Mediapart suggère que Kadhafi a pu financer la droite.
L'ancien directeur du FMI se rappelle au souvenir du PS
Ils sont les revenants encombrants de la campagne : Kadhafi contre DSK. Le week-end de l'entre-deux-tours a été marqué par le retour des affaires et des scandales. Peu importe qu'ils soient avérés ou non, ils ont fait la chronique d'une campagne finissante, où chacun s'accuse de complot et de diversion.
Au sujet de Kadhafi, dont le site d'information Mediapart dit qu'il a voulu financer la campagne de 2007 de Nicolas Sarkozy, François Fillon parle de " boule puante ", et le porte-parole du Parti socialiste, Benoît Hamon, d'une " affaire gravissime ". Au sujet de DSK, réapparu dans le quotidien britannique The Guardian, puis à l'anniversaire du député socialiste Julien Dray, la droite ironise sur le retour d'" un témoin de moralité de François Hollande ", selon Nathalie Kosciusko-Morizet, porte-parole de M. Sarkozy. Le candidat socialiste, lui, répète en boucle que " Dominique Strauss-Kahn n'est pas dans la campagne présidentielle, et n'a pas à y revenir de quelque manière que ce soit ".
Chaque jour fait monter d'un cran le climat délétère de la campagne. Cela a commencé avec les coups bas lancés par des inconnus ou des sous-fifres. A droite, c'est le député Lionnel Luca qui juge utile, le 24 avril, de surnommer la compagne de François Hollande Valérie " Rottweiler ". Deux jours plus tard, dans " Des paroles et des actes ", sur France 2, Nicolas Sarkozy fait amende honorable. A gauche, ce sont des attaques plus politiques, au fur et à mesure que M. Sarkozy courtise le Front national. En " une ", le 25 avril, L'Humanité compare le candidat de l'UMP au maréchal Pétain, alors que le président sortant a annoncé une fête du " vrai travail " le 1er mai. Puis sont venus les faux, avec cette affiche tronquée de Pétain, introduite sur Internet, qui célèbre la fête du " vrai travail " le 1er mai 1941. Sauf qu'elle a été falsifiée par des esprits mal intentionnés.
M. Hollande a eu droit, lui aussi, à un mystérieux " appel des 700 mosquées " à voter pour lui. M. Sarkozy en fait son miel, apprend qu'il s'agit d'un faux, et se cache derrière l'hebdomadaire Marianne, le premier à avoir évoqué le sujet. Le chef de l'Etat exhume aussi un appel du prédicateur musulman Tariq Ramadan qui, dans l'indifférence générale, a appelé à le faire battre. La droite le ressort, le transforme en appel à voter pour M. Hollande et fait tout pour accuser la gauche d'être complice de l'émergence d'un communautarisme musulman. Najat Vallaud-Belkacem, porte-parole de François Hollande, est accusée par la députée UMP Valérie Rosso-Debord d'être " membre du conseil de la communauté marocaine à l'étranger ", créé par le roi du Maroc. Mme Vallaud-Belkacem reconnaît qu'elle y a appartenu, mais elle l'a quitté en décembre 2011. Et s'interroge : " Pourquoi le découvrir maintenant, à sept jours d'une élection présidentielle ? "
Ces polémiques auront été éclipsées, ce week-end, par les accusations de Mediapart au sujet de la Libye. C'est Franck Louvrier, le conseiller communication du chef de l'Etat, qui informe Nicolas Sarkozy, lorsqu'il atterrit, samedi, à Clermont-Ferrand. Comme souvent, Brice Hortefeux est évoqué indirectement, dans le rôle du témoin de mauvaise moralité. L'ami du président choisit de ne pas s'exprimer publiquement, pour ne pas relancer une affaire qu'il juge " grotesque et cousue de fil blanc ".
Dimanche, à midi, M. Sarkozy donne son opinion sur Canal+ : " Quand je pense qu'il y a des journalistes qui osent donner du crédit au fils Kadhafi, aux services secrets de M. Kadhafi ", s'indigne le candidat UMP. " 50 millions d'euros, pourquoi pas 100 ? Pour une campagne qui en vaut 20 ? Il faut se mettre d'accord : ma campagne a été financée par les sous-marins pakistanais, par M. Kadhafi ou par Mme Bettencourt ? ", ironise M. Sarkozy. Il accuse Mediapart de " mensonge ", estime qu'il s'agit d'" une officine au service de la gauche ", et dénonce une " infamie " et un " montage ", pour finir par annoncer, lundi matin, qu'il pourrait porter plainte contre Mediapart.
M. Fillon a lui aussi mis en doute l'impartialité de Mediapart, " une officine financée par de riches amis de François Hollande qui, depuis cinq ans, n'a de cesse que de vouloir traîner dans la boue le président de la République ". Pour le premier ministre, " toutes ces boules puantes sortent d'une façon scandaleuse " au moment décisif de l'entre-deux-tours. Un proche du président ironise : " Il y a un an, un Kadhafi aux abois ne fournit pas un document qui accablerait Nicolas Sarkozy, mais Mediapart le déniche pile entre les deux tours. " Ce proche ajoute, philosophe : " On s'en fout, les gens n'y comprennent rien. "
Edwy Plenel, directeur et cofondateur de Mediapart en 2008, répond que son site n'est pas " une officine, mais un journal, animé par des journalistes professionnels ". Il ajoute que les actionnaires majoritaires du site " sont ses journalistes fondateurs, qui l'ont financé sur leurs économies ".
Pour M. Hamon, les attaques de la droite sont " une remise en cause fondamentale de la liberté de la presse ". Dimanche midi, le porte-parole du PS assurait qu'il n'y avait " aucune raison de douter de l'authenticité du document publié par Mediapart ". Quelques heures plus tard, Pierre Moscovici, le directeur de campagne de M. Hollande, préférait parler d'un " document approximatif ".
Ne manquait plus que Dominique Strauss-Kahn. Samedi vers minuit, le journaliste du Point Saïd Mahrane lance l'alerte sur Twitter avec deux photographies, l'une de DSK, l'autre de Manuel Valls, directeur de la communication de M. Hollande, qui passe en différé à la télévision sur " On n'est pas couchés ". Ils sont tous à l'anniversaire de Julien Dray, au bar " J'ose ", rue Saint-Denis. L'affaire embarrasse la gauche, Ségolène Royal assure avoir quitté les lieux, avec sa fille, dès qu'elle a appris la présence de M. Strauss-Kahn.
La droite ironise sur l'adresse de la fête, au milieu des peep-shows et des prostituées... " On fait d'une pierre trois coups : DSK se pavane dans Paris. Lâchement, ses amis, par peur de perdre leur place, ne lui serrent plus la main. Ils s'assoient sur un principe républicain qui est la présomption d'innocence ", accuse M. Hortefeux. A gauche, on accuse la droite d'exploiter une affaire privée pour masquer une affaire d'Etat.
M. Hollande s'est agacé. Dès dimanche, il a " recadré " M. Dray, qui assure n'avoir invité qu'Anne Sinclair sans se douter, prétend-il, qu'elle viendrait avec son époux.
Arnaud Leparmentier et Thomas Wieder
© Le Monde1/5/2012
mr le gorillot ,pistonné par le maire d'hénin-beaumont qui est par hasard votre beau-pére.
RépondreSupprimerquand allez vous faire cesser ce bordel scandaleux ,des arrêts de bus clandestins de la ville.à certaines heures,ce sont des KMS de bouchons dans la ville.avec des pointes les jours de marchés.
et comme le dit quelques fois sur ce site,un blogger.
" mort aux cons ".
justifiez votre confortable salaire auprés de votre employeur,faites bouger ces inepsies.c'est un minimum.
certains baiseurs politiques (ceux de 2009) qui n'ont pas respecter leurs accords pré-électoraux pensent pouvoir récidiver pour les législatives de 2012 et surtout pour les municipales de 2014.
RépondreSupprimercroyez moi,ils ne seront pas déçus.
ce sera " tout sauf ..........X.
devinez qui !!.
si le P.S. avait des couilles ( cela se saurait )(surtout dans le 62/59)il virerait ce pauvre con de julien drey.qui polue la campagne présidentielle et qui risque de nous faire perdre des milliers de voix.
RépondreSupprimermais rassurez vous,il ne l'a pas fait avec dalongeville et ..kucheida...
il fera comme d'habitude .
il la fermera.(sacrée barbichette.)
Je ferai simplement deux remarques:
RépondreSupprimerRosso-Debord fait effroyablement honte à son nom de famille... La médiocrité intellectuelle de l'UMP commence à devenir insupportable ( Elle, Morano, F. Lefebvre, Copé sont sans cesse mis en avant alors qu'ils sont d'une inepte inanité incroyable. Sans revenir bien sûr , sur La princesse de Clèves, Stéphane Camus, Roland Barthesse , le massacre quotidien de la langue par NS etc...)
Ensuite, que je Sache DSK n'est pas un pestiféré. Il n'est pas interdit de rencontrer, de voir, d'entretenir une relation avec quiconque ayant été accusé. Il est pour l'instant, encore innocent. Et quand bien même, le retour d'un ordre moral étrange et inquiétant ne légitime pas ces procédés abjects.
Je suis toujours perplexe voir outré quand certaines personnes se sentent obligées de dire en préambule d'un texte sur le FN, qu'ils ne sont pas fachos, qu ils ne votent pas pour eux et cetéra .....De méme l obligation que se font d'autres à dire quand ils parlent d un arabe qu'ils cotoient ,<>
RépondreSupprimerUn homme libre parle librement
Elections piege à c.....
je rejoins l'anonyme de 9h46 !
RépondreSupprimersocialiste de coeur, je suis écoeuré du comportement de ce Monsieur KEMEL, maire de CARVIN,
commune où la plupart de ma famille réside !
n'oubliez jamais...ce Monsieur KEMEL n'a pas hésité à fricoter et s'allier avec la droite la plus dogmatique, pour évincer Odette DAUCHET...quelle tristesse !
ce monsieur, avide de pouvoir, tricheur,a bafoué le vote des militants(es) PS à "bulletin secret" lors de la désignation du candidat PS de la 11ème circonscription !
Il a bafoué les statuts de sa fédération PS lors de cette désignation !
sachez-le !
il n'a aucune légitimité aujourd'hui si ce n'est celle de martine AUBRY...ou de Catherine GENISSON !
lui qui a soutenu Martine AUBRY et rejeté Francois HOLLANDE...on l'entend aujourd'hui encenser Francois HOLLANDE !
mais les gens ne sont pas dupes !
ce Monsieur,méconnu,imbu de sa personne n'a aucun charisme !
il ouvre une voie béante au FN !
oui...il nous faut plus que jamais dans la 11ème, un candidat PS ancré dans la réalité du vécu de notre population.... et non pas un technocrate au verbiage imbuvable,légitimé par des dirigeants d'un PS 62 épuisé, dépassé...qui est aux antipodes de l'attente de nos concitoyens de la 11ème!
ouvrez les yeux bordel !
ne les décevez pas !
il est plus que temps de nous trouver un candidat PS....digne de ce nom !!!
il n'est pas trop tard !
1ER MAI EN MAIRIE, PHOTO DE LA VDN, LE SEUL SYNDICALISTE A NE PAS APPARAÎTRE SUR LA PHOTOS EST CELUI QUI A PARLE DE PRÉCARITÉ CHEZ LES AGENTS MUNICIPAUX DE LA VILLE DE HENIN BEAUMONT. NON NON RIEN A CHANGE TOUT TOUT A CONTINUE. ET LE GRAND GAGNANT DU GRAND CONCOURS EST LE FN EN CHUTE LIBRE DANS L ÉLECTORAT COMME DIRAIT LE MAIREDGS JUSTE ANALYSE REPRISE PAR PAR SON MAIRE ADJOINT AUX 26 ÉLECTEURS
RépondreSupprimerScandaleux:!!!!!!!!!!!!!!!!
RépondreSupprimerLors des revendications des syndicats le 1er Mai en mairie, il n'y avait aucun représentant du syndicat UNSA.
On a maintenant la preuve que ce syndicat n'en a rien à foutre du personnel municipal.
Ils ne font que du syndicat pour avoir des décharges syndicales, mais pas pour aller consulter les agents qui ont des difficultés dans le travail, mais pour leur vie privée.
Aux prochaines élections paritaires il faut les virer, on a pas besoin d'un syndicat soit disant majoritaire, incompétent et absent de toute les revendications en mairie.
Les agents vont s'en souvenir, ils n'ont pas la mémoire courte.
Comme le maire était absent...
RépondreSupprimerComme il y avait 40 personnes pour une ville de 27000 habitants...
Pas de photo dans Nord éclair à Hénin comme aileurs...
Il est plus sage de clore le débat par cette triste démonstration d'amour envers cette municipalité !
Il n'y a eu aucune invitation auprès du personnel voir même aucune volonté de le faire une manière de ne pas risquer le bâton semble t'il !
Qu'est-ce que le 1er mai sans le respect du 1er magistrat de par sa présence ???
Pourquoi taper sur l'UNSA le 1er secrétaire de FO le second syndicat majoritaire était également absent.
Vraiment n'usons pas salive pour ce si triste et funeste rendez-vous citoyen à Hénin !
PS : j'étais présent et je peux vous assurer que même le buffet est resté avec les verres pleins le monde étant reparti. Un bus quasi vide pour le dépôt de gerbe... sans jeu de mot s'était réellement à gerber cette rencontre citoyenne !
à 14h37 : oui JPC, le défenseur de notre ex-candidat naturel à la présidentielle DSK, doit être notre candidat ! Halte à l'usurpateur qu'est Kemel...
RépondreSupprimerA 20H28
RépondreSupprimerJe ne comprends pas en quoi JPC avait une légitimité parce qu'il défendait la candidature de DSK!