'ils ont enfariné,malgré leur promesse une nouvelle fois non tenue,va enfin payé son addition.
dehors celui et ceux qui la plupart du temps incompétents et incapables ont eu leur place sans combattre..
en résumé,à gauche toute,et tout sauf le P.S.qui est le seul coupable et responsable de la montée du F.N.à H.B.T.et dans la 14é.souvenons nous qu'il nous imposa 2 fois Dalongeville et l'équipe Duquenne qu'il savait inéligible,comme en 2001 avec la sulfureuse A.GENTY,rendu elle aussi inéligible.
cette énième tricherie leur permit de mettre en place des bizzenesse et des bouquillon.
aie,aie,aie,au secours !!!
rassurez toi @ 9H50 PObeaucoup vont se dégomfler
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RépondreSupprimerOn dirait que le Bouc n'est toujours pas rentré! Vu le nombre de semaines de vacances prises par lui (chaque vacance scolaire plus les longs week-ends et les ponts), pas loin de 10 semaines je me demande s'il est normal de lui verser toutes ses indemnités.... Ne faudrait-il pas les allouer que pour 5 semaines, quoique un retraité a des congés éternels...
RépondreSupprimerà 11h45 qui sont dalongenesse et brioisquillon
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