Selon la CRC, la compétence "développement économique" de l'agglo Lens-LiévinHénin-Carvin
1- Le développement de zones d’activités économiques
Le nombre de création d'emplois s'élève au 1/12/11 à 981, après 8 années, alors que le contrat de site avait pour ambition de créer 1000 emplois, mais en 4 ans...
Le bilan de commercialisation des différentes zones d’activités créées apparaît dans l’ensemble assez faible, exception faite de la zone du Château à Carvin, puisque près des trois quarts de la surface cessible n’a pu être vendue.
Au 1er décembre 2011, le coût par emploi est en moyenne de 22 600 €. : 7 000 € par emploi pour la zone du Château à Carvin, commercialisé à 96 %, un peu plus de 100 000 € par emploi pour la zone des Hauts de France à Courcelles-les-Lens.
2- Un aménagement mal maitrisé et une commercialisation des zones d’activités économiques peu transparentes
Les concessions d’aménagement sont mal maîtrisées
Quatre des sept zones d’activités sont gérées en régie et suivies sous la forme de budgets annexes de la communauté d’agglomération d’Hénin-Carvin. Les trois autres ont donné lieu à la conclusion de concessions publiques d’aménagement (CPA). Ces concessions ont été mal maîtrisées par la CAHC.
- La période d’aménagement et de commercialisation des zones de la gare d’eau à Carvin (fouilles archéologiques), et des Hauts-de-France à Courcelles-les-Lens (difficultés de commercialisation, dues en grande partie à l’Agglo), qui devait s’achever en 2011, a été prolongée de trois années supplémentaires
- La zone de la chênaie, à Rouvroy, aménagée et commercialisée dans le cadre d’une CPA conclue avec la Sepac, devenue Adevia, n’a pas obtenu de la communauté d’agglomération d’Hénin-Carvin la prolongation de la convention sollicitée par l’aménageur. Par l’acte de transfert à la communauté d’agglomération, celle-ci a versé à l’aménageur une somme de 3 488 758,37 € TTC, censée couvrir le déficit prévisionnel du bilan final de l’opération, mais la CAHC n’a pas été en mesure, de donner des explications détaillées, à la CRC, sur le mode de calcul de ce prix de rachat ! Par ailleurs, la transformation de la totalité de l’avance de trésorerie, d’un montant de 1 474 400 € en subvention versée à Adevia, conduit, selon la CRC, au constat d’un déficit de 955 768,62 € du bilan de clôture contrairement à celui établi par l’aménageur. Le montant total des versements à Adévia dans le cadre de cette concession se sont élevés à 4 963 158,37 € (3 488 758,37 € + 1 474 400 €).
Par ailleurs, des incohérences entre le prix de vente mentionné dans le compte-rendu de l’aménageur et celui figurant dans les actes de cession n’ont pas davantage été expliquées par la CAHC. Tout cela dénote un manque de contrôle de la concession d’aménagement.
La politique d’implantation des entreprises apparaît peu transparente
La cohérence de la politique d’implantation des entreprises dans les zones d’activités économiques fait souvent défaut. Les prix de cession au mètre carré, y compris au sein d’une zone donnée sont souvent disparates
De plus, la délégation très large accordée au président de la communauté d’agglomération d’Hénin-Carvin a laissé se développer, sans raison, un traitement très différencié des demandes d’implantation dans les zones communautaires. Ainsi en est-il de l’implantation de l’entreprise Fandi emballages qui a été largement aidée, dans des conditions peu transparentes. Le 14 avril 2006, le président de la communauté d’agglomération d’Hénin-Carvin, A.Facon, manifestait son accord pour une vente d’environ 30 000 mètres carrés dans la zone de la gare d’eau de Carvin. Devant la concurrence d’un syndicat intercommunal permettant une économie globale de 328 400 €25 pour l’entreprise, celle-ci a reçu une aide globale équivalente à l’offre concurrente : d’abord une aide de 152 000 € au lieu des 121 600 € prévus initialement. Ensuite, un parking d’une valeur de 299 000 € HT, qui devait être un équipement public, a été construit sur fonds publics sur le terrain cédé à l’entreprise et est désormais sa propriété.
Finalement le terrain de 35 789 mètres carrés est vendu pour 3 € de moins au mètre carré que les autres acquisitions de la même zone.
L’entreprise Fandi a donc bénéficié d’un don de 299 000 € qui n’apparaît ni sur l’acte de cession, ni dans le compte-rendu de l’aménageur, ni dans aucune délibération. Le président de la CAHC « pensait à l’époque que ce parking, servant à l’entreprise, était public ».
Au contraire, l’entreprise Vanheede qui souhaitait s’implanter dans une zone d’activités économiques de la CAHC n’a pu le faire. Cette société belge spécialisée dans le traitement des déchets, a envisagé son installation dans la zone du Quai du Rivage, à Noyelles-Godault, gérée en régie par l'Agglo. Elle n’a pas pu s’implanter et a fini par s’installer dans une zone d’activités économiques d’un syndicat intercommunal, l’Agglo n’ayant pu s’assurer la maîtrise foncière des terrains alors qu’elle en avait les moyens juridiques.
Cette carence dans la gestion communautaire a contribué à l’échec, constaté à ce jour, de cette zone d’activités économiques. Près de 6 ans après le début de l’opération d’aménagement de la zone du Quai du Rivage, la CAHC ne dispose toujours pas de la maîtrise foncière de cette zone !
La location des bâtiments-relais enregistre des résultats globalement médiocres.
3 - Les subventions aux entreprises.
Depuis une loi entrée en vigueur le 1er janvier 2005, la définition d’un régime d’aides aux entreprises relève en principe du conseil régional. Toutefois, une disposition permet à une collectivité territoriale, auteur d’un projet d’aides ou de régime d’aides, de le mettre en œuvre « en cas d’accord de la région ». La loi prescrit qu’une récapitulation annuelle des aides des collectivités et de leurs groupements soit adressée à la région avant le 30 mars de l’année suivant la mise en oeuvre desdites aides (cela n'est pas respecté, à la CAHC). Le droit applicable aux régimes d’aides aux entreprises relève des règlements communautaires. L’aide économique ne peut avoir pour objet que la création ou l’extension d’activités économiques, ce qui exclut les entreprises en difficulté. Les aides à la vente ou à la location de terrains nus ou aménagés suivent un régime spécifique.
Dans ce cadre, les règles communautaires prohibent les aides supérieures à 100 000 € sur une période de trois ans (règle de minimis) et fixent un plafond à l’aide à l’investissement et imposent à l’investisseur de prendre à sa charge un montant plancher de 25% de l’investissement projeté qui ne peut donc pas être subventionné.
Les subventions accordées par la CAHC aux entreprises ont représenté environ 2 M€ au cours de la période 2004 - 2010. La chambre a examiné les plus importantes accordées à trois entreprises, représentant 1,3 M€, soit 65 % du total, ainsi qu’un rabais accordé à une quatrième société en difficulté.
La CAHC a entendu, par délibération du 4 janvier 2002, définir un régime d’aide. La définition de ce régime est cependant très succincte puisqu’elle se borne à prévoir un montant maximum de 3 040 € par emploi créé. Ce montant n’a d’ailleurs pas été respecté pour deux des trois entreprises bénéficiaires dont l’aide a été examinée. En outre, l’octroi des aides n’a donné lieu à aucune analyse juridique préalable de leur régularité, ni dans les délibérations accordant les aides, ni dans les conventions d’aides, ni même dans les documents internes à la communauté d’agglomération.
La règle de minimis, qui prohibe l’octroi d’aides au-delà d’un plafond de 100 000 € sur une période de trois ans a été transgressée. Une entreprise a ainsi bénéficié d’une aide de 525 000 € en 2006 et une autre d’une subvention de 152 000 € en 2008. Une troisième entreprise, spécialisée dans la transformation de produits agricoles, a bénéficié de trois aides d’un montant respectif de 200 000, 300 000 et 186 000.
Dans les deux premiers cas, l’accord de la région, prévu par le code général des collectivités territoriales, n’a pas été sollicité pour octroyer les aides.
Dans le troisième cas ce type d’aide est constitutif d’un abus de droit. S’agissant d’une aide à l’emploi, l’accord de la région aurait donc dû être recueilli.
Enfin, les règles de compétence interne à la CAHC n’ont pas été appliquées dans l’un des dossiers examinés.
L’examen des conventions relatives aux aides a révélé la défaillance de la CAHC dans leur rédaction en ce qui concerne la précision des engagements pris en termes de création d’emplois par la société bénéficiaire.
Ainsi une entreprise a touché 686 000 € pour 27,5 emplois créés (soit environ 25 000 € par emploi) et perçu deux aides complémentaires avant d’avoir respecté l’engagement qu’elle avait contracté pour la première aide (40 emplois), et qu’elle n’a toujours pas respecté.
Le suivi des engagements conventionnels pris par les entreprises est, par ailleurs, déficient.
Ainsi, à l’échéance de son engagement, en décembre 2009, une entreprise n’avait créé que 42 des 154 emplois prévus. A ce jour, et malgré la prolongation de deux ans obtenue par l’entreprise (soit une échéance au 30 novembre 2011), l’engagement n’est toujours pas rempli.
Une autre entreprise qui n’a créé que 20 postes en 2007-2008 sur les 50 prévus dans la convention n’a pas communiqué d’information à la collectivité sur d’éventuelles nouvelles créations depuis cette date. L'Agglo n’a pas engagé d’action de reversement malgré l’échéance de l’engagement au 31 décembre 2011.
Ci-dessous, réponse de JP Corbisez, président de la CAHC, sur les sujets évoqués depuis hier :
UNE GESTION DES GRANDS PROJETS RECALIBREE APRES UNE PERIODE DE CROISSANCE MAL APPREHENDEE
La communauté d
'agglomération ne peut que souscrire aux observations contrastées de la Chambre sur la conduite des grands projets urbains pour lesquels l'organisation interne
n'était pas dimensionnée que ce soit en termes de compétences ou d'expérience. Les insuffisances dans la définition des programmes ou encore la trop grande confiance accordée aux concessionnaires ne peuvent que desservir la gestion de telles opérations par définition complexes.
La concession de la Chênaie a été reprise en régie à l'issue du contrat afin d'avoir une stratégie de commercialisation plus cohérente à l'échelle du territoire.
L'approche plus réaliste du nouveau projet Sainte Henriette doit permettre de valoriser une grande partie des dépenses déjà réalisées.
Le bilan reconstitué par la Chambre laisse supposer une perte définitive sur le projet suscité.
S'il est indéniable qu'un certain nombre d'études ou d'honoraires de maîtrise d'oeuvre ne pourra être réutilisé, l'étude d'impact, l'acquisition des immeubles (2M€) et l'enfouissement de la ligne à haute tension (2.9 M€), qui représentent plus de la moitié des dépenses réalisées, étaient indispensables pour tout futur projet.
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SupprimerC'est quoi déjà le nom du Directeur du Développement Economique qui a brillamment réussi son jury à la CAHC ?
RépondreSupprimerLe président actuel de la CAHC craindrait les représailles du "système" instauré depuis des décennies sur ce territoire? Après avoir "tué" son "père spirituel"(l'ex député-dépité montré du doigt par la CRC) et subi les foudres et la vengeance du dieu suprême de l'Olympe qui, du haut de sa tour d'ivoire en Région, le menace toujours avec l'ascension fulgurante mais peu méritée de son rival courrièrois ... craindrait il aujourd'hui l'estocade si jamais il portait plainte, comme il DOIT le faire contre son ex-mentor? Montrer qu'il est au dessus du système et respectueux de son électorat lui serait pourtant bien profitable. Il apparaitrait ainsi véritablement comme le nouvel "Hercule" qui , dans ses travaux d'assainissement de la vie politique locale a vaincu la corruption, a débarrassé les écuries de la CAHC sinon d'Augias de tous les politicards véreux ou indigents, est digne de la confiance de ses électeurs et peut insuffler un nouvel esprit de développement véritable de cette terre meurtrie et délabrée.
RépondreSupprimerAllez, je sais que vous en mourrez d'envie, Monsieur le Président, un peu de courage. Il en va de votre survie politique!
si le Corbusier ne dépose pas plainte d'autre s'en chargeront pour lui...
Supprimeril craint que celle ci se retourne contre lui...complice de facto...
JP Corbisez au dessus du systeme ? La bonne blague....
RépondreSupprimerQui est 6:45, Ne serait ce pas le conseiller percevant une indemnité illegale qui soutient son financeur ou le president de la cahc lui meme qui essaye de faire croire qu'il a encore du soutien. Le nouvel Hercule....ça y est ils ont pété un cable...vite une election.
RépondreSupprimerNon, non, je ne suis pas JP Corbisez! Encore moins un de ses fidèles attachés... C'est un simple conseil que je lui donne, comme à tous ses collègues élus de la CAHC qui n'ont, à l'aube de 2014 aucun intérêt à voir l'arrivée massive du FN sur notre territoire avec comme slogan: "Tous pourris, sauf nous..."
RépondreSupprimerPorter plainte contre l'ex président cumulard serait une preuve de respect à l'égard de leur électorat et un gage de crédibilité. S'ils souhaitent la pérennité de leur action en faveur de la vie démocratique locale, ils doivent en débattre à la CAHC et porter plainte contre l'indigent prédecesseur de JPCorbisez, épinglé par la CRC. Il en va de leur Honneur. A défaut ne serait ce pas autant de l'escroquerie intellectuelle que financière?
un électeur lambda profondément attaché aux Valeurs de notre République française.
effectivement plainte contre l'ex pdt de la CAHC, mais les phénomènes ont continuer....? donc également impliqué....
Supprimervous verrez ce sera pire que l'affaire Dalongevile en terme de perte financières.
les chiffres sont éloquent...
sans compter l'argent qui a servi a renflouer ADEVIA, qui aurait du être liquidé depuis belle lurette...!
oui, ils n'ont aucun intérêt à voir l'arrivée du FN. Des indemnités en moins... C'est balot !
SupprimerMr Alpern,vous ne voudriez pas ,quand même,que ces ripoux cumulards soient en plus compétents.vous rêvez.ils gèrent leur C.A.H.C.,comme ils gèrent leur ville.un bel exemple fut dalongeville,qui pour le prix de sa trahison faconesque fit elire un énième vice-président aux poubelles pour mettre en place la vedette corbisienne.!!!
RépondreSupprimerSerait il possible de vérifier comment AF a géré son patrimoine personnel(avant donations à ses descendants...)? Lui qui se vantait tant dans ses discours interminables et ennuyeux d'avoir connu sa 1ère salle de bains dans les HLM cité du Rotois à Courrières... Il semblerait que ses biens aient fortement évolué depuis... Aurait il mieux géré son compte personnel que celui des cons-tribuables qui l'ont élu?
RépondreSupprimeril a toujours refuser de donner l'état de son patrimoine a l’hebdomadaire l'Expres
Supprimeravant chaque élection...CQFD
ne serai t il pas notre CACAHUAK local?
ca vous pouvez comptez sur lui son portefeuille personel est certainement mieux gérer que l'a été la CAHC,...
Supprimerils a surtout assurer les arrières des siens que ceux des contribuables du bassin minier.
partout l’incompétence est de mise a la CAHC, dans les villes du district, quel catastrophe...
RépondreSupprimerune mise sous tutelle n'est elle pas possible pour sauver les meubles.....?
tout les éléments sont réunis dans ce rapport pour faire sauter ce système...rien ne va plus...
au secours ils sont devenu fou....!
CACH et Hénin , même combat , même bataille , parfois mêmes acteurs ( entreprises ,JPChr , etc ... ) .Rendez vous dans 4 ans au tribunal de Béthune .
RépondreSupprimeret on se demande pourquoi le pas de calais est dernier dans de nombreux domaines. Avec de tels élus il est impossible d'avoir un département dynamique, créateur d'emplois. Au lieu d'augmenter constamment les impôts pour renflouer les caisses, nos chers élus devraient commencer par diminuer toutes ces dépenses ahurissantes.
RépondreSupprimerEn même temps nous avons les élus que nous méritons. Au lieu de regarder la couleur politique des candidats, les électeurs feraient bien de s'intéresser un peu plus au vécu professionnel de ceux-ci: nous aurions des élus certainement plus compétents et plus prêts des réalités économiques actuelles.
Mr Alpern, votre facteur n'es pas encore passée ?
RépondreSupprimern'avez vous pas reçu de courrier du procureur suite a hypothétique plainte des personnes sus-nommés dans ce blog de façon intense ses jours ci...?
Je n'ai pas validé les commentaires injurieux ou diffamatoires.
SupprimerUn ras-le-bol légitime de la façon dont nous sommes traités ne signifie pas que les écrits soient déplacés. Il faudrait encore se taire, comme cela a été fait depuis des dizaines d'années ? L'exemple de Facon est symbolique du mal qui a pu être fait sur ce territoire. Je suis certain que l'ex-député doit se demander pourquoi on lui en veut tellement, lui qui a consacré sa vie au bien-être de ses concitoyens. Remarque : qui l'a élu ? Il est temps de se réveiller après toutes ces années de soumission...
le première phrase de Kucheida a la sortie du tribunal...
Supprimer"j'ai servi pendant 40 ans la population et je continuerais..." et qu il comprenais pas l'acharnement qu il subissait...résultat dégager par le scrutin...!
c'est la la preuve qu ils sont déconnecter des réalités quotidienne...
je suis certain que Facon pense qu il a rendu service a la région...
c'est le gros problème des gens trop longtemps au pouvoir et qui s'accroche a celui ci...
l'Afrque, le maghreb en sont de terribles exemples, même les "Printemps" ne suffisent pas...
Il a même dit en pleurnichant : " il me reste tant à faire pour ce territoire ".
SupprimerBeurk , à vomir !!!!
Je suis bien persuadé que ces élus soi-disant "de gauche" qui nous invitent à ... nous taire en n'hésitant pas à faire l'éternel chantage "au Front National" se trompent en confondant cause et effets. Quand j'ai atterri (voici quelques années) dans le bassin minier j'ai été surpris d'entendre le peuple (au sens plein du terme) discuter des frasques des politiques locaux (dans les trains, surtout).
SupprimerJe ne crie pas à la revanche (je ne crois pas en la possibilité d'une "réparation"), mais j'aurais plutôt foi en la conscientisation des foules; il s'agit de former des citoyens responsables et informés - pas des moutons censés suivre des politiciens lesquels, ayant pris l'habitude de ne pas rendre de comptes aux électeurs, se renvoient indéfiniment la balle - cf Dalongeville, son procès-fleuve, ses révélations intermédiaires...
Utopique peut-être; du moins, ainsi allons-nous ENFIN quelque part... Au pays d'Absurdie, c'est le roi Ubu qui gagne à tout coup. Ce n'est pas à souhaiter - mais on ne doit pas blâmer des électeurs, non seulement abandonnés (l'absence de projets économiques viables est assez criante dans le bassin minier depuis la fermeture des mines), mais semble-t-il, également spoliés à l'occasion. Seule la vérité compte, c'est la condition sine qua non d'un "redémarrage" de la région.
Merci pour le coup de vos analyses que vous prenez le soin (vital, ou quasiment "sous nos climats") d'étayer de données avérées et précises...
On entend pas beaucoup le "grand argentier" auto proclamé (ou proclamé par les siens comme tel). Les rois de la Finance auraient-ils les oreilles qui sifflent en ce moment ? Ce silence assourdissant va-t-il perdurer ? Combien de temps ??????
RépondreSupprimerPar ailleurs, pour les zones économiques, petit rappel. Une entreprise s'installe sur un site aménagé par l'agglo. Elle touche des subventions en promettant d'embaucher des personnes du cru. Des milliers d'euros et un tas d'autres compensations..., histoire de battre la concurrence (l'agglo voisine, l'arrageois et j'en passe...). Sauf que ladite entreprise avait déjà du personnel avant. Elle le transfère donc, perdant au passage quelques éléments pour qui la distant domicile-travail n'est plus la même. Bref, sur les 80 emplois nécessaires, 70 sont déjà pourvus. Les 10 restants sont "sélectionnés" par les recruteurs qui travaillent main dans la main avec les élus locaux. Les meilleurs employés seront finalement embauchés. Bravo, ça fait du chômage en moins. Oui, mais. L'entreprise se barre au bout de 5 ans, une fois le tiroir caisse à subventions vidé. Pour aller toucher ses subventions ailleurs. Déplaçant à nouveau son personnel... Une autre arrive. Le système perdure.
Au final, tout le monde est content : l'entreprise qui fait un max de bénéfices, les jeunes embauchés, les élus locaux... Bien, bien. Mais, combien tout cela à coûté au contribuable ? Silence radio. Des sommes pharaoniques pour 10 jeunes. Et encore, je suis large.
Tom Jericho.
J'ai connu une entreprise qui a quitté Tilloy les Mofflaines pour s'installer sur la zone d'activités à Hénin Beaumont il y a 5 ou 6 ans ; il s'agissait de la menuiserie industrielle Lapeyre... Eh bien, là voilà de retour sur son ancien emplacement à Tilloy les Mofflaines. Du grand art on vous dit.
SupprimerC'est à celle-ci que vous pensiez, Tom Jericho ?
Elle n'est pas la seule. Je peux vous donner aussi un exemple d'entreprise qui faisait des fauteuils massant. Elle arrive, touche son fric puis se casse. Une autre prend sa place. Et je suis prêt à parier que dans 5 ans, une troisième sera là...
SupprimerMonsieur Alpern,
RépondreSupprimerVous avez parfaitement raison.
Qui les a élu? Qui les a maintenu en place? Ils n'ont pas de milices partisanes à ce que je sache. Comment tiennent-ils les citoyens?
Ils ne sont pas arrivés comme cela suite à un coup d'Etat.
Je me demande s'il existe des individus assez intelligents sur ce territoire pour comprendre qu'il faut "couper la tête" de l'immoralité politique locale afin que ce Territoire puisse enfin être respecté et respectable?
RépondreSupprimerKEMEL LE BOSSEUR ET L OPTIMISTE SELON VDN; AVEC DES MILLIERS D EUROS PAR MOIS LE MINIMUM C EST BOSSER ET POUR LES FIN DE MOIS PAS TROP DURES? signé SR71
RépondreSupprimerOui, mais ça change de son prédécesseur; vous savez, au royaume des aveugles, les borgnes sont rois
SupprimerAu moins on sait pour qui vdn roule maintenant.
SupprimerSR71, vous avez brisé votre promesse... vous avez tenu une semaine environ... je suis déçu ;)
Tom Jericho.
Apparemment il bosse beacoup et le PS a l'air de l'apprecier. Mai's qui s'occupe de Carvin ?
Supprimerà TOM; non c est un coup de gueule pour les bas salaires qui se décarcassent de peur...... signé SR71
Supprimerok, SR71 !
Supprimer:)
Tom Jericho.
Et ou travaille aujourd hui l ancien attaché parlementaire du sieur facon ?
RépondreSupprimerle prefet a refusé sa mutation pour irrégularité de procedure...!
Supprimerhttp://www.lavoixdunord.fr/region/gros-couac-a-la-cahc-autour-de-la-vice-presidence-a-la-culture-ia34b0n1344369#comment-44639
En somme, le type est sorti de la CouAHC par la petite porte, il revient par la fenêtre...
SupprimerBande de cumulards, va. Je vais finir par croire que la révolution, et le sang qui va avec, est malheureusement la solution pour en finir avec ces gens-là.
Tom Jericho.
Il en est sorti comme tout contractuel directeur de cabinet d'un président déchu: il a été mis fin à son contrat.; sans grand risque puisqu'il était aussitôt intégré dans les services du cabinet...à la Région. Pendant ce temps il pouvait continuer à bénéficier du statut d'adjoint au maire à Courrières... Puis à la faveur de la technique des chaises musicales se faire nommer pour représenter Courrières à la Cahc: tout ceci n'est bien sûr pas exempt d'indemnités, surtout quand on se fait désigner comme vice président de la Cahc. Je vais être vulgaire, mais on a envie de l'être quand on observe ce jeu malsain endogamique: une vraie famille tuyeau de poêle: tout le monde s'emmanche...
SupprimerRemarquez au passage que ce fut le même scénario pour celui qui fut quelques années directeur général des services à l'époque de Facon: une fois ce dernier éliminé et, hop,une place au chaud dans le cabinet du président de la Région !
Ainsi, il pouvait continuer à faire sa politique sur Arras sans grand risque.
Elle est pas belle la vie ?
Il faut du sang neuf, beaucoup de sang neuf et, parallèlement, sortir le sang souillé.
KI? Le c...lot de service? le fils de ki? mais, t'es ki toi?
RépondreSupprimer@12:03, si vous le savez, donnez nous l'info. Il s'agit bien du fils de l'ex.... attachée du député -dépité auquel vous faites ici allusion? non? Celui qui est aussi "conseiller-délégué" en mairie de Courrières? Restez gruppiert, c'est tout bénef!!!
RépondreSupprimerTout pour mi, rin pou ches 'aut... ché viaux....qi bélent toudi
Et braire. signé FULCRUM
RépondreSupprimertout ce pognon distribué a des ste c'est bizarre quand même...
RépondreSupprimer200 000euros par ici , 600 000euros euros par la,..5 millions d'euros a Adévia..c'est le père noël tout les jours...Bernard Tapie aurait du venir dans le secteur,....
toute ressemblance avec une affaire récemment juger par le tribunal de Béthune ne serait que pure coïncidence même si certains acteur figure dans les 2 scénarios....
ALLO BETHUNE CA RECOMMENCE OU PLUTÔT CA N A JAMAIS ARRÊTER/