La Voix du Nord
Pascal Wallart
07/09/2012
30 avril 2006... Une journée pas folichonne, folichonne côté météo sur Courrières. Mais un soleil qui brille à son zénith dans la tête d'Albert Facon.
Alors qu'en interne, le député courriérois s'apprête à guerroyer sans merci contre l'Héninoise Brigitte Duquenne, c'est une autre femme qui fait en ce jour battre son coeur. D'une flamme toute politique bien évidemment. À savoir Ségolène Royal... Alors qu'on ne donne pas cher des chances de la présidente de région Poitou-Charente dans la course à l'investiture présidentielle PS, Albert Facon croit dur comme fer en la bonne étoile de Ségolène. Et est ainsi l'un des premiers élus socialistes à lancer sur le terrain la campagne interne de la Charentaise en l'invitant sur ses terres courriéroises lors de la Journée nationale du souvenir de la déportation. Une visite entourée d'un buzz extraordinaire, qui sera le début d'un investissement sans failles d'Albert Facon auprès de la candidate putative puis investie. Prenant la tête de l'antenne départementale de « Désirs d'avenir », le député de la XIVe est rejoint dans ce soutien par Gérard Dalongeville, devenant dès ce printemps 2006 lui aussi un Ségoléniste convaincu. Jusqu'à laisser entendre qu'au mois de septembre, la candidate passerait par Hénin-Beaumont pour inaugurer le tout nouveau pôle petite enfance. Ce qu'elle se gardera bien de faire !
AA: tout cela devait être très calculé au sein de la Fédération 62, Facon se chargeant de soutenir Ségolène...Lequel Facon a changé de fusil d'épaule en 2012 en faisant campagne pour Hollande et ignorant l'idole d'hier...
Mais le duo hénino-courriérois n'a pas le monopole du coeur ségoléniste, puisque ce mois de septembre 2006 voit également le lancement d'un comité de soutien héninois mené par... Brigitte Duquenne. Après les primaires internes PS, l'épouse de Daniel Duquenne revient à nouveau dans les pattes du député, ulcéré de constater que le clan PS héninois ne baisse toujours pas les bras. Une situation qui deviendra paroxystique à la fin septembre, lors des puces du centre ville où deux stands PS se concurrencent. Le premier, devant le 307 de la rue Gruyelle (AA: siège du PS), sera superbement snobé par le député venu inaugurer l'événement auprès de son ami Gérard, réservant sa visite pour le stand radical-socialiste de la rue Pasteur. Là où, devinez quoi, on distribuait des appels à rejoindre le comité de soutien de Ségolène Royal. À deux on fait mieux, paraît-il...
AA: une nouvelle fois, on notera la fourberie du PS et des Duquenne's boys de plus en plus humiliés...
Le Hollande quand il sera réveillé séparé de son oreiller et de son pouce s'occupera t-il peut-être de cette affaire !
RépondreSupprimerhttp://www.leparisien.fr/pontoise-95300/pontoise-un-couple-incarcere-en-republique-dominicaine-depuis-4-mois-08-09-2012-2155758.php
A Mr Piret :
RépondreSupprimerComme d'habitude,vous pédalez dans la
choucroute,cher Mr Piret, et ce pour
faire suite à votre dernier article.
L'instigateur de la reconduite de la
"Brosselette"n'est absolument pas
celui que vous salissez une nouvelle
fois,à savoir Georges Bouquillon,mais
l'incomparable adjoint aux sports
aidé en cela,il est vrai,par Mr JM
Grison.Au contraire, GB avait prévenu
le Maire et l'adjoint de se méfier
de l'organisateur qui participa à
l'organisation des anciennes
courses sous l'ère dalongeville où
il était coutume d'octroyer une
enveloppe aux anciennes gloires du
cyclisme afin de promouvoir au
mieux l'évènement.Je pense,mon cher
Mr Piret,qu'il vous serait utile
de relire votre texte récent sur
le passé trouble de la France sous
la triste gouvernance de "vichy".
Sachez appliquer à vous-même les
leçons que vous prétendez donner
sur votre blog.