jeudi 13 juin 2013

Procès Dalongeville : on ne nous dit pas tout...


L'exemple de la défense de Mario Chartier montre bien que l'on peut exposer tous arguments pour exonérer la responsabilité d'un prévenu.

Ainsi concernant les 6 prestations de repas, l'avocat a défendu qu'elles furent effectivement réalisées, pour les justifier. Certes, mais on pourrait facilement lui rétorquer que le libellé des factures "repas" était accompagné de la mention "location de salle" alors que le restaurant avait fermé depuis quelque temps. On pourrait également se poser des questions au sujet de repas commandés par des associations hors Hénin et finalement pris en charge par les contribuables héninois. 

Sur la location de 4 appartements (à Flers en Escrébieux) qui étaient en réalité des chambres, on peut se demander pourquoi les avoir facturées 490 euros (prix d'un appartement au centre d'HB), alors que de l'aveu même du défenseur, les chambres (dans un appartement avec 2 douches et une cuisine) ont été, ensuite, louées 350 euros  chacune. Pourtant, l'avocat a déclaré que le prix était celui du marché. Sur 3 ans, la ville a donc perdu 20 000 euros ! Et l'avocat de conclure qu'il n'y a rien à reprocher à personne puisque la convention passée avec la ville était... irréprochable !

2 remarques :
- à qui est allé le bénéfice de la surfacturation des chambres ? Bien sûr, en premier lieu, dans la poche de Chartier, avec un G. Mollet qui prélevait sa dîme au passage. Mais qui d'autre ? On espérait des réponses durant ce procès, mais personne n'a dit : "j'ai versé une rétro-commission à untel ou untel". Or, toutes les prestations examinées ont donné lieu à surfacturation... Alors ?
- Comment se fait-il que toutes les personnes poursuivies présentent, plus ou moins, les mêmes caractéristiques : entrepreneurs à titre personnel, avec clientèle restreinte (Vincent Alaimo, C. Lefebvre, Chartier, T. Réveillon...) dont les services étaint requis plus ou moins directement par GD ? Beaucoup ont des casiers judiciaires loin d'être vierges.... Que ces personnes ne connaissent pas le code des marchés publics, on veut bien le croire, mais on peut douter qu'elles n'en connaissent pas quelques règles de base : la mise en concurrence ou un certain formalisme, par exemple... Pourquoi avoir choisi de contracter avec ce type de personnages, alors qu'il existe sur le marché un grand nombre de société sérieuses et habituées à travailler avec les collectivités publiques. Qui avait intérêt à passer de tels marchés à des conditions incroyables et dans le flou juridique le plus complet ?
Je pense avoir une petite idée sur l'identité de celui à qui le crime a profité...

7 commentaires:

  1. Toutes ces histoires me rendent dingues , ou me rendent à Domingue .

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  2. une multitude de questions sans réponses...bien entendu si tous les protagonistes et non pas uniquement les prévenu étaient venu a la barre donner leur contribution a la cour, on aurai une autre vision des débats...pourquoi autant de manquement...l'audience devait servir a faire jaillir la vérité...loin de tout ca...les questions crucial n'ont pas eu de réponses...ou plutot on a refuser de vouloir l'entendre...
    avez vous entendu le procureur ou la présidente demander pourquoi une surfacturation?
    pourquoi? pour-qui? ou es passé ce pognon...
    le Luxembourg...des sci..

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  3. Il y a deux sortes de justice : vous avez l'avocat qui connaît bien la loi, et l'avocat qui connaît bien le juge !
    COLUCHE

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  4. "Les procès finissent toujours par celui de la justice."
    André Froissart

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  5. "La justice humaine cause peut-être plus de maux qu'elle n'en compense, probablement plus qu'elle n'en prévient, certainement plus qu'elle n'en répare."
    Alexis Curvers

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  6. "Réforme de la justice : rappelons que tout homme est présumé innocent jusqu'à ce qu'il soit déclaré élu!"

    Laurent Ruquier

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