Bloc-notes

Marketing

Comment ne peut-on pas gagner une élection quand on s'appelle OBAMA et prénommé Barack, en sus! D'un point de vue marketing, c'est quand même plus porteur que Hollande, Merkel ou Poutine. Le seul autre phénomène équivalent, c'est Elio Di Rupo, en Belgique. Ces hommes politiques aux noms prédestinés aux plus hautes fonctions, savent, de plus, se forger des attributs supplémentaires qui renforcent leurs prédispositions...Le nœud-papillon rouge de Di Rupo, les enjambées d'Obama ont de la gueule quand même!

Voilà, donc, un marché nouveau pour les consultants: aider les parents à choisir un prénom, voire un nom, pour donner toutes leurs chances à la carrière (politique ou autre) de leur progéniture. Un prénom, pas trop long (basta Vladimir ou François), portant au moins 2 voyelles, comme Elio ou Barack, constitue un avantage. Idem, changer le nom de famille, quoique cela restera toujours à la disposition de l'enfant, plus tard. Ainsi, Claude Langmann eut l'heureuse idée de changer son nom en Berri.... Les femmes ont, elles, la possibilité, en se mariant, de s'approprier un nom nouveau: Martine Aubry, ça a plus de gueule que Martine Delors, non? Mais attention, là aussi, il peut y avoir faute de goût: Michèle Marie, ce n'était pas mal, mais Alliot-Marie casse une carrière politique! De même, Anne Sinclair a bien fait de ne pas prendre le nom de son dernier mari...