2- "Un conseiller très spécial"
Gazette des communes du 13/12/2001:
"La SEM d’aménagement des communes minières (Sacomi), basée à Liévin (Pas-de-Calais), fait l’objet d’une lettre d’observations définitives sévères de la Chambre régionale des comptes. Cette société avait pour activité essentielle la gérance pour le compte d’une autre société minière, la Soginorpa, du patrimoine immobilier. Outre des critiques nombreuses sur la gestion de la structure, lourdement déficitaire, le rapport met en exergue le cas d’un directeur général adjoint du conseil régional, Daniel Ghouzi, nommé en 1993 « conseiller spécial du président », en même temps qu’il conservait ses fonctions à la région. Cette désignation s’est faite sans contrat , la rémunération versée l’a été sous le nom de « prime mensuelle de sujétion ». « La Chambre rappelle que (la loi) interdit aux fonctionnaires de cumuler l’exercice de leur activité publique avec celui d’une activité privée lucrative (…). Cette interdiction est transposée aux agents non titulaires des collectivités locales », souligne la lettre qui relève que cette infraction est « d’autant plus caractérisée que, sur la base d’une durée de travail de 7 heures par semaine l’intéressé (…) a pu recevoir une rémunération importante équivalant à une somme de 75000 francs brut par mois » (11433,7 €).
On connait peu de choses sur Daniel Ghouzy, sauf que sa carrière a pu suivre son cours, sans problème, d'autant plus qu'il semble avoir été soutenu par 2 Présidents du Conseil Régional, Michel Delebarre puis Daniel Percheron.
Dès 2000, M Delebarre annonce : " Daniel Ghouzi retrouve les fonctions de Directeur général adjoint, et assurera auprès du président et du Directeur général des services les fonctions de conseiller. Il suivra les grands chantiers et les grands projets régionaux en cours et assurera un interface renforcé entre les services opérationels et le Cabinet". (c'est probablement à ce titre qu'il émargeait "grassement" à la Sacomi)
On le retrouve au Conseil Régional en 2002 dans le comité de rédaction du journal du SRADT (Schéma Régional d'aménagement et de développement du territoire): http://www.nordpasdecalais.fr/prospective/docs_de_reference/telechargement/j1-1.pdf
Consultant au même titre du SRADT en 2006 et auprès du SMCO (syndicat mixte de la côte d'opale), la même année.
On trouve ensuite sa trace comme chargé de mission (on sait ce que cela signifie!) à la Soginorpa (à moins que cela ne soit à Adévia?)
Il figure toujours, en 2011, sur le site de la région. Il continue à bénéficier de protections étonnantes...
Bref, probablement une carrière stoppée, mais Daniel Ghouzi est encore bien en cour auprès des institutions régionales. Et c'est un peu ce qui étonne concernant ces personnes peu connues et pourtant, leur apport semble indispensable, à certains.
Bien entendu, je n'ai que peu d'éléments mais la permanence de cette personne auprès des décideurs interpelle...surtout quand on voit que la CRC ne l'a pas épargné...
3- Le conseiller de Mellick et Dalongeville
CRC du 28 mars 2000, concernant la ville de Béthune :
« 2-1-1 – Les fonctions de secrétaire général
a) M. CHRUSZEZ
.... situation dans la commune avant la création du SIVOM (AA: Syndicat intercommunal à vocation multiple) du Béthunois.
Cette situation est extrêmement confuse et juridiquement incertaine en raison de la juxtaposition d'actes contradictoires et rétroactifs.
Si le SIVOM a été créée le 6 juin 1988, le 2 mai 1988, la sous-préfecture de Béthune a reçu 6 actes dont le plus ancien est daté du 19 décembre 1985 et qui surclassait la ville de Béthune dans la catégorie des villes de 40 000 à 80 000 habitants. Ce document était accompagné d'un arrêté municipal en date du 20 décembre 1985 qui reclasse M. CHRUSZEZ dans la fonction de secrétaire général de commune de 80 000 à 120 000 habitants, avec prise en compte pour sa rémunération à compter de janvier 1988 (exercice de transmission des actes).
En complément, un arrêté du 3 septembre 1986 annule un arrêté pourtant pris le même jour et transmis au contrôle de légalité le 10 septembre 1986 qui promouvait M. CHRUSZEZ dans la carrière de secrétaire général de commune de 20 000 à 40 000 habitants. Un arrêté du maire du 2 mars 1988 intègre M. CHRUSZEZ dans le grade d'administrateur territorial.
Le caractère très tardif de la transmission de ces actes au Préfet, la contradiction entre les différents documents et l'absence de certitude sur l'existence de la délibération du 19 décembre 1985 conduisent la Chambre à considérer que c'est la publication des décrets du 30 décembre 1987 déterminant les conditions d'intégration des administrateurs territoriaux qui explique la production de cette avalanche de décisions. (AA: qu'en termes policés ces irrégularités graves sont exprimées!)
..........les confusions dans les fonctions de direction
Si M. CHRUSZEZ a été muté au SIVOM en avril 1989, avec effet au 1er janvier 1989, il a néanmoins continué à exercer des fonctions au sein de la commune, puisque selon les réponses même de l'ordonnateur, le directeur général du SIVOM a cumulé les fonctions avec celles de secrétaire général de la ville et de directeur de cabinet du ministre maire, au moins jusqu'à la fin de l'année 1992.
Cette confusion dans les fonctions, liée pour partie aux conséquences de la gestion réelle des personnels par la ville, a compliqué la gestion de la commune et entrainé une certaine ambiguïté dans les rôles dévolus à chaque structure. Pendant une période (1992), M. CHRUSZEZ a d'ailleurs été également rémunéré non seulement comme directeur de la régie Béthune Artois Parc, nouvellement créé, mais aussi par le secrétariat d'Etat à la mer. »
Ces différentes irrégularités n'ont pas empêché M. Chruszez, après un séjour à Charleville (comme secrétaire général de la ville) d'être embauché au Conseil Régional, comme chef de service, puis "détaché", en 2007 auprès de G. Dalongeville, à Hénin-Beaumont, afin, comme il me l'a dit à l'époque, d'aider le maire. Elu au conseil municipal d'HB en 2008, il devint Directeur des affaires économiques à l'Agglo sans que l'on sache vraiment si G. Dalongeville avait négocié sa fonction contre le vote des délégués héninois en faveur de JP Corbisez qui détrônait ainsi A. Facon. JP Chruszez avait soutenu jusqu'au bout G. Dalongeville, essuyant les foudres (relatives) du PS. Ce parcours "limite" ne l'a pas empêché de continuer sa carrière au sein du système. Pour quelles raisons? Certainement parce qu'il fut plus que loyal auprès de Jacques Mellick (un des 3 "parrains" du système PS 62) en le soutenant éhontement durant l'affaire VA/OM, mentant devant les médias atterrés pour justifier que son patron avait eu le temps de faire l'aller-retour Béthune-Paris en un temps-record! Il avait été jusque là "l'homme à tout faire" de luxe de "Jacques".
A suivre
JE SUIS PERSUADE QUE LES COPAINS COQUINS DEPASSENT LES CRITERES POUR LES RESTO ET AUTRES SECOURS POP. NON DE PAS BEAUCOUP SEULEMENT QUELQUES DIZAINES VOIRE DE CENTAINES DE MILLIERS D EUROS PAR AN. CIRCULEZ Y A RIEN A VOIR. COMMENCENT A NOUS EMMERDER ALPERN ET SES BLOGUEURS!!
RépondreSupprimerDIS PAPA C EST QUAND QU ILS VONT RENDRE LES SOUS LES MECHANTS MESSIEURS QUI ONT MIS LES FENEUX AU POUVOIR HEIN DIS PAPA TU SAIS CEUX QUI S EN SONT MIS PLEIN LES POCHES ET LE VENTRE ET QUI ONT LAISSE CREVER DES REGIONS ENTIERES ET LES GENS QUI Y HABITENT COMME DANS LE BASSIN MINIER HEIN PAPA DIS MOI CEST QUOI LA MAFFIA DIS PAPA POURQUOI LES SERFS VONT EN PRISON ET PAS LES VOLEURS POLITIQUES DIS PAPA C EST COMMENT L ARGENT TINE?
RépondreSupprimerc'est incoyable le nombre d'emploi fictif,d'emploi bidon,d'emploi de complaisance ,de chargé de mission,etc,distribués par les barons et les parrains des ripoux du P.S.62.et tout cela sur le compte du con tribuable.et ces combines ne cesseront pas tant que l'on maintiendra cette clique en place.
RépondreSupprimerrappel : quand dalongeville vira duquenne de son poste de D.G.S.
dès son arrivée en 2001,ce dernier trouva de suite une place de chargé de mission ( sans bureau )à la région sous l'aile protectrice du parrain percheron.pourtant les deux ennemis travaillaient ensemble sous darchicourt.
trahison,trahison toujours.
chacun sachant ce que l'autre avait fait ou faisait.
en particulier dans l'affaire dite de la "patinoire ".
Si je ne me trompe mr ghouzi fait toujours parti du personnel de la soginorpa. Même si personne ne le connaît ni ne la jamais vue.
RépondreSupprimerQuelqu'un pourrait-il me dire pkoi l'AR dans son entier ( Binaisse + gpe majoritaire - voir mag de décembre) soutient moridus Kucheida et le PS 62? C'est du suicide pourtant !
RépondreSupprimerA voir absolument ! rendez-vous au furet du nord à Béthune en janvier 2012 pour la spéciale dédicace de JPC ! Au moins, voici un auteur qui connaît bien son sujet...
RépondreSupprimerhttp://jpchruszez.blogspot.com/2011/12/2012des-etrennes-au-gout-de-revolte.html
lu dans "le nouvel observateur de cette semaine à la page 14.
RépondreSupprimersavez vous pourquoi,les 3 mousquetaires P.S. de la 11° circonscription se battent comme des chiens pour les législatives de 2012,prets à se faire des croches-pieds dans les escaliers de la C.A.H.C.
" parce que nos députés disposent d'une enveloppe globale de 6412 euros mensuels pour leur frais de mandats.,sans avoir à fournir de justificatifs " cela ,bien sur, en plus de leurs émoluments ,sans oublier ceux de leur attaché parlementaire,qui sont bien souvent des membres de la famille,des amants ou des maitresses.elle est pas belle la vie chez ces nantis qui en plus sont tous cumulards.
voila une niche fiscale qu'elle est belle !!!
ne vous inquiétez pas ni la droite ,ni la gauche ne bougeront.
bossez,payez vos impots,et taisez vous ,bande de manants, bande de CON TRIBUABLES .
vivement 1789 !!!
si A.F. est battu aux législatives,ce que je souhaite de tout coeur,je suppute que percheron lui trouvera une place de chargé de mission à la région pour cet ancien trésorier du P.S.62.aie.
RépondreSupprimeren plus ,bonus,il n'y a pas de limite d'age pour ce poste.
3 programmes possibles :
- le racisme dans la 14°
- ou : est-ce que l'alcool nuit aux élus.
- ou une étude sur les " draches " dans le nord pas de calais.
Vous manquez de perspicacité, Mr Alpern.
RépondreSupprimerNotre brave ami Ghouzi était toujours "conseiller spécial présidentiel" (titre approximatif) en 2009 auprès de JPK... sur le compte de la Soginorpa bien entendu.
En 2009, ses rémunérations étaient de l'ordre de 20.000 euros NETS
Je suppose qu'il allait chercher le reste chez Adevia ? ... à vérifier...
J.
En deux parties
RépondreSupprimerLu dans le"chti béthunois": comment détourner un article de sa substantique moelle.
Pas-de-Calais et PS, la liaison qui fait houille
Pourquoi le "Phil à couper le beurre" tant bavard d'habitude n'a pas parlé de cet excellent article dans libération cette semaine, nous nous permettons d'en publier quelques extraits, en faisant remarquer à nos lecteurs que le journaliste de Libération a su trouver les mots exacts pour Messieurs Kucheida, Percheron et Mellick, "des légendes politiques"
lievin.jpg
.
Jean-Eric
Politiques Lundi dernier à 0h00
RépondreSupprimerPas-de-Calais et PS, la liaison qui fait houille
Enquête Les affaires judiciaires mettent à mal quarante ans de mainmise socialiste sur le département.
Par FABRICE TASSEL Envoyé spécial dans le Pas-de-Calais.
Si, à ce jour, seul Jean-Pierre Kucheida est menacé sur le plan judiciaire, politiquement, c’est tout le système mis en place par une génération d’élus qui vacille. Une organisation tenue par Daniel Percheron, Jean-Pierre Kucheida, mais aussi Jacques Mellick, ancien député-maire de Béthune, ministre sous Mitterrand : ce triumvirat est au cœur du pouvoir socialiste dans le Pas-de-Calais depuis le début des années 70. Il symbolise alors la montée d’une génération moderne dont le profil rompt avec celui des mineurs syndicalistes. Leur biographie en témoigne. Daniel Percheron, né en 1942, famille d’enseignants, certifié d’histoire-géographie, militant au Sgen puis au Snes, rejoint le PS en 1969; Jean-Pierre Kucheida, né en 1943, fils d’agent de maîtrise des Houillères, certifié d’histoire-géo, militant au Snes et à la SFIO ; et Jacques Mellick, né en 1941, fils de fonctionnaire, adhérent de la SFIO en 1959, secrétaire national des jeunesses socialistes en 1964. Des hommes de terrain, des militants issus du monde enseignant rompus aux réunions de sections. Pas des énarques. C’est à la mort de Guy Mollet, en 1975, que Percheron prend la tête de la fédération PS et place ses hommes. Pour ces élus, l’extension du domaine de la lutte passe par la conquête de la gestion des logements miniers - que l’on retrouve aujourd’hui avec la Soginorpa - cruciale à la fois pour dominer les communistes, pour se forger une image d’élus rénovateurs
. Les victoires électorales se succèdent, faisant du trio Percheron-Kucheida-Mellick, entre autres, des «légendes» politiques à l’échelle du bassin minier. «Ils ont un discours plus moderniste que celui du PC, tout en défendant les acquis des mineurs», expliquait, le 17 décembre dans Nord Eclair,Frédéric Sawicki, professeur en sciences politiques. Ces leaders reproduisent au sein de la fédération socialiste une centralisation du pouvoir proche du modèle syndical qui les précédait. Ils sont aussi conscients qu’il faut réfléchir à l’après-charbon.
Ennemis. Face aux récentes révélations, Daniel Percheron, président du conseil régional et premier fédéral pendant vingt-deux ans, a confié à un proche : «Ce serait l’échec de ma vie.»Kucheida est dépeint comme «combatif mais à la rue, ne comprenant pas qu’on lui cherche des noises pour 500 euros, répétant qu’il aurait pu s’octroyer 5 000 euros de frais». Mais, selon un autre élu du bassin minier, «l’argument est inaudible» pour des gens qui ne chauffent que la chambre des enfants, ne peuvent plus se payer le bus et voient un élu s’offrir un repas à 1 624 euros chez Marc Veyrat. Kucheida a plaidé «des erreurs de gestion, jamais de malversations», et a justifié l’usage de la carte «comme n’importe quel chef d’entreprise dans le cadre de relations commerciales».«Sauf que, pour les gens, il est d’abord un grand élu de la région et non un chef d’entreprise. Kucheida s’est inconsciemment dit "je donne tant à mon territoire que je peux un peu m’affranchir des règles"», ajoute un élu. Un peu comme Jacques Mellick se grisant, au début des années 90, de sa proximité avec Bernard Tapie, jusqu’à en chuter.
Enjeu. Un autre qui rumine, c’est Pierre Ferrari, 30 ans, exclu du PS fin 2010 au terme d’un violent conflit avec Catherine Génisson en raison d’une candidature dissidente aux cantonales. Lui aussi est persuadé qu’il n’a pas pesé «face aux liens entre Percheron et Dalongeville», et œuvre depuis contre le PS.
RépondreSupprimerMais Percheron et Kucheida en ont vu d’autres, comme l’expliquait ce dernier de façon prémonitoire dès 1998. Interrogé sur l’enjeu de pouvoir que représentait la conquête de la Sacomi, il répondait : «Enjeu de pouvoir ? Non, c’est un enjeu d’emmerdements. […] Mais c’est la fédération du Pas-de-Calais qui m’a demandé de le faire. Je ne vais pas dire que j’ai accepté avec un enthousiasme délirant, mais je savais ce qui m’attendait. Mais, quand j’accepte quelque chose, ensuite je me passionne.»
Pendant ce temps, le Front national a fait au minimum 30 % dans chaque canton aux élections de
Avec quelques petites erreurs, Daniel Percheron, notre grand président de région a pris la tête de la fédération PS en 1973.
Et quand il a dit : «Ce serait l’échec de ma vie.» cela concerné l'éventuelle élection de Marine Le Pen
En conclusion: des extraits choisis "en toute innocence "
J-P C serait-il l'auteur?
David et toi avez fait paraître l'article dans son intégralité.
Prendre des lecteurs pour des "imbéciles": merci pour nous!
Jean-Eric
(3 parties: le texte était trop long)
Dans moins de 48h, nous serons en 2012 ! AIE AIE AIE
RépondreSupprimerIl est 6h du mat' chez JPK :
dring dring c'est la police !
à Jean Eric:
RépondreSupprimernauséabond ?
en Corée du nord ?
Merci MR ALPERN de nous parler de CHRUSEZ. J AVAIS ENVOYER UN MESSAGE SUR CE GAILLARD QUI CONTINU DE SEMER LA PANIQUE DANS CERTAIN MILIEU DE LA cahc et de troubler certains service de la Mairie pouvez vous nous parler de cette affreux jojo et de sa renumeration je vous remercie
RépondreSupprimerA 12H51 et 12H54: j'ai publié le texte de Libération lundi
RépondreSupprimerà 16h47 : voir mon post de 9h30 et le lien qui s'y rattache. Comment écrire un tel bouquin quand on est directeur du développement économique de la cahc ? A moins que la totalité des missions que l'on est en droit d'attendre d'un tel cadre ne soit pas remplie ...
RépondreSupprimerMr Alpern,
RépondreSupprimerJe suis satisfait que vous parlez de daniel Ghouzi, je vous avais rappeler son nom il n'y a pas tres longtemps si vous vous souvenez.
Ce que je ne savais pas c'est qu'a l'epoque de la sacomi, il etait déjà present et dans les même circonstances, c'est a dire un fantome dans les locaux de la soginorpa, si j'ai bien compris votre article.
Ce qui me mets les nerfs dans cette histoire, c'est que ce qui etait reproche a l'epoque a la sacomi, jpk et sa cour l'on reproduit une nouvelle fois avec l'epinorpa.
Je pose une question simple : pourquoi les a t on laisse revenir sachant ce qu'ils ont fait a l'epoque ?
La soginorpa un refuge pour tout les socialistes qui ont des casseroles... Si ca continu jpk va bientôt recrute dsk a la soginorpa.